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28/04/2012

East Mebon, Ta Keo, Banteay Samre, etc...

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(East Mebon, février 2012)

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(Vous pouvez cliquer sur toutes les images pour obtenir un plus grand format)

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(East Mebon, février 2012)

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En visitant Angkor on devient vite, après plusieurs jours passés les pieds dans les ruines, le nez dans le guide et les yeux écarquillés devant tant de prouesses, un amateur "éclairé" de cette civilisation millénaire.

On compare ce temple avec cet autre, on s'extasie devant cette magnifique allée processionnaire, ce plan original ou ce bas-relief plutôt bien conservé ; on compatit sincèrement devant les sculptures décapitées ; les plus curieux d'entre nous finissent même par imaginer l'atmosphère d'alors, avant que tout ces stucs ne soit détrempés par mille moussons et les pierres éparpillées par les puissants fromagers et autres Ficus Stangulosa...

On se perd aussi parfois dans la chronologie. Bien que tout ait été construit en moins de 350 ans (entre le 9ème et le 13ème siècle), Angkor n'est pas qu'une sage et logique succession de temples : le site a souffert de luttes internes et de saccages ennemis ; de délocalisation et donc de relocalisation ; de temples inachevés et d'autres remaniés ; la pierre à parfois été abandonnée pour de nouveau la brique ; et jusqu'à la religion, qui passant de l'hindouisme au bouddhisme... et puis l'inverse, à fini par s'épanouir dans un original syncrétisme.

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(Ta Keo, février 2012)

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Ta Keo est un temple inachevé du 10ème siècle. Il permet de se rendre compte de l'agencement des pierres avant que les artistes ne procèdent à la décoration proprement dite.

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(Thommanon, février 2012)

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(Chau Say Tevoda, février2012)

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Le charme de ces temples (un peu) délaissés par le plus grand nombre, vient justement du fait qu'il le soit, délaissés : on peut à loisir y déambuler (en toute liberté car les barrières et les interdits sont rares) et tranquillement rêver...

Mais une fois mis en boite, en mots ou en photos, cette magie devient par contre très vite rébarbative !

Je vais donc vite passer (le temps de ce post) sur les dizaines de temples que j'ai pu visiter et vous parler bientôt de ceux qui reçoivent en toute logique les faveurs du public : en premier lieu les temples pleins de "racines" où l'on se prend pour Pierre Loti découvrant les ruines en 1904, et les deux véritables joyaux : les complexes d'Angkor Thom et d'Angkor Wat...

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La longue allée de Banteay Samre

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Chaque pierre, y compris celles des terrasses, est finement ouvragée

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(Banteay Samre, février 2012)

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On retrouve souvent à Angkor, comme dans de nombreux autres styles architecturaux (en Égypte par exemple), le parti pris de donner différentes hauteurs aux portes en enfilade afin de multiplier l'effet de profondeur...

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(Banteay Samre, février 2012)