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28/05/2012

Du printemps l'été...

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(Longchamps, Vexin, 26 mai 2012)

19:00 Publié dans photos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : longchamps

20/05/2012

Angkor quelques sepias... pour finir !

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(Angkor, février 2012)

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Je me doute bien que cette série de posts sur Angkor a paru pour certains un brin plus indigeste que celle sur la banquise ! De nombreuses redondances et beaucoup de "ton sur ton"...

Estimez vous heureux car j'avais encore une petite dizaine de temples dans ma besace :)

Si certains photographes amateurs parviennent évidemment à un meilleur résultat technique et artistique, ils ne proposent pas nécessairement une vision d'ensemble du complexe archéologique. C'est justement ce que j'ai, quant à moi, souhaité vous faire partager ; car c'est avant tout la multiplication des sites et l'envergure de certains d'entre eux qui impressionnent en premier lieu le visiteur.

J'espère donc, modestement, vous avoir fait (re)découvrir un pan de cette incroyable civilisation, d'une richesse et d'une complexité comparable à celles qui, par exemple, se développaient au même moment à vingt mille kilomètres de là, dans l'Amérique précolombienne...

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(Angkor, février 2012)

18/05/2012

Le Bayon

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(Le Bayon, Angkor Thom, février 2012)

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Le Bayon est l'un des temples les plus emblématiques d'Angkor, et sans nul doute le plus mystèrieux.

Malgré son plan très complexe, ses nombreuses sections effondrées et une importante érosion, il ne cesse pourtant d'attirer les foules, avant tout impressionnées par ces dizaines de visages énigmatiques dont on ne sait si les regards fixent l'horizon (en direction des points cardinaux), ou bien observent secrètement le visiteur...

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Jayavarman VII a choisi d'édifié le Bayon en plein coeur de sa cité royale (Angkor Thom), au croisement des quatre routes qui conduisent aux portes de la ville. Le temple n'a ni enceintes ni douves, donnant l'impression d'une époque pacifiée, puissante mais épanouie.

Cette impression est d'ailleurs confirmée au vu des magnifiques bas-reliefs. Jamais les sculpteurs n'ont eu autant de liberté; Si l'on y découvre encore des chroniques historiques et guerrières, apparaissent à présent de nombreuses scènes de la vie quotidienne : de travail aux champs, de marché, d'auberge et de festin, de chasse, d'infirmerie et même d'accouchement ! Pas moins de 10000 personnages qui continuent d'apporter de précieux renseignements aux archéologues.

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(Le Bayon, Angkor Thom, février 2012)

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Le temple fait 150m de côté. Il est construit sur trois niveaux et culmine à 43m. Il ne reste aujourd'hui que 37 des 56 tours originelles, et sur chacune de ces tours quatre visages géants représentant quatre des principales vertues du Bouddha : l'égalité, la sympathie, l'humeur égale et la pitié.

Le Bayon sera le dernier grand édifice construit à Angkor, avant que ne commence le lent déclain de la civilisation khmère.

Toute la symbolique dont il est chargé reste encore, en grande partie, incertaine. Ce qui est finalement en adéquation avec ces magnifiques sourires énimagtiques...

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(Le Bayon, Angkor Thom, février 2012)

13/05/2012

Angkor Thom, la royale cité

Si le temple d'Angkor Vat peut-être considéré comme l'aboutissement de l'art Khmer classique, la Cité royale d'Angkor Thom marque, elle, par sa taille, sa puissante complexité et son symbolisme, l'apogée de cette civilisation unique.

Le Bayon, ce merveilleux temple aux 216 visages géants qui trône en son centre sera d'ailleurs le dernier monument d'envergure édifié à Angkor. Nous sommes au début du 13éme siècle, et l'empire khmer n'a plus que quelques dizaines d'années glorieuses à vivre : la  dernière inscription connue (sur l'ensemble du site archéologique) date de 1327 !

C'est Jayavarman VII, monarque hors du commun et au fait de sa puissance, qui s'attellera à cet aménagement "pharaonique". C'est en quelque sorte le Louis XIV Khmer!

Après une courte période (1177-1190), durant laquelle les ennemis Chams ont envahi et mis à sac l'empire, le souverain reprend le dessus. Entre 1190 et jusqu'à sa mort, en 1219 (donc en moins de 30 ans), il va aménager sa capitale et entreprendre la construction de nombreux temples dont Banteay Kdei, Preah Khan et Ta Prohm !

On estime qu'à cette époque le nombre d'habitants avoisinait le million, faisant d'Angkor la plus grande ville du monde !

Quand il choisit l'emplacement de sa capitale, le site est déjà occupé par des monuments plus anciens, tels le Phimeanakas et le Baphûon. Jayavarman VII va s'en accommoder, les rénover et les inclure dans son projet impérial.

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La Cité Royale se situe dans un quadrilatère d'environ 3km de côté, entouré de douves de 100 mètres de large. Cinq chaussée-digues les enjambent, dont quatre situées aux points cardinaux.

La cinquième, surnommée "porte de la Victoire", est aménagée au nord-est. Comme elle mène devant les terrasses du Palais Royal, on imagine qu'elle servait à un usage cérémoniel lors des fêtes religieuses, le passage du roi ou celui des défilés... victorieux !

Passé les gopuras (les "portes" de la ville), quatre routes d' 1,5 km conduisent au Bayon, le coeur de la cité (et donc, symboliquement, de tout l'Empire).

Les portes d'Angkor Thom

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On doit également à Jayavarman VII l'introduction du Bouddhisme dans le royaume. Les tours à quatre visages en sont l'un des symboles les plus emblématiques

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Chaque pont est bordé par 108 géants qui portent le nâga . D'un côté 54 génies (les "bons"), et de l'autre 54 démons...

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(Angkor Thom, février 2012)

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Une large esplanade de 500 mètres de long fait face à la Terrasse des Eléphants. C'est ici qu'avaient lieu les grandes cérémonies et les défilés

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La Terrasse des Eléphants

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C'est donc du haut de cette terrasse d'apparat, longue de 300 mètres, que le roi assistait aux manifestations publiques. On imagine les centaines d'éléphants harnachés faisant face à leurs congénères sculptés dans le grès !

Derrière s'étendait le Palais Royal dont il ne reste rien...

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(Angkor Thom, février 2012)

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La Terrasse du Roi Lépreux

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Cette terrasse, qui se trouve dans le prolongement de celle "des Eléphants", est plus haute mais nettement moins large. Derrière la façade apparente court une galerie, elle aussi totalement recouverte de sculptures représentant tout ce que le panthéon hindouiste compte de divinités.

Les archéologues avancent que le tertre qui la surplombe servait de lieu d'incinération "royal"... 

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Le Phiméanakas

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Ce petit temple (38 x 25 métres) est antérieur à l'aménagement d'Angkor Thom et date de la fin du Xème siècle. Plusieurs fois restructuré, puis inclus dans l'enceinte du Palais Royal, il a sans doute servi de temple "privé" aux souverains succéssifs...

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Le Baphûon

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Le Baphûon, construit au XIème siècle, était un temple d'Etat dédié à Shiva.

Il était dans un état de ruine avancée quand, à partir de 1908, l'Ecole française d'Extrême-Orient eut en charge de le dégager et de le consolider. La structure du temple se relevant toujours aussi instable, il fut décidé au début des années 1960 de le "démonter" pierre par pierre afin de le reconstruire sur une base saine.

Malheureusement, la guerre civile, puis le conflit indochinois, interrompirent les travaux et les archives consignants les 300000 pierres numérotées partirent en fumée !

C'est en 1995 qu'une équipe française releva le défit de "remonter" le temple, "inauguré" en juillet dernier, après 15 ans de travaux !

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Le Baphûon a une autre particularité : son Bouddha couché (long d'une soixantaine de mètres) encastré dans l'une de ses parois, probablement au 15ème ou au 16ème siècle, donc bien plus tard !

Un ajout qui à dû considérablement compliquer la tâche des restaurateurs...

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Le visage du Bouddha

angkor thom,phimeanakas,baphuon(Angkor Thom, février 2012)

Une courte vidéo (1,40 min) qui montre une reconstitution en 3D du Baphûon du temps de sa spendeur

08/05/2012

Angkor vat (bonus !)

Pour les plus curieux, voici cinq (très)  courtes vidéos sur Angkor Vat. Malgré la qualité (très) moyenne, cela vous donnera une meilleure idée de la configuration du site...

1) Les douves, le gopura et la chaussée de pierre

 2) Angkor Vat et la voie sacrée qui y mène

3) La voie sacrée, le temple, et les "bibliothèques"

4) Entre la première et la seconde enceinte

5) La montée vers le sanctuaire central

 

Enfin, et pour en terminer avec Angkor Vat, voici quelques images de l'Exposition coloniale internationale qui s'est tenu à Paris (au Bois de Vincennes) en 1931, et où la grande attraction était une reconstitution du temple.

Fait de chanvre, de plâtre et de ciment, il se dégrada sitôt les portes de l’exposition fermées et, à la merci des intempéries franciliennes, fondit sous les pluies d’automne...

 

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Angkor Vat, le temple des superlatifs !

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(Angkor Vat, février 2012)

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Modélisation du temple en 3D, tel qu'on le découvre sur Google Earth

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Les douves étaient bordées, sur près de 10 km, de marches sculptées

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Une unique chausée en grès, longue de 200 mètres (seule une partie à été restaurée), passe par-dessus les douves et mène au "gopura", ce bâtiment large de 240 mètres qui symbolise l'entrée du complexe.

Par un effet de perspective, on n'apperçoit pas les tours du temple qui se situent 500 mètres plus loin !

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angkor vatAngkor Vat, construit au début du XII siècle, est l'objet de tout les superlatifs : le plus beau, le plus grand, le mieux préservé, etc... C'est à n'en point douter la véritable star d'Angkor !

C'est le plus vaste monument du site archéologique et l'un des plus important édifice religieux du Moyen-âge. Son harmonie, ses proportions et la pureté de ses lignes le place à l'apogée de l'art khmer, une  synthèse entre les deux principaux types de constructions de l'époque, à la fois temple "montagne" et temple "galerie".

On peut également le considérer comme un temple "funéraire", puisque Suryavarman II, l'ayant fait construire de son vivant, souhaitait qu'il abritât ses cendres !

On estime que 300 000 ouvriers, aidés dans leur tâche par quelques 6000 éléphants, participèrent à l'édification du complexe.

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A l'intérieur du gopura, une représentation de Vishnou, le dieu suprême de l'hindouisme auquel était dédié le temple

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(Angkor Vat, février 2012)

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Un des quatres bassins (aujourd'hui assèchés) situés à l'entrée du sanctuaire

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On trouve sur tout les murs du temple des apsaras, ces fameuses nymphes célestes qui symbolisent le plaisir des sens et de l'esprit

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La première enceinte-galerie abrite (sur près de 800 mètres de long et 2 mètres de hauteur) des scénes légendaires ou historiques utiles à l'édification des fidèles

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Le temple d'Angkor Vat doit son incroyable préservation à ses douves (larges de 200 mètres) qui ont freiné l'avancée de la jungle, mais également aux religieux qui n'ont jamais vraiment abandonné le site ; deux communautés bouddhistes vivent d'ailleurs toujours à proximité.

Le sanctuaire est grand, peut-être même trop grand, et de longues heures sont nécessaires pour arpenter les 1800 mètres de galeries, de couloirs et autres escaliers dont une grande partie est recouverte de somptueux bas-reliefs. Comme il est vain d'en faire une description dans un si court article, je préfère vous renvoyer ICI et LA pour une visite plus détaillée...

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Ce n'est pas le soleil qui se lève sur Angkor Vat, mais juste une montgolfière résevée aux touristes les plus aisés !

Entre la première enceinte (au premier plan) et le gopura, on trouve de chaque côté de la chaussée, longue de 400 mètres, les "bibliothèques" dont l'usage réel n'est toujours pas clairement défini !

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Entre la première et la seconde enceinte...

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Esplanade entre la seconde et la troisième (et dernière) enceinte...

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La tour centrale du sanctuaire (symbole phallique lié à Vishnu), s'élève à plus de 60 mètres au dessus du sol. Les volées de marches pour y parvenir sont volontairement de plus en plus abruptes au fur et à mesure que l'on s'en approche : de l'évidente difficulté à atteindre le royaume des dieux !

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Enfin, et pour terminer ce modeste post, sachez qu'Angkor Vat est le seul bâtiment au monde à apparaître sur un drapeau national !

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(Angkor Vat, février 2012)

05/05/2012

Ta Prohm

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(Ta Prohm, février 2012)

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Un des quatre gopuras (entrées bordant l'enceinte et toujours orientées en direction d'un point cardinal)

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Comme je l'ai indiqué dans mon post d'introduction, le nombre de visiteur à Angkor croît de façon exponentielle (de 20 à 25% chaque année). Les chiffres, même s'ils diffèrent parfois de quelques milliers, sont éloquents : de 60 000 touristes en 1999, on dépassera largement les 2 millions cette année. Si les prévisions du Ministère du Tourisme (6 millions en 2020) se concrétisent, on aura alors tout simplement multiplié par 100 le nombre des visiteurs en 20 ans !!!

De 4 000 à 7 000 touristes (dont plus de la moitié sont asiatiques) se pressent donc chaque jour aux portes du parc archéologique. Comme ce dernier est assez vaste et les temples très nombreux, il est encore assez aisé de flâner sans trop se faire bousculer, sauf malheureusement dans les trois sites les plus courus : Angkor Vat, Angkor Thom et le Ta Prohm, objet du présent post.

Le Ta Phrom est l'un de ces temples laissés en grande partie en ruine dans lesquels les visiteurs viennent chercher de la "racine géante" et des rêves d'explorateur ! Il est aussi situé à proximité des deux complexes pré-cités et convient donc parfaitement aux nombreux groupes qui visitent Angkor en une seule petite journée...

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Le plus compliqué fut de trouver une surface plane sur laquelle poser l'appareil :)

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Malgré que le parcours à l'intérieur du temple-monastère soit "flêché" pour les plus pressés (des estrades sont mêmes aménagées pour le cliché qui tue !), il est encore assez facile de s'égailler dans des zones plus tranquilles...

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(Ta Prohm, février 2012)

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 Le Ta Phrom est la première réalisation du plus fameux roi de l'histoire khmère, Jayavarman VII, qui règna pendant près de 40 ans. On lui doit aussi, entre autre, la construction du Preah Khan et de l'ensemble d'Angkor Thom (sa capitale), mais également l'introduction du Bouddhisme (concrétisé principalement aux yeux profanes par ces fameuses tours à quatre visages).

Avec l'arrivée du Bouddhisme, c'est l'agencement même des temple qui va changer. Ces derniers, réservés jusqu'alors au roi, aux grands prêtres et aux dieux, vont s'ouvrir à d'importantes communautés de bonzes, d'où une multiplication des bâtiments.

D'après des stèles trouvées sur place, on estime à plus de 10000 les personnes vivant à l'intérieur de l'enceinte (1000m x 700m) du "temple-monastère".

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Les Khmers n'ont jamais utilisé l'arc, se contentant simplement de l'encorbellement en pierre pour couvrir leurs bâtiments : cette technique limitait malheureusement les portées à moins de 2,5 mètres de largeur.

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(Ta Prohm, février 2012)

01/05/2012

Preah Khan

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Preah Khan fait partie de ces nombreux temples qui, pour notre plus grand bonheur, n'ont été que partiellement restaurés ; souvent à cause de l'ampleur de la tâche et du manque de moyen, mais aussi parfois pour une approche plus pédagogique souhaitée par les archéologues : certaines sections s'offrent en effet à nous dans un état voisin de celui où les temples furent découverts par les premiers explorateurs à la fin du XIXème siècle...

preah khan,angkorLe mot "temple" est d'ailleurs un peu restrictif dans le cas de Preah Khan, car il était devenu à la fin du XIIème siècle, un ensemble beaucoup plus hétérogène, abritant (d'après les stèles retrouvées sur place) jusqu'à 10 000 personnes, dont 1 000 danseuses !

Quatre allées (toutes orientées dans l'axe des points cardinaux) mènent au centre du complexe  ; celles de l'Est et de l'Ouest, bordées de bornes décoratives, débouchent sur des ponts dont les balustrades sont formées de "devas" portant le serpent "nâga".

Les douves représentant l'océan primitif et le nâga l’Être reliant le monde des hommes à celui des humains, sa symbolique était ici toute trouvée pour chacun des fidèles qui traversait le pont en direction du temple.

Avant d'arrivé à celui ci, il faut aussi passer sous les "gopuras", les entrées symboliques, reliées entre elles par une enceinte en latérite de 3 km de circonférence et décorée tous les 50 mètres de sculptures de "garudas" (l'oiseau fabuleux de la mythologie).

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Deva portant le serpent "nâga".

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Un des 62 "garudas" sculptés sur le mur d'enceinte de Preah Khan

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Au centre de l'immense quadrilatère, au milieu des habitations en bois, se trouvaient les bâtiments en "dur" : temples proprement dit, mais aussi des cours, bassins, bibliothèques, écoles, cellules de moines (plus de 400 !), cloîtres, etc... Une partie du complexe a semble t'il aussi un temps servi de palais à Jayavarman VII !

Cet ensemble s'étire sur plus de 300 mètres de longueur, et il est donc aisé de s'y "perdre" en évitant une foule de touristes courant derrière leur guide...

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(Preah Khan, février 2012)

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Un "lingam", pierre dressée de forme phallique, l'une des "apparences" de Shiva

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(Preah Khan, février 2012)

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La taille des portes décroît au fur et à mesure que l'on s'approche du centre du sanctuaire principal, une façon symbolique de montrer l'humilité du fidèle s'approchant du divin.

On retrouve aussi très souvent sur les linteaux les fameuses nymphes célestes, les "Apsaras".

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De nombreux arbres ont été étêté afin d'en stopper les ravages...

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Malheureusement, il n'y a pas seulement que les arbres qui aient été décapités au cours du siècle dernier ! Et les khmers rouges sont tout autant responsables que bon nombre d'autres explorateurs sans scrupule...