26/08/2011
Voyage en eau pure
(Ce panneau, juste à la sortie de l'aérogare, a droit à l'attention de tous les nouveaux arrivants !)
Il est des voyages à nul autre pareils…
La découverte des mondes polaires fait partie de ceux là.
S’il existe de nombreuses façons de vivre cette expérience (du trek en raquettes au raid en traineaux, motoneige ou même canoë-kayak - réservés aux plus sportifs- !) les voyageurs optent généralement pour la croisière... et son approche plus "confortable".
Choisir entre l’Arctique, l’Antarctique ou le Groenland, cela dépend bien sûr de son porte-monnaie, des attentes de chacun (préférer les colonies de manchots qu’on ne trouve que dans l’hémisphère sud aux ours qui eux ne se promènent qu’autour du pôle nord), mais aussi de son bassin géographique (les américains choisiront plus facilement la relative proximité du Groenland)…
(Aéroport de Longyearbyen)
J’ai quant à moi choisi le grand nord et c’est à Longyearbyen que notre avion s’est posé le 16 juin, après 4h30 d’un vol direct depuis Paris.
Dès la sortie du petit aéroport (1 ou 2 avions par jour!) nous aperçûmes dans la baie toute proche le Plancius qui nous attendait.
Avec le recul, je dois tout de même avouer que la chance fût avec nous tout au long de ces dix jours de croisière : Chance d’avoir pu observer un éventail complet de la faune et la flore, chance aussi d’avoir régulièrement côtoyé la banquise et chance enfin d’avoir eu un temps magnifique (pas une minute de pluie, ci ce n’est un léger crachin le premier jour à Longyearbyen.
Ah, j'oubliais ! C'était aussi le "soleil de minuit" ; vous savez, quand il fait jour 24 heures sur 24 !
(Spitzberg, Juillet 2011)
05:10 Publié dans arctique, photos, spitzberg, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : tour du spitzberg
20/08/2011
La nécropole Shah-i-Zinda
(Samarcande, juin 2011)
Située à flanc de colline, aux portes de l’antique Afrosyab, voici Shah-i-Zinda. Les origines de cette nécropole remontent au IXème siècle. Elle est depuis le XIème siècle un lieu de pèlerinage, les croyants affluant depuis lors autour du tombeau d’un saint qui fut selon la légende un cousin du prophète Mahomet.
C’est à l’époque Timouride (au XIVème et XVème siècle) que la nécropole sera dotée de ses constructions les plus remarquables.
Tout comme à Khiva, où nous mîmes les pieds quelques 15 jours auparavant, nos sentiments furent de nouveau partagés : La succession des mausolées glacés et vernissés fait évidemment son petit effet ; tout est (plus ou moins) aligné et les espaces dégagés. Mais si l’on regarde d’un peu plus près, on perçoit vite des finitions approximatives et des restaurations un peu trop clinquantes… quand elles ne sont pas déjà partiellement détériorées !
Pas besoin d’être un spécialiste pour remarquer l’herbe pousser sur l’un des dômes à l’entrée ou quelques assemblages de mosaïques pas vraiment "raccord".
En regardant ces photos prisent entre 2001 et 2004 (cliquez ici) et les commantaires de leur auteur, Patrick Ringgenberg, on comprend vite que cette restauration fut menée à marche forcée (pour satisfaire au plus vite des touristes de plus en plus nombreux), au détriment évidemment peut-être de la préservation de vestiges et d’une mémoire millénaires…
A ceux qui souhaitent mieux connaître l’histoire du site et en faire une visite (très) détaillée, je vous conseille cette page Web des plus complètes !
Ci dessus et ci dessous, le même angle de vue pris avant (2004) et après (par moi cette année) la restauration !
(Samarcande, juin 2011)
00:27 Publié dans ouzbékistan, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : balade ouzbéke
17/08/2011
Le Gur Emir à Samarcande
(Samarcande, Ouzbékistan, juin 2011)
A l’origine s’élevait en ces lieux un ensemble comprenant mosquée, madrasa et khanaka, dont la construction avait été entreprise (tout à la fin du 14éme siècle) par Mohamed Sultan.
Ce dernier, petit fils de Tamerlan et successeur au trône désigné, va malheureusement mourir au combat en 1403. Tamerlan décide alors de transformer le complexe initié par son petit fils en un mausolée digne de recevoir sa dépouille.
Deux ans plus tard, lors d’une campagne militaire en Chine Tamerlan décède à son tour.
Il sera lui aussi inhumé, pour des raisons "politiques", dans ce même mausolée, alors qu’il souhaitait reposer dans à sa ville natale de Shahrisabz (il avait d’ailleurs déjà prévu une crypte à cet effet !)
Le Mausolée va alors devenir "Gur Emir" , le Tombeau du Souverain, et servir par la suite de caveau familial à une partie de la dynastie timouride (dont Oulourgh Beg, qui repose lui aussi entre ces murs…)
Sous la coupole (15 m de diamètre et 13 m de hauteur) et dans le reste du bâtiment, aucun espace n’a semble-t-il été épargné ! C’est une débauche de marbre, de jade, de lapis lazuli et d’onyx, de sourates en papier mâché et doré, de muqarnas (stalactites) en stuc peint, de motifs géométriques et floraux ou l’or et le bleu dominent.
Un improbable lustre vénitien ajoute au baroque du lieu.
Les stèles que nous découvrons sous le dôme sont en réalité des cénotaphes : les dépouilles des timourides sont en fait inhumées juste au-dessous, dans une modeste crypte.
Au centre, Le grand bloc en néphrite (sorte de jade vert foncé) correspond à la sépulture de Tamerlan.
(Samarcande, Ouzbékistan, juin 2011)
08:00 Publié dans ouzbékistan, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : balade ouzbéke
10/08/2011
La Mosquée Bibi Khanum à Samarcande
La Mosquée telle qu'on la découvre depuis la Rue Tachkent, en venant du Régistan. Le dôme sud est actuellement en restauration...
Le portail d'entrée, haut de 35 mètres
(Samarcande, Ouzbékistan, juin 2011)
Le portail de la mosquée principale
Tamerlan rentrait d’une campagne en Inde (il venait accessoirement de raser New Delhi !), quand il s’attela de la réalisation d’une mosquée dont la splendeur surpasserait tout ce qui existait alors ! De son voyage il avait rapporté de nouvelles idées, comme l’usage de la pierre en appoint aux briques cuites ou crues traditionnellement utilisées en Asie centrale.
Les travaux de la Mosquée Bibi Khanum (du nom d’une épouse de Tamerlan) ou "Mosquée du Vendredi" démarrèrent en 1399.
Les architectes et les artisans venus des quatre coins de l’empire furent secondés par des dizaines d’éléphants chargés de mouvoir les énormes blocs de pierre.
Achevé vers 1404, le complexe comptait deux portails de 40 mètres de haut flanqués de quatre minarets encore plus élevés, deux mosquées latérales en plus de la principale et quatre galeries pavées de marbre. Ces dernières étaient protégées par 400 coupoles, elles-mêmes soutenues par 400 colonnes ! Aux angles de l’immense cour intérieure (plus de 100m de côté) s’élevaient quatre autres minarets…
Le centre de la cour est toujours occupé par le lutrin monumental (en marbre, évidemment !) qui soutenait pendant les offices le Coran d'Othman.
Ce coran « géant » (plus de 1000 pages et 80kg) est considéré comme la plus ancienne copie manuscrite du Livre sacré et se trouve aujourd’hui à Tachkent…
Le monument s’est dégradé rapidement… dés la fin de sa construction, probablement trop hâtive ! Les architectes ne possédaient sans doute pas non plus les techniques nécessaires pour répondre aux souhaits mégalos de l’empereur.
La restauration a rendu à l’ensemble, vu de l’extérieur, un semblant de majesté, dont on profite nonchalamment à l’ombre des muriers blancs. Les parties intérieures sont-elles, par contre, encore largement en ruine…
Les entrées de la grande mosquée sont latérales alors qu'un immense moucharabieh occulte la principale. De nombreuses années seront nécessaires à une éventuelle restauration...
(Samarcande, Ouzbékistan, juin 2011)
08:06 Publié dans ouzbékistan, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : balade ouzbéke
07/08/2011
La Place du Régistan de Samarcande
Avec le recul, je me souviens avoir été plutôt déçu par ma visite au Régistan.
Il y eu d'abord la découverte de ces gradins verts, installés là pour le spectacle "son et lumière", qui cassaient grave la magie du lieu. Peut-être faisait-il trop chaud, peut-être aussi que le guide, rongé par des soucis personnels, était-il moins disponible.
Je n'ai pas non plus apprécié la guichetière acariâtre, ni le flic ripou qui cherchait des pigeons pour monter au sommet des minarets. Je n'ai pas aimé tout ces vendeurs qui envahissaient les anciennes cellules.
Une lumière trop forte à décourager le gentil photographe et une visite sur les chapeaux de roue ont fait le reste...
Avec le recul, je me dis que j'aurais mieux fait de prendre un peu sur moi et mieux profiter de cet ensemble exceptionnel.
Le Régistan est "La place" d'Ouzbékistan. Au 13éme siècle, Gengis Khan ayant rasé Afrasyab sur la colline voisine, les habitants concentrèrent alors leurs activités autour de cette place. Tamerlan en fera le centre de sa capitale. Elle est alors principalement un lieu de commerce, mais aussi d'exécutions (ces derniéres nécessitant pas mal de sable pour éponger le sang des suppliciés : Régistan signifie sable !)
Une fois de plus c'est Oulough Begh, le petit fils de Tamerlan, qui va profondément modifier la place et (presque) lui donner son aspect comtemporain. Il décide de construire (vers 1417) une madrasa, une khanaka, un caravansérail et une mosquée. Cet ensemble va devenir la plus grande université de toute l'Asie centrale, où plus d'une centaine d'élèves viendront étudier, outre le Coran, les mathématiques, l'astrologie, la philosophie et la littérature, ...voire la poésie.
Cette ouverture, un brin excessive au regard des tenants de l'orthodoxie musulmane, lui coûtera (par la main de son propre fils) la mort !
Samarcande s'assoupit à nouveau et le pouvoir repassa à sa rivale Boukhara.
Au 17ème siècle (soit deux siècles plus tard) un nouveau gouverneur décide alors d'entreprendre de grands travaux. Entre 1619 et 1635 il va raser la Khanaka d'Oulough Begh et la remplacer par une nouvelle madrasa : Chir Dor. L'ancien caravensérail disparaît lui aussi à son tour, pour laisser place à la magnifique mosquée Tilla Kari.
Il y 60 ans, la place du Régistan était encore le coeur grouillant de la ville. Aujourd'hui, les vastes jardins qui l'entourent, la réduise à son rôle, somme toute éminent, de magnifique vestige historique...
La madrasa d'Oulough Begh est le monument le plus ancien de la place. Erigée entre 1417 et 1420, elle est réputée pour son portail orné de majoliques qui rappellent les étoiles et la voûte céleste : Oulourgh Begh était aussi un très grand astronome !
On reconnaît la mosquée Tilla Kari (1646-1649) à sa spendide coupole et à ses nombreuses cellules donnant vers l'extérieur. Elle n'a pas de grands minarets comme ses voisines...
Le dôme de la mosquée Tilla Kari
L'intérieur du Dôme
(Régistan, Samarcande, juin 2011)
La madrasa Chir Dor (1619-1635) est surtout fameuse pour son portail orné de tigres-lions couleur de feu et portant le soleil ! Bien que les pouvoirs succéssifs aient toujours su mêler harmonieusement les différentes influences religieuses et composer avec les règles islamiques de non-représentation, la légende raconte que ce (trop) grand écart fut toutefois fatal à l'architecte !
La madrasa Chir Dor (qui signifie : qui porte le lion) est également dotée de deux ravissantes petites coupoles cannelées...
Les trois monuments souffrent de remontées salines de la nappe phréatique, de régulières secousses telluriques et de décollement des décorations. La restauration y est donc permanente.
(Régistan, Samarcande, juin 2011)
14:34 Publié dans ouzbékistan, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : balade ouzbéke
05/08/2011
Samarcande la mythique (présentation)
Amoureux devant Shah-I-Zinda
(Samarcande, Ouzbékistan, juin 2011)
Aménagements de l'ère soviétique
La toute neuve Rue Taschkent, piétonne (dotée de mini-bus électriques) et un peu froide, mène du Régistan à la mosquée Bibi Khanum.
Samarcande, symbole de la magie et du rayonnement de l'Orient, dont le nom évocateur a inspiré des générations de voyageurs et d'écrivains (dont bien sûr Amin Maalouf en 1989), est à la fois l’incarnation de la puissance et du faste timouride (cf : de Tamerlan), et l’une des plus fameuse cité au cœur de l’antique Route de la soie...
Si son histoire « connue » remonte au 7ème siècle av JC (, ce qui en fait l'une des plus ancienne cité au monde), l’homme s’est installé là depuis bien plus longtemps. On a en effet retrouvé sur la colline d’Afrasyab (l’antique « berceau » de Samarcande ) des silex du paléolithique).
Durant des siècles, comme dans le reste de l’Ouzbékistan, la ville a été tour à tour conquise par les macédoniens d’Alexandre, par les arabes, les perses, les moghols, etc ...
Samarcande brilla une première fois du 8 au 11ème siècle, sous l’impulsion de la conquête arabe puis de la domination des perses Samanides.
En 1220, la cité est rasée (comme d’habitude !) par Gengis Khan.
En1369, elle devient la capitale de l’empire timouride. Tamerlan le guerrier conquérant et ses successeurs n’auront de cesse alors de la parer de monuments plus majestueux les uns que les autres. C’est au 14 et 15ème siècle qu’elle connaîtra son second âge d’or.
Aujourd'hui, les grandes artères construites par les soviétiques, ainsi que les dégagements d’espaces autour des monuments (gagnés au prix de quartiers sauvagement rasés ou tout simplement cachés derrière de hauts murs) ôtent beaucoup de vie, de charme et donc d’authenticité à la cité.
Malgré tout, les chefs d’œuvres de l’époque timouride, largement restaurés, nous permettent de rêver encore, à l’ombre des coupoles bleues ou la fraîcheur des mausolées, à la splendeur passée de Samarcande.
Des 300 monuments anciens que compte la ville (qui est bien entendu inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2001) quatre ensembles majeurs se distinguent :
- la merveilleuse Place du Régistan
- l'imposante Mosquée Bibi Khanum
- et l’étonnante nécropole Shah-i-Zinda.
Vous les découvrirez dans les prochains posts…
Les minarets du Régistan sont tous un peu bancals !
Un rafraîchissement bon marché : de la glace râpée et aromatisée avec un peu de sirop... ...touriste s'abstenir :)
De nombreuses maisons à travers la ville sont réhabilitées avec soins.
Comme la plupart des maisons de Samarcande, notre hôtel se cache derrière de hauts murs. Une fois à l'intérieur, on découvre un vaste espace, souvent planté d'arbre, et différents escaliers et balcons qui mènent aux pièces de repos.
Si la cour de notre hôtel est particuliérement décorée d'antiquités (une lubie du patron!), on y retrouve comme partout ces fameux meubles qui servent à la fois, suivant l'heure, à manger, se reposer, ou dormir durant les fortes chaleurs.
(Samarcande, Ouzbékistan, juin 2011)
18:27 Publié dans ouzbékistan, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : balade ouzbéke
26/07/2011
De la banquise plein la tête !
Il existe des moments un peu hors du temps. Comme celui que je vis ce soir...
Changer si vite de monde à quelque chose de brutal et déroutant !
(Baie de Longyearbyen, Spizberg, Océan Arctique, 26 juillet 2011)
Si la photo du post précédent était issue du Net, celle que vous découvrez à présent a été prise par mes soins ce matin, moins d'une heure avant d'embarquer pour l'avion qui me ramenait à Paris !
Avion que j'ai d'ailleurs eu la chance de prendre dans les temps, car la banquise ayant fait durant la nuit le siège du village (et donc du petit aéroport) de Longyearbyen, il a fallu tout le professionnalisme du capitaine pour nous mener à bon "port" ;)
Il y aura bientôt des tas de photos : des glaciers, de la banquise, de la toundra, des oiseaux, des phoques, des morses, des rennes... et des ours polaires bien sûr !
Mais je vais à présent profiter un peu de la nuit qui tombe sur Paris, après avoir vécu ces dernières 250 heures sous l'unique lumière du jour !
21:08 Publié dans photos, spitzberg, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le tour du spitzberg
16/07/2011
Cap au Nord...
photo du Net
(Si tout se passe bien, j'embarque demain...)
Après la chaleur des steppes, je pars pour quelques jours goûter à la fraîcheur du Svalbard !
Rendez-vous début août pour les derniers posts sur l'Ouzbékistan...
00:04 Publié dans photos, spitzberg, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)
12/03/2011
Centro Habana et Velado
Le Capitole est assurément l'un des bâtiments les plus imposant de la Havane, avec des dimensions peu ou prou équivalentes à celle du Capitole "américain". Sa coupole culmine à 92 mètres. (en découvrir plus...)
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
Personne ne peut prétendre visiter La Havane en deux jours. Le touriste lambda, tel votre serviteur, se contentera généralement de "survoler" cette ville de plus de 2 millions d'habitants, en privilégiant bien sûr la découverte de la Vieille Havane.
Bien souvent, c'est en bus (ou en taxi) que l'on parcourt le Centro Habana et le Velado, ou que l'on se rend (arrêt obligé) sur la Place de la Révolution.
Avec un Malecon qui s'étend sur plus de cinq kilomètres, on imagine bien que rares sont les curieux prêts à tenter l'aventure au delà du centre historique, dèjà si riche.
Peu de tours opérateur incluent d'ailleurs dans leur programme la visite du Cimetière Colon, plus grand que le Père Lachaise (on le visite en vélo ou en Coco taxi !) et surtout l'un des plus riches d'Amérique...
Les touristes poussent rarement leurs pas au delà de la porte monumentale qui marque l'entrée du quartier chinois (Bario Chino). Il faut dire qu'ils viennent plus à Cuba pour les Mojitos que pour le canard laqué...
Le Théatre National de La Havane
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
Le Granma, exposé au musée de la Révolution, est le yacht sur lequel les frères Castro et Le Che, à la tête de leur petite troupe, débarquèrent sur l'île en 1956.
Le Paseo del Prado (ou Paseo Marti) qui va du Malecon au Capitole, sépare la Vieille Havane du reste de la ville. C'est à la fois une avenue et une agréable promenade, bordée de palais du 19ème siècle souvent reconvertis en hôtels de luxe.
Au bout du Malecon, la Havane "moderne".
Au milieu de l'image l'immeuble FOCSA (123 mètres de haut et qui date de 1956) surplomble le fameux Hôtel National construit en 1930.
En fait, pour être clair, on peut dire qu'aucun bâtiment d'envergure n'a été édifié à Cuba depuis la révolution castriste de 1959 !
L'Hôtel National
La Plaza de la Revolucion, l'un des lieux particulièrement symboliques de la capitale, n'a en fait que peu d'intérêt.
Le Mémorial José Marti domine de ces 109 mètres l'immense place de 72000m² qui conserve le souvenir des fameux discours fleuve du Leader Maximo. Au Nord de la place, on découvre le Ministère des Communications (à droite) et l'effigie de Camille Cienfuegos.
A gauche, accroché au mur du Ministère de l'Intérieur, l'éternel portrait du Che...
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
14:22 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage à cuba
07/03/2011
La Habana Vieja
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
La Plaza Vieja (vieille place) est paradoxalement la place la plus "ripolinée" de La Habana Vieja (la Vieille Havane).
Avec ses façades aux styles variés (dont certaines remontent au 16ème siècle), et depuis que les grilles qui entouraient le bassin ont été ôtées, elle est sans doute l'ensemble architectural le plus élégant de La Havane...
Selon une coutume cubaine (que l'on retrouve aussi dans d'autre pays d'Amérique Latine, comme par exemple au Mexique), une jeune fille devient femme à l’âge de 15 ans.
Le jour de cet anniversaire, les parents donnent une fête où sont invités famille et amis. Pour l'occasion, l'interessée est bien sûr vêtue d’une magnifique robe, maquillée et très abondamment photographiée. Cette tradition "imposée" est souvent ruineuse pour les familles les plus modestes...
Au bout de la rue Brasil, on aperçoit le Capitole
Le Castillo de la Real Fuerza, qui se trouve au Nord de la Plaza de Armas, est l'un des bâtiments en pierre les plus anciens de Cuba. La sculpture en bronze que l'on aperçoit (à peine) en haut de la tour de guet, est l'emblème de la capitale ; on le retrouve sur chaque étiquette du "rhum national" dont le musée se trouve bien évidemment à La Havane...
Toujours sur la Plaza de Armas, on trouve l'ancien Palais des comtes de Santovenia (ci-dessus), qui a été transformé en Hôtel de luxe (le Santa Isabel), ainsi que le Palais de style baroque des Capitaines Généraux (ci-dessous) dont la cour abrite une statue de Christophe Colomb.
La plaza de Armas, qui est aussi l'un des rares square de la Vieille-Ville, est réputée pour ses bouquinistes qui attendent le pigeon le touriste sous le couvert des frondaisons...
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
La Cathédrale baroque de la-Vierge-Marie-de-l'Immaculée-Conception (construite à partir de 1748) domine la Place de ... la Cathédrale !
Elle abrita jusqu'à l'Indépendance de 1898 les cendres de Christophe Colomb.
Bien que la plupart des musiciens rencontrés ici et là soient évidemment à la recherche de quelques CUC (peso convertible cubain), cette photo prouve néanmoins que la musique et la danse font intrinsèquement partie de la vie quotidienne.
Et ce n'est pas cette mamie qui me dira le contraire !
La Havane garde jalousement le souvenir d'Hemmingway, qui vécu à Cuba plusieurs années. Sa chambre à l'Hôtel Ambos est devenue un mini musée, alors que ses deux bars favoris Le Floridita (et son fameux Daïquiri) et la Bodeguita del Medio (qui a crée le non moins fameux Mojito en 1942 !) surfent allègrement sur cette vague nostalgique...
Si vous êtes seul, vous pourrez toujours allez taper la causette avec Ernest au Floridita. Il est toujours d'égale humeur...
Pour terminer ce tour succinct de la Habana Vieja, voici enfin la large Place Saint-François-d'Assise, sa basilique et son couvent.
Toujours sur la place, le terminal maritime (à droite) où accostent les bateaux de croisière qui sillonnent la Mer des Caraïbes.
A quelques trois cent mètres plus au sud, juste à côté du Musée Havana Club, on découvre l'église orthodoxe russe. Bien que très jolie, elle détonne pourtant un peu dans le paysage !
En face de la Vieille-Ville, le Castillo del Morro avait pour mission de protéger la passe qui mène à la Baie.
19:58 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage à cuba