08/07/2009
Descente dans le canyon de Colca
Après notre arrêt au Cruz del Condor , nous arrivons pour déjeuner au petit village de Cabanaconde (3200m).
L'après midi est consacré à la descente jusqu'au fond du canyon...
Le paysage est magnifique et le temps au beau fixe. Cette partie du trek n'est pas vraiment difficile et la seule inquiétude vient du fait de savoir qu'il faudra regrimper dès le lendemain chacun de ces mètres descendus !
Nous apercevons sur le versant d'en face un chapelet de petits hameaux, où se trouve notre gîte pour la nuit. Il nous reste à passer le pont suspendu et remonter à travers les jardins verdoyants.
09:52 Publié dans perou | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage au pérou et bolivie, voyage, pérou, canyon de colca, cabanaconde
07/07/2009
Et "el condor pasa"...
La journée s'annonce rude, à commencer par un réveil à 3h30 ! : Nous avons choisi "le" trek 3jours/2nuits qui va nous emmener d'Arequipa au Canyon de Colca, le second plus profond du Monde, avec 3400 de profondeur ! (le premier n'est autre que le canyon de Cotahuasi, voisin de quelques kilomètres et profond de 3535m !).
Un petit arrêt s'impose vers 5h30 en haut des plateaux, à plus de 4000m, sur la route pour Chivay (prononcer chivaille) ; Le soleil darde ses premiers rayons sur les montagnes alentours. Le spectacle est magnifique, mais également glacial (il y a du givre aux fenêtres du bus !) ; Peu de touristes sortent pour en profiter : ils finissent leur nuit...
En milieu de matinée, après avoir longé le canyon sur des kilomètres, nous arrivons enfin à la Croix du Condor (Cruz del Condor dans le texte), à 3800m. Ca risque d'être un peu surpeuplé, mais nous le savons déjà !
Les condors et les touristes sont donc là, au rendez-vous. Ils sont là comme les surfeurs sur la Grande Plage à Biarritz ou les naturistes au Cap d'Agde ! C'est un spot incontournable, et c'est comme ça depuis des années. Les petites vendeuses sont là aussi...
Passé ce petit malaise "disneylandien", le paysage grandiose nous ramène vite à une réalité plus contemplative, et, tout comme nos voisins, nous cherchons à apercevoir les mytiques volatiles : Nous ne serons pas déçus...
Les condors ne sont pas ici sponsorisés par une quelconque marque de soda, ou discrètement nourris quelques centaines de mètres plus bas ! : Ils ont choisi cette vallée pour ses aires inacessibles à l'homme (et où ils peuvent tranquillement nicher leur progéniture), mais surtout pour ses courants ascensionnels remarquables.
Ce sera pendant près d'une heure un ballet incessant, ponctué des OH ! de la foule chaque fois qu'un de ces charognards s'approche de l'à-pic. Les appareils photo chauffent allègrement, même s'il est difficile d'obtenir un très joli cliché : Le souvenir est, lui, dans la boîte...
Le condor arrive second pour son envergure après l'albatros : 3,50m maximum ; Et il peut vivre jusqu'à 90 ans ! Il est vite devenu un des symboles des Andes et bien sûr du Pérou.
Je ne pouvais finir ce post sans un petit clin d'oeil à ce tube planétaire, qui bien que repris en 1970 par Simon et Garfunkel (qui avaient évidement changé les paroles !) est péruvien à 100% et date de 1913.
Depuis 2004, il est même devenu "Patrimoine culturel de la Nation".
14:31 Publié dans perou | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage au pérou et bolivie, voyage, pérou, cruz del condor, el condor pasa, chivay
06/07/2009
Le Monatère de Santa Catalina à Arequipa
Un des premiers "chocs" depuis notre arrivée !
Un choc sompteux de calme et de serénité, d'espace et de couleur...
Fondé en 1579 par une riche veuve, ce monastère (qui a tout d'une petite ville, avec ses rues, ses places, ses fontaines, ses cloîtres et ses cellules cossues) garda tout ses secrets pendant près de 400 ans, jusqu'à son ouverture au public dans les années 70.
Si il ne reste plus qu'une trentaine de religieuses, aujourd'hui relèguées dans un petit coin du monastère, c'est plus de 500 personnes qui vivaient là à la grande époque. Pas seulement des religieuses : Les héritières de grandes familles qui se retiraient là (contre un généreux don à la communauté) avaient en effet le droit de s'entourer de 3 ou 4 servantes (voir esclaves...). Cela leur permettait de vivre grand train et de s'inviter les unes chez les autres. Chaque "cellule" était en effet dotée de plusieurs pièces et d'une immense cuisine...
Ce fonctionnement un peu décalé prit fin en 1870, où le monastère retrouva, un siècle durant, des règles un peu plus conformes à des voeux "monastiques"... :)
13:37 Publié dans perou | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage au pérou et bolivie, pérou, arequipa, monastère, santa catalina
05/07/2009
Arequipa
Nous arrivons à Arequipa, seconde ville du Pérou (avec 900 000 habitants), le 4 au matin, après une courte nuit passée dans le bus depuis Nazca : Nous n'y resterons pas longtemps, car c'est avant tout notre point de départ pour le trek dans le canyon de Colca.
Nous sommes néanmoins vite charmés par cette cité qui offre autour de sa superbe Plaza de Armas de nombreuses rues bordées d'anciennes demeures coloniales, souvent construites en pierres de lave blanche.
La ville, construite en 1540 à l'arrivée des espagnols sur un ancien site quechua, a su profiter d'être sur le chemin des mines d'argent de Potosi (en Bolivie) pour prospérer.
Au XVIIIème, les mines déclinant, des colons français et britanniques sont arrivés pour y établir des manufactures de laine d'alpaga.
Cosmopolite depuis toujours, baignée de soleil tout au long de l'année (300 jours par an !), riche de nombreux couvents et églises, très propre, Arequipa est une ville ou il fait bon flâner...
22:07 Publié dans perou | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage au pérou et bolivie, pérou, arequipa
04/07/2009
Saint-Malo
10:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : we, potes, saint-malo, bretagne
02/07/2009
Le mystère des "lignes" de Nazca
Sur le plateau désertique de Nazca (30mn de pluie par an, soit environ 1/2 heure de précipitation à l'année) grand de près de 500 km², s'est dissimulé pendant plusieurs siècles l'un des plus incroyable mystère de l'Amérique pré-colombienne et tout simplement l'une des grandes enigmes sur Terre.
Revélé au Monde au début du XXème par des avions survolant cette zone, ces lignes d'environ 30cm de profondeur creusées dans la surface grise d'oxyde de fer (laissant ainsi découvrir un sol gypseux plus clair) n'ont cessées depuis d'enflammer les imaginations.
Il y a bien sûr les fameux dessins (qui représentent bien souvent des animaux), mais surtout des centaines d'autres lignes, de formes ou de surfaces parfaitement délimitées, dont certaines s'étalent sur plusieurs dizaines de kilomètres de long (on a relevé plus de 350 figures distinctes à ce jour).
Toutes ces lignes qui se croisent et se superposent, franchissant parfois des ravins ou montant à l'assaut des escarpements (voir de montagnes tout simplement arrasées) sans pour autant perdrent de leur rectitude initiale, ne permettent pas toujours, lors des premières minutes d'un survol en avion, de pouvoir en détacher aisément des figures pourtant familières.
On sait peu de chose de l'histoire de ce lieu, occupé par les Paracas avant les Nazcas, et dont l'on soupçonne certains dessins (plus "primitifs") d'avoir été rélisés par les premiers occupants. On date généralement le site de -800 à + 300 ap.JC.
Si la datation reste floue, c'est encore pire quant aux hypothéses. Chacun y est allé de sa solution et tout a été imaginé : Du chemin spirituel aux pistes d'attérissage pour extra-terrestre, en passant par l'indication de puits profonds ou d'aide au tissage pour les tissus mortuaires...
La réalisation de ces géoglyphes ont plus certainement rapport avec quelque calendrier astronomique ou carte du ciel (version défendue par Maria Reiche, mathématicienne et astrologue allemande, qui passa plus d'un demi-siècle a protéger et déchiffrer les glyphes à Nazca) sans que pour autant aucune solution définitive n'ai pu être établie...
Le mystère tient en fait surtout au pourquoi (mais aussi au comment) de la réalisation parfaite de ces immenses figures qui dépassent souvent la centaine de mètre mais qui ne peuvent pourtant être vu d'aucun point élévé de la région ! (Certains ont d'ailleurs avancé que les Nazcas avait inventé le ballon à air chaud et un américain vivant au pérou procéda même en 1975 à un vol-semi réussi- avec un appareil construit avec des matériaux de l'époque !!!).
Ce sont les 18 dessins d'animaux (qui ressortent évidement mieux au lever ou au coucher du soleil, quand porte l'ombre des remblais) qui restent les plus émouvants.
L'avion les survole chacun en virant d'un côté puis de l'autre, offrant ainsi à chaque passager l'occasion de les voir au mieux.
Après un traitement de la sorte, certains de ces derniers ont comment dirais-je.... un peu mal au ventre, ce qui n'a pas été mon cas ;)
Je finirais en ajoutant que ces deux civilisations (Paracas et Nazca) nous ont également laissé de splendides tissus et d'innombrables poteries d'une facure parfaitement maîtrisée...
00:03 Publié dans perou | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage au pérou et bolivie, pérou, lignes de nazca, nazca
01/07/2009
Nasca (ou Nazca)
En débarquant ce 02 juin (à 6h du matin) à l'aéroport de Lima, on ne peut pas vraiment dire que nous étions fin prêt pour ce voyage. Mis à part une vague feuille de route rédigée quelques jours plus tôt, aucune réservation d'aucune sorte. C'était parti pour l'aventure...
Notre première destination : Nazca et ces fameuses "lignes", l'un des plus grand mystère de cette Amérique du Sud ou tant de choses restent encore à découvrir...
Elle porte néanmoins le nom de cette incroyable civilisation qui nous a laissé, outre ses "lignes", des poteries et des tissages magnifique.
Un petit tour en ville pour nous familiariser avec ce qui sera, pour un mois, notre pays d'accueil...
12:11 Publié dans perou | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage au pérou et bolivie, pérou, nasca, nazca