Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/03/2009

Inlé Land, ou les attractions du lac

Le lac Inlé a ceci de particulier qu'il est pratiquement impossible de se promener sur les berges, par manque d'infrastructures et de moyens de transport. Les petites agences proposent au mieux de petits treks dans la montagne environnante.

DSC_6958b.jpg

Reste la visite du lac par le lac (ce qui n'est, avouons-le, pas totalement ridicule :)

On choisi donc ad minima un capitaine pour piloter une barque a moteur, et généralement son compère qui servira de guide. La visite "all include" sur le lac implique la visite, outres les marchés et certains monastères ou pagodes, de tout les artisans du coin.

Pour joindre l'utile (le business) à l'agréable (la découverte du lac), on se retrouve donc à plusieurs reprises débarqué sur des maisons flottantes où l'artisanat X ou Y nous est rapidement (voir de façon expéditive) expliqué. A l'issue de cette explication, c'est la visite du show-room qui n'est, lui, jamais très loin, et ou l'on retrouve parfois sur les rayons les mêmes produits qu'à Yangon ou Mandalay !

"Les "attractions" que j'ai vraiment apprécié :

- La fabrique d'alcool de riz. Le problème, c'est que je me voyais mal, devant prendre mon avion le surlendemain, leur acheter quelque alcool que ce soit !!!

DSC_7044b.jpg
(Le mélange riz-eau fermenté est mis à chauffer ; La vapeur s'écoule le long du tuyau en bambou, puis se condense au contact d'un récipient à double fond qui est régulièrement remplis d'eau froide...)
DSC_7052b.jpg

- La fabrique de cheroots, des cigares locaux faits entièrement à la main... (j'en ai fumé la moitié d'un pour faire plaisir, mais je ne suis pas allé jusqu'à acheter la botte !)

DSC_6793b.jpg

Les attractions "bof":

- L'atelier de tissage : On tisse ici comme a peu près partout dans le monde, donc rien de vraiment original. Le seul intérêt fut de découvrir que l'on pouvait obtenir un fil à partir de la tige de lotus, pour ensuite le tisser ! C'est un travail éminemment long : Chaque tige, sectionnée sur quelques centimètres, laisse apparaître quelques minuscules filins qui sont ensuite arrachés puis ajoutés au fil principal en roulant le tout du bout des doigts. Le fil obtenu est ensuite traité et tissé comme du coton. Il faut 2000 tiges de lotus pour obtenir une toute petite écharpe, d'où le prix assez élevé du produit fini !

J'essaierais peut-être un jour avec la rhubarbe !

DSC_6756b.jpg

- La fabrique de bijoux en argent : bof, bof, vraiment rien de spécial...

Les attractions que je n'ai pas aimé :

- Le monastère des chats sauteurs : Eh oui ! un vrai monastère, ou les chats ont appris depuis des générations à sauter dans un arceau. La démo est à heures fixes, et le touriste est gentiment sollicité à mettre la main au porte monnaie. J'ai trouvé ça nul et le monastère n'est même pas joli...

DSC_6815bb.jpg

- Un autre atelier de tissage (et son show-room, bien évidemment), où la principale "curiosité" était la présence de trois "femmes-girafe" (rien que le nom m'attriste) de l'ethnie Padaung qui n'avaient vraiment rien à faire ici, à des centaines de kilomètres de leur village ! Je me serais cru au zoo...

DSC_6716b.jpg

Je citerais enfin cette "attraction" pas (encore) prévue au programme, mais qui m'a ravi : Au détour d'un de des ateliers cités ci-dessus, un imprimeur d'un autre siècle insérait à la main, feuille par feuille dans son antique machine, quelque flyer local !

DSC_6708b.jpg
(Lac Inlé, 30 janvier 2009)

Commentaires

heureusement, les chats ne sautent plus. Un Vénérable a trouvé que cela fleur faisait mal aux pattes. J'ai aussi été attristé en voyant les femmes Padaung, elles avaient l'air tristes, toutes les trois sur leur banc à l'entrée du magasin. pourtant je les ai photographiées et j'en ai honte.

Écrit par : monique | 17/03/2015

Les commentaires sont fermés.