17/09/2011
Un festival d’ours blancs dans le Détroit d'Hinlopen !
Malgré que cette femelle et son ourson soit relativement loin, ces trois photos nous montrent parfaitement le mimétisme du petit ourson lors de son apprentissage, durant lequel il va souvent reproduire toutes les attitudes de sa mère, même les plus anodines (je lève la tête, je regarde à droite, puis à gauche...)
Autre particularité à découvrir sur ces photos : la femelle est munie d'un collier de marquage.
(Détroit d'Hinlopen, Spitzberg, 22 juillet 2011)
En ce 22 juillet, nous traversons le détroit d’Hinlopen, qui sépare le Spitzberg de la « Terre du nord-est », et longeons la troisième plus grande calotte glacière au monde, après celles de l’Antarctique et du Groenland.
Le temps est couvert mais lumineux, la banquise dense ; la chance est de nouveau au rendez-vous : ce n’est pas moins de neuf ours que nous observerons ce jour là (soit près de la moitié de tous ceux rencontrés lors du voyage) !
Vous avouerez qu'il faut tout de même s'accrocher pour distinguer les ours au milieu de cette immensité !
L’ours blanc est le seigneur de l’Arctique, le « super-prédateur » au sommet de la chaîne alimentaire. Mammifère marin (d’où son nom latin : ursus maritimus), on le rencontre généralement en bordure de la banquise et sur les glaces dérivantes. Très mobile, il peut parcourir jusqu’à 1000 km au cours de sa migration annuelle et, parce qu’il est un excellent nageur, il peut sans peine traverser des fjords ou des bras de mer sur plusieurs dizaines de kilomètres.
Les ours polaires pèsent en moyenne de 400 à 700 kg et peuvent atteindre 3 mètres de long. Les femelles sont elles, nettement plus petites…
Sa couleur, immaculée en hiver et parfois plus jaune en été, l'aide bien entendu à se fondre dans le paysage pour surprendre ses proies…
(Détroit d'Hinlopen, Spitzberg, 22 juillet 2011)
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L’implication de l’ours mâle dans la perpétuation de son espèce se borne uniquement à la fécondation de la femelle vers avril-mai ; un point c’est tout.
La maturation de l’ovule est alors suspendue et le développement de l'embryon différé jusqu'en septembre-octobre. (Ce retard est programmé pour permettre aux futurs petits de naître à la bonne saison, lorsque le soleil et la nourriture deviendront abondants).
À la fin de l'automne, la femelle creuse une tanière dans la neige pour y passer l'hiver et mettre au monde ses petits. Elle en ressortira après 4 ou 5 mois d’un long jeûne, et ses oursons (très souvent des jumeaux) seront passés de 500g à la naissance à près de 10 kg, grâce au riche lait maternel.
Ils demeureront ainsi près de leur mère entre 2 ans et 3 ans et demi , le temps pour eux d’apprendre à survivre dans ce milieu hostile.
Celui semble attendre qu'un phoque pointe le bout de son museau !
À la fin de l'automne, la femelle creuse une tanière dans la neige pour y passer l'hiver et mettre au monde ses petits. Elle en ressortira après 4 ou 5 mois d’un long jeûne, et ses oursons (très souvent des jumeaux) seront passés de 500g à la naissance à près de 10 kg, grâce au riche lait maternel.
Ils demeureront ainsi près de leur mère entre 2 ans et 3 ans 1/2, le temps pour eux d’apprendre à survivre dans ce milieu hostile.
(Détroit d'Hinlopen, Spitzberg, 22 juillet 2011)
08:47 Publié dans arctique, photos, spitzberg, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tour du spitzberg
Commentaires
Vous devriez exposer vos photos! Elles sont d'une grande beauté et peu de personnes auront la chance de vivre ce voyage que vous avez vécu! Merci encore pour le partage!
Écrit par : Bonita | 17/09/2011
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