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05/03/2011

La Havane aux deux visages

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"Hier belle et dépravée, aujourd'hui meurtrie et déchue, La Havane est éternelle.

Ridée, maquillée, reconstruite, replâtrée, rongée par le sel, secouée par les ouragans, ballottée par l'Histoire, elle se dresse comme un défi aux avant-postes des Caraïbes, adressant un clin d'oeil au tumultueux détroit de Floride..."

J'ai trouvé cette phrase sur le Net et je trouve qu'elle résume assez bien ce que j'ai ressenti en arrivant dans la capitale !

Après avoir parcouru l'île d'Est en Ouest (en privilégiant les endroits plutôt sauvages, ou à tout le moins "provinciaux"), la découverte en fin de séjour de la "grande ville" devait presque inévitablement me causer quelques déceptions : J'ai vite trouvé qu'il y avait beaucoup de monde (et trop de touristes !), beaucoup de voitures (et donc plus de bruit et de pollution), et que la ville paraissait brouillonne et assez sale... 

Il faut dire qu'avec plus de deux millions d'habitants, La Havane est de loin la plus grande ville du pays (loin devant la seconde, Santiago, et ses 538 000 habitants). A elle seule, la capitale englouti 20% de la population de l'île ! Elle draine aussi une population plus cosmopolite, et de fait, également, une minorité de personnes plus ou moins déracinées...

C'est probablement à La Havane que le "touriste" est le plus "sollicité"...

A l'image du Malecon, le long boulevard qui borde la mer, la cité semble souffrir d'un cruel manque de moyen. On perçoit malgré tout une réelle politique de réhabilitation (surtout dans les quartiers de la Vieille-Ville classée par l'Unesco) mais qui reste évidemment dépendante d'une crise économique peut-être encore plus douloureuse ici qu'ailleurs.

Si des places pimpantes sont parfois reliées entres elles par des rues décrépites, le choix semble avoir été fait de démolir "a minima", et patiemment restaurer les vestiges, et donc la mémoire, de la plus grande ville de toutes les Caraïbes.

Il faudra encore quelques années avant d'en apprécier pleinement le résultat... 

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01/03/2011

L'Orquideario de Soroa

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Pour vous faire patienter, et en attendant les prochains (et derniers) posts sur La Havane, voici quelques clichés des quelques 750 espèces d'orchidées qu'abriterait le jardin botanique de Soroa... 

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(Cuba, décembre 2010) 

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20:24 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage à cuba

25/02/2011

Les plages de Maria la Gorda

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(Cuba, décembre 2010)

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Avant de découvrir La Havane (étaple ultime de ce voyage), nous passerons deux petits jours à l'extrème ouest de Cuba, sur les plages désertes de Maria La Gorda.

L'endroit est idéal pour qui cherche l'évasion : En effet, on ne trouve ici qu'un seul et unique hôtel ; quelques chambres en dur côté plage et deux dizaines de chalets en bois noyés dans la nature. Ajoutez à cela deux restaurants, un bar, le petit centre de plongée avec ces trois bateaux et vous avez fait le tour du propriétaire !

De l'hôtel, vous n'avez que l'embarras du choix pour une longue promenade : A votre droite s'offrent 50 km de plages désertiques ;  à votre gauche 50 autres kilomètres, tout aussi sauvages !

La végétation à l'intérieur des terres est assez basse et très dense, et pour ce qui est des cocotiers, je les soupçonne fort (si tant est qu'on puisse soupçonner un arbre !) d'avoir été plantés à l'occasion de la création de l'hôtel...

 

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Cet isolement qui se mérite (le premier village est à 40km à l'intérieur des terres !) vit peut-être pourtant ces dernières heures de grâce : Lors de notre passage, des dizaines d'ouvriers étaient à pied d'oeuvre pour, d'après ce que j'ai pu en juger, au minimum tripler les capacités d'accueil de la mini station !

Malgré tout, Maria la Gorda risque de rester encore pour quelques temps une sérieuse référence pour tout les amateurs de plongée sous-marine et de snorkeling (même si j'ai personnnellement trouvé notre unique sortie un brin décevante). 

 

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(Cuba, décembre 2010)

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07:26 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage à cuba

22/02/2011

Pinar del Rio

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(Pinar del Rio, Cuba, décembre 2010)

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Les Cubains nous gratifient souvent d'un sourire ou d'un signe de la main quand nous flashons sur leur jolie voiture !

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Pinar del Rio est la plus grande ville de l'ouest cubain, et la capitale de la province éponyme.

Avec ses 140 000 habitants, elle a tout pourtant d'une tranquille cité de province.

Avec un peu de recul, il n'y a pas de doute que ce sentiment de sérénité est dû en grande partie à la rareté des voitures (c'est en fait un peu comme ça depuis notre arrivée à Cuba et il n'y a qu'à La Havane que nous retrouverons une circulation dense et plutôt désagréable du fait de l'obsolescence de tout ces moteurs décennaires !)

Cette impression de quiétude est également servie par des constructions rarement hautes et souvent colorées qui bordent parfois de larges avenues plantées.

Il y a enfin ce petit quelque chose d'inhabituel qu'on ne conceptualise pas tout de suite mais qui change tout : Pas de publicité ; nulle part ; nada !

Si cette "absence" nous renvoie malheureusement à la réalité d'un marché économique souffreteux et à l'évidente difficulté de la majorité des cubains d'avoir accès aux produits de consommation les plus courants, elle montre aussi ce à quoi pourrait ressembler nos villes sans ce matraquage, chez nous organisé...

 

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(Pinar del Rio, Cuba, décembre 2010)

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...et encore un petit signe de la main !

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La Cathédrale de San Rosendo se trouve à moins de 300m de la manufacture de tabac Francisco Donatién, celle que nous aurons le plaisir de visiter...

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Le kitchissime Palacio Guasch fait maintenant office de Musée des sciences naturelles

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22:48 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage à cuba

19/02/2011

Cig'Art

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(Cuba, décembre 2010)

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Comme les grands crus de vin, le tabac a aussi ses terroirs. Les plus renommés se trouvent dans l'ouest de l'île, autour de Pinar del Rio.

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Toutes les phases de la culture du tabac sont 100% manuelles

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Les plants les plus chouchoutées (protégés par des filets qui limitent également les agressions du soleil), sont destinés à fournir les feuilles de "cape", celles qui parferont les meilleurs cigares... 

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Nous l'avons francisé en "havane"....

Là-bas, à Cuba, on parle d'"habano" ou de "puro".

Quoique l'on puisse penser du tabac, Cuba lui a définitivement donné ses lettres de noblesse.

Si la Répuplique Dominicaine voisine est maintenant leader du secteur en unités produites et que d'autres pays de la zone sont également producteurs (Mexique, Honduras, etc...) c'est Cuba qui détient toujours la première place en terme de qualité... Cela est dû à son savoir-faire deux fois centenaire mais surtout à une parfaite alchimie entre des sols exceptionnels et un climat idéal.

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Quand Christophe Colomb débarque à Cuba, lors de son premier voyage de 1492, il remarque que les indigènes inspirent la fumée émanant de la combustion d'une plante encore inconnue en Europe, le tabac ! Certe la pipe existe déjà, mais on la bourre alors de toute sortes de feuilles comme par exemple celles du poirier !

Colomb rapporte donc des plants en espagne et c'est à Séville que naitra le cigare en 1676.

La première manufacture de cigares du continent américain sera crée en 1762 aux Etats-Unis, et il faudra attendre 1799 pour que ce soit au tour de Cuba !

L'embargo américain sur Cuba (dès 1961) entraînera de facto la création de nouveaux terroirs en Jamaïque, au Mexique, en Floride et bien sûr à Saint-Domingue.

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Je vais tenter de vous expliquer à présent , le plus brièvement possible malgré une complexité digne de l'élaboration des plus grands vins, les différents stades de fabrication du cigare cubain... 

Tout commence par un semis des graines sous abri, ces dernières étant bien trop minuscules (on en compte plus de 10000 dans 1 seul gramme) pour être dispersées au hasard des vents !

Les plants sont alors repiqués d'octobre à janvier, suivant les terroirs. Il faudra environ 45 jours pour que la plante achève sa croissance. (Je passe bien entendu sur tout les soins apportés au tabac au cours de cette période, qui, comme toutes les autres qui suivront, sont spécifiquement adaptées à l'usage final qui sera fait des feuilles : Tripe, sous-cape ou cape, cette dernière étant l'objet des soins les plus attentifs !)

La récolte des feuilles se fait à la main et se déroule pendant plusieurs semaines (6 à 10), en fonction de leur maturité et, là encore, de leur usage final.

On commence par le bas de la plante, a raison d'une paire de feuilles par passage...  

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Les feuilles sont alors transpercées d'un fil et suspendues sur les barres de séchage des "casas de tabaco", ces granges en bois orientées est-ouest, où sont constamment contrôlés la chaleur et l'humidité... en ouvrant ou non les portes et les fenêtres !

Durant 40 à 60 jours, les feuilles, qui sont plusieurs fois déplacées du haut en bas de la casa, subissent naturellement une première fermentation et passent du vert au brun.

Elles sont ensuite entassées, ré-humidifiées puis couvertes d'une toile avant de subir une nouvelle fermentation qui va durer de 30 à 90 jours.

A l'issue de cette fermentation, les feuilles sont alors écotées (on enlève la grande nervure centrale), sauf celles destinées à devenir des capes, puis conditionnées dans de gros ballots en écorce de palmier.

Il va sans dire que durant toute cette période, les feuilles sont de très nombreuses fois triées et rassemblées en fonction de leur taille, leur aspect, leur qualité organoleptique ou de combustion, et bien entendu leur couleur.

Vient alors la période de maturation, qui peut durer jusqu'à deux ans...     

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Nous sommes en décembre : La culture du tabac commence à peine et les séchoirs (casas de tabaco) sont bien vides !

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(C'est juste pour vous montrer ce que j'ai manqué et que l'on découvre plutôt vers les mois de février-mars)

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Comme on le voit sur ces photos, plusieurs feuilles différentes sont nécessaires à la fabrication d'un cigare. Chacune va apporter à la tripe (le coeur du cigare) ses propriétés de goût, de force et de combustion. La tripe est ensuite enroulée dans la sous-cape et placée dans un moule pendant environ trente minute (le paysan se contente, lui,  d'un simple bout de journal !).

La dernière étape consiste a rouler le cigare dans une feuille choisie pour sa perfection et sa couleur,  la cape, feuille qui sera maintenue à l'aide d'une colle végétale...

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Voici de nouveau quelques images du Net, vu qu'il est interdit de photographier dans les manufactures de cigares. On peut néanmoins les visiter et c'est déjà pas si mal !

La dextérité des "torcedores" n'a bien-sûr rien à voir avec celle du paysan qui nous a gentiment accueilli. C'est un véritable enchantement que de découvrir la précision du travail de ses ouvriers qui ont acquis ce savoir-faire après de longues années de pratique. Les plus doués d'entre eux peuvent fabriquer plus de cent habanos "hecho totalmente a mano" (fait entièrement à la main) par jour !

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Toutes les marques (Cohiba, Partagas, Roméo et Juliette, etc...) sont par contre fabriquées, ce qui peut surprendre, dans une même manufacture : La spécificité de chacune de ces marques sera alors déterminée par des feuilles de différentes origines et de savants mélanges, mais aussi par un façonnage et un calibrage qui leur est propre.

Pour finir, les cigares vont subir toute une batterie de contrôles tatillons et être mis au repos pendant au moins quatres semaines avant d'atterrir devant le préposé qui les triera par nuance (il y en a plus de 90 officielles !).

Il n'y a alors plus qu'à les baguer et les ranger par 25 dans de jolies boîtes en cèdre.

 Ouf !     

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(Petit film trouvé sur le Net et tourné dans la manufacture Partagas, crée en 1845 à La Havane)

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Malgré l'enthousiasme que j'ai eu à écrire ce post et le profond respect que j'ai pour tous ces travailleurs qui atteignent là une forme de perfection, je ne suis toujours pas un adepte du cigare. J'ai néanmoins bien volontier accepté d'en fumer un seul et unique : celui confectionné par le sympatique paysan de Vinales !

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J'ajouterais pour finir que toute la filière de la culture du tabac et de la fabrication des cigares est contrôlée à 150% par l'état ! Néanmoins, on accorde aux paysans et aux ouvriers des manufactures un quota pour leur consommation personnelles...

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PS 1 : Ce post à été réalisé avec l'aide de Christian Blanc

PS 2 : "FUMER NUIT GRAVEMENT A LA SANTE"

09:05 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage à cuba

17/02/2011

Viñales village...

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(Cuba, décembre 2010)

22:13 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage à cuba

15/02/2011

Les mogotes de la Vallée de Viñales

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Les mogotes, ces buttes aux formes étranges, sont le fruit d'une lente érosion. Elle forment assurément le paysage le plus "original" de Cuba et ont en partie fait la réputation de la Vallée de Viñales.

Les avis quant à leur formation divergent : Il y a ceux qui pensent qu'elles sont les reliques de parois d''immenses grottes qui se seraient écroulées ; d'autre avancent l'hypotèse que cette érosion daterait du temps ou elle avaient les pieds dans l'eau et qu'elle aurait ensuite été "soulevées" par des phénomènes sismiques...

La seule certitude dans les deux cas, c'est que leur composition, bien que calcaire, est plus solide que ce qui les entouraient à l'origine !

De telles curiosités géologiques se retrouvent également en Asie, comme ici en chine sur les bord de la rivière Li, ou bien encore dans la fameuse baie d'Ha Long au Vietnam.

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(Cuba, Vallée de Viñales , décembre 2010)

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La plupart de ces mogotes abritent des grottes qui sont ouvertes au public mais dont la visite présentent un intérêt limité (à l'instar de la petite que nous avons traversé !), sauf peut celle de Santo Tomás dont le réseau de galeries dépasse les 40 kilomètres...

 

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19:56 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage à cuba

13/02/2011

Le Mur de la préhistoire

Que n'ai-je lu sur le Net à propos de cette fresque !

A croire que tout le monde se contente de répèter les mêmes avis (ignoble, nul, bof, etc...) et les mêmes âneries, à commencer par sa taille : On la retrouve très souvent mesurant 120 m de haut sur 180 de long (j'ai même trouvé un "180 mètre de long sur 120 de large"!), alors qu'elle mesure en réalité  120 mètres de long sur 80 mètres de haut (environ)...

D'ailleurs, à part sa taille, on ne sait pas grand chose, si ce n'est que ce serait Castro qui en aurait souhaité ,en 1961, la réalisation. Pourquoi et pourquoi ici ?, mystère ! On peut imaginer que c'était là un bon moyen de mieux faire connaître la région et ainsi la désenclaver, mais je reste sceptique, le tourisme n'étant pas vraiment la priorité du Leader Maximo en ce début des années soixante.

De toute façon, ce ne sont pas les guides locaux qui nous renseigneront. Pris entre l'obligation d'y passer (le "mur" est de tout les "tours") et leur dédain affiché, la visite ne peut être que brève et les commentaires à charge !

J'ai quant à moi un minimum de respect dû au concepteur Leovigildo Gonzalez, élève de l'artiste Mexicain Diego Rivera, et une naturelle affection pour le Land Art (j'admire par exemple le travail de Jean Verame dans les déserts du Tibesti ou du Sinaï -ICI-).

Il faut bien sûr également replacer l'oeuvre dans son époque (elle a pile-poil 50 ans) et sur son continent. 

J'ajouterai enfin que cette naïve allégorie de l'évolution placée à l'endroit même ou l'on a retrouvé de nombreux fossiles du Jurassique ravi le darwiniste vigilant que je suis (n'oublions pas qu'à seulement quelques centaines de kilomètres de là, aux USA, le créationnisme le plus rétrograde fait maintenant florès).  

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(Vallée de Viñales, Cuba, décembre 2010) 

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Bien cachée dans son écrin naturel, la fresque, que l'on découvre au bout d'une route ou au détour d'un sentier, ne défigure en rien la Vallée de Vinales que l'Unesco a d'ailleurs inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial en 1999...

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De gauche à droite : Ammonites (mollusques céphalopodes), plésiosaures (grands reptiles marins), mégalocnus rodens (mammifères de l’Ère glaciaire) et enfin Homos sapiens...

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(clicquez sur l'image pour l'agrandir)

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11/02/2011

La Vallée de Viñales

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(Un "mogote" dans la Vallée de Viñales ; Cuba, décembre 2010)

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Continuant notre voyage, nous laissons de côté La Havane (où nous reviendrons passer les derniers jours), pour découvrir l'extrème ouest de l'île.

C'est autour de la sierra de Los Organos que se trouvent les vallées les plus fameuses de Cuba, comme celle de Viñales et ces célèbres "mogotes" dont je parlerai dans un prochain post.

Cette région, qui produit l'un des tabacs les plus recherchés, est presque excusivement agricole. C'est avec plaisir que nous passerons là quelques jours, faisant plusieurs ballade sous un ciel exceptionnellement bas ! 

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Séchoir à tabac

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Nous ne croiserons que rarement des tracteurs dans ces vallées. Tout le travail des champs est effectué avec des paires de boeufs tirant d'archaïques charrues ou traîneaux de bois.

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(Vallée de Viñales, Cuba, décembre 2010) 09.JPG

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Le yuca (c'est le nom que l'on donne ici au manioc) est l'une des racines les plus consommées à Cuba 

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Canne à sucre

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 Joug de corne

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Sur les terrains très boueux de la saison des pluies, le traîneau est préférable au charriot à roues

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Fabrication de charbon de bois

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... et pour finir, la preuve que l'on trouve des belles américaines dans les endroits les plus improbables !

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09/02/2011

Cienfuegos, la "perle du sud"

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(Cienfuegos, Cuba, décembre 2010)

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C'est entre 1913 et 1917 qu'Acisclo Valle fait construire ce "palais" qui emprunte largement au style mauresque...

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Le Paseo del Prado s'étire sur quatre kilomètres. Il relie le quartier Punta Gorda au centre-ville.

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Villas typiques des années 50, ... mais toujours avec les deux rocking-chair sous la véranda !

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L'hôtel "Palacio Azul"

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Le magnifique Club nautique est définitivement plus "club" que "nautique", vu le ridicule nombre de bateaux aperçu dans cette baie grande comme Paris !

Il est clair que les moyens qui permettraient de s'échapper de l'île sont contrôlés de très près par le régime de Castro : On est tellement bien à Cuba qu'on oblige les gens à y rester !

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La classique et néanmoins très jolie Place José Martí

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Le Palais du "Gouvernement", maintenant Hôtel de ville

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La ville de Cienfuegos (du nom d'un gouverneur de l'époque), fondée en 1819, fut à son origine  colonisée principalement par des immigrés d’origine française. Elle devint rapidement un important centre de négoce de la canne à sucre, du tabac et du café, eclipsant pendant longtemps sa voisine Trinidad.

On y ressent aisément cette prospérité pas si lointaine... 

L’architecture de la ville  fut d’abord de style néoclassique avant de devenir plus éclectique. Elle conserve encore aujourd'hui une très belle harmonie d’ensemble.

C'est ce "paysage urbain" unique, traduisant à la fois les nouvelles notions de modernité, d’hygiène et d'industrialisation telles qu’elles se sont développées en Amérique Latine à partir du 19ème siècle, qui valent à Cienfuegos d'être inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Unesco depuis 2005.

 

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"Ton exemple reste vivant, tes idées perdurent"

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La "Catedral de la Purisima Concepcion", sur la Place José Martí

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(Cienfuegos, Cuba, décembre 2010)

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