27/06/2011
Juste une mise au point...
(Dôme principal, en partie restauré, de la mosquée Bibi Khanum à Samarkand ; et l'intérieur de ce même dôme, en attente de restauration...)
A regarder de près (ou de loin) les bâtiments que vous allez découvrir au fil de ces posts, se pose évidemment la question de leur "authenticité". Je ne vous cacherais pas qu'une grande partie d'entre eux a été restaurée, parfois très lourdement (et récemment, comme khiva à la fin des années 90 ; -récit d'un voyageur en 1997-).
Des spécialistes, très sévères, dénoncent d'ailleurs ces restaurations parfois trop sauvages (comme ici où là).
La madrassa Abdulha Khan, qui date de 1588, se situe un peu à l'extérieur du centre ville historique de Boukhara. Pour notre plus grand bonheur, elle n'a toujours pas été livrée aux restaurateurs...
Quoiqu'il en soit, admettons :
- que seuls de très rares monuments ont survécu au passage des Mongols au 13ème siècle.
- que les madrassas (écoles), mosquées, caravansérails et autres palais que nous découvrons aujourd'hui ont été construits entre le 14ème siècle et le début du 19ème siècle.
- que, comme ces ensembles architecturaux ont peu ou prou les mêmes plans, il est assez difficile pour le profane d'en estimer l'époque de construction.
- que la brique et la céramique ne sont pas les matériaux les plus résistants face aux âpres conditions climatiques de ces contrées.
- que la région à eu, en un demi millénaire, son lot de tremblements de terre (la capitaleTashkent fut totalement rasée en 1966 !)
- que nombre de ces monuments (surtout les plus imposants) étaient dans un état de ruine avancée au début du 20ème siècle
- que les restaurations, commencées sous les soviètiques, se poursuivent encore de nos jours.
- que seul un spécialiste peut aujourd'hui déterminer avec certitude les (rares) parties authentiques d'un monument, sachant que ce dernier a souvent été modifié au cours des siècles. (D'ailleurs, certains bâtiments pas très bien restaurés il y a seulement quelques dizaines d'années parraissent déjà décatis (!)
- qu'évidemment (et j'allais dire de fait) les guides brodent pas mal devant l'ampleur de toutes ces modifications, et peinent un peu à dater ce qu'ils nous montrent. Il leur faudrait parfois revenir aux fondamentaux !
- que ce qui nous est donné de voir à présent, même si l'on peut parfois reprocher ces restaurations un brin clinquante et tape-à-l'oeil, nous renseigne utilement à la fois sur l'usage des bâtiments et sur la disposition de ses derniers dans les villes (il nous offre donc une juste idée de la vie dans la cité). Enfin, et surtout, on peut admirer les innovations, les prouesses techniques et décoratives qui poussaient chaque cacique à toujours construire plus haut et plus beau que son prédecesseur !
J'ai visité tellement de ruines "informe" à travers le monde que j'ai réellement pris plaisir à découvrir ces monuments réhabilités et plein d'allure...
(Ruine à restaurer... ou restauration déjà en ruine ???)
19:31 Publié dans ouzbékistan, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : balade ouzbèke
26/06/2011
Khiva
(Khiva, Ouzbékistan, juin 2011)
C'est par Khiva, capitale de la région du Khorzhem, que nous commencerons ce voyage...
Khiva est l'une des trois villes historiques ousbèkes les plus visitées par les curieux de passage. Mais, en raison de son éloignement de la capitale (Tachkent se trouve à 720km), elle l'est toutefois un peu moins que ses consoeurs Boukhara et Samarcande.
Cette citée d'environ 50 000 habitants, située au sud-ouest de l'Ouzbékistan (et à moins de 10km de la frontière turkmène !) est surtout réputée pour sa petite ville à l'intérieure de la grande : Une citadelle de 650 mètres sur 400, protégée depuis le Xème siècle par une enceinte en briques de terre crue, et inlassablement reconstruite depuis : C'est l'Itchan Kala.
Plan de l'Itchan Kala, en céramique, à l'entrée de la ville
Vue de l'Itchan Kala depuis le haut du minaret Islam Khodja
Les remparts en briques crues
Khiva était la dernière ville que traversaient les caravanes qui avaient choisi de traverser le désert afin de rallier Ispahan.
Le Kalta Minor (ou minaret court) est à l'évidence le monument qui symbolise Khiva. Construit autour de 1850, seuls 26 des premiers mètres de ce qui devait être le plus grand minaret du monde musulman ont été construits. Le monument de 14m de diamètres, devait s'élever à plus de 70m de hauteur !!!
Le Kalta Minor et la porte de la madrassa Amin Khan
Etrange point de vue où la base du minaret ressemble à un bord de mer...
Cette vieille dame vient chercher un peu d'eau directement dans un égout de la ville. J'ai vérifié ultérieurement : Il y avait bien là un robinet...d'eau potable !!!
Le dôme du Mausaulée Pakhlavan-Mahmoud et le minaret Islam Khodja
Du haut de ses 45m, le minaret Islam Khodja est le point culminant de la ville. il date de 1910.
(Khiva, Ouzbékistan, juin 2011)
La grande place devant la citadelle Kounia Ark
(le minaret de la mosquée Juma)
C'est un vrai plaisir que de parcourir et se perdre, si tant est que cela soit possible!, dans ces ruelles préservées où une cinquantaine de "monuments" et moins de 300 maisons particulières, en briques ou en pisé, offrent une vision assez réaliste de la ville primitive.
L'espace, réservé presque exclusivement aux rares piétons ainsi que l'inexistence de panneaux disgracieux, offre une impression de quiétude et, disons le, d'une certaine authenticité.
Seules quelques échoppes et étals nous rappellent que le touriste reste ici le roi !
L'Itchan Kala est inscrit depuis 1990 sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco.
La madrassa Muhamad Rahima Khan, qui date de 1871
L'entrée du mausolée Pakhlavan Mahmud
(Khiva, Ouzbékistan, juin 2011)
Site officiel de la ville de Khiva (et en français, s'il vous plait !)
01:31 Publié dans ouzbékistan, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : balade ouzbèke, khiva
23/06/2011
Ouzbékistan : Histoire courte
Si j'ai décidé de faire court, c'est justement parce que l'histoire de l'Ouzbékistan est complexe, et qu'il est assez ardu de s'y retrouver !
En effet, depuis l'antiquité, de nombreux peuples conquérants ont eu des visées sur cette région du monde, à commencer par les troupes de Cyrus II le Grand, fondateur de l'empire Perse au VIème siécle av JC.
Suivirent les Macédoniens d'Alexandre le Grand, les Chinois, les Scythes, les Parthes, les Perses (de nouveau!), les Huns, les Turcs, les Arabes et les Mongols menés par Gengis Khan...
De tous ces peuples, ce sont sans nul doute les Arabes qui ont laissés les traces les plus concrètes de leur passage, tant au niveau des savoirs que de l'art et de la culture.
Ils ont aussi, bien évidemment, introduit l'Islam...
Puis ce fut au tour de Tamerlan (Timur Lang), un enfant du pays né près de Samarcande au XIVème siècle, de bâtir son immense empire entre l'Inde à la Turquie.
L'Empire Timouride ne survivra pas longtemps à son fondateur, mais le XVème siècle restera, grâce à Timur et à ses premiers successeurs, celui de l'âge d'or de l'Ouzbékistan.
(La Route -principale- de la soie, allait d'Antioche en Turquie à Xi-an en Chine. Dans le cercle bleu, l'actuel Ouzbékistan et les villes de Boukhara et de Samarcande)
On ne peut évidemment pas parler de l'Ouzbékistan sans évoquer la célèbre "Route de la soie" qui fut, dés le IIème siècle avant JC et jusqu'au XVème siècle, le seul et unique lien entre l'Orient et l'Occident.
Les caravanes, transportant la soie, l'ambre, la laque, la porcelaine, les épices, le corail et mille autres choses, traversèrent durant des siècles cette région du Monde dont Boukhara et Samarcande furent les haltes incontournables, sûres et propices à tous les commerces.
La route de la soie fut également un vecteur de métissage, de propagation des savoirs et des religions ainsi que la voie de diffusion des inventions chinoises : La boussole, la poudre à canon, le papier-monnaie ou bien encore l'imprimerie...
Ces routes caravanières perdront vite de leur importance avec l'essor de la navigation et de la découverte par les Espagnols et les Portugais de nouvelles routes maritimes vers l'Inde et l’Extrême orient...
***
Les Russes, qui s'installèrent durablement en Asie Centrale dès la fin du XIXème siècle, sont à l'origine des frontières actuelles.
La République socialiste soviétique d'Ouzbékistan retrouva son indépendance, de fait, à l'issue de l'éclatement de l'URSS en 1990.
07:19 Publié dans ouzbékistan, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : balade ouzbéke
21/06/2011
Ouzbékistan : Point géo
Comme il s'agit là d'un pays généralement moins connu du "grand public", je trouvais légitime d'en faire une mini-présentation.
L'Ouzbékistan est donc au centre de ce que l'on appelle "l'Asie centrale", qui se compose essentiellement des pays dont le nom se termine en "...stan".
La République Ouzbek, qui a pour capitale Tachkent, est d'ailleurs frontalière avec 5 d'entre eux ! (voir carte ci dessous)
Le pays, grand comme (à peu près) la France, est globalement composé de steppes et de plaines à l'ouest et de reliefs plus montagneux à l'est. Il compte environ 30 millions d'habitants.
L'Ouzbékistan, riche de cultures (dont le coton) et d'élévage, posséde également d'importantes ressources minières.
Il s'ouvre doucement au tourisme...
Quand au climat, c'est un bel exemple de celui que l'on nomme "continental" : Généralement sec, mais avec des températures oscillant suivant les régions entre -40° l'hiver et +55° l'été.
L'Ouzbékistan a "gagné" son indépendance en 1991, lors de l'éclatement de l'Union Soviétique.
Islom Karimov, ancien Secrétaire général du Parti Communiste, en a été le premier président. Il s'accroche depuis lors au pouvoir, d'une manière très moyennement démocratique...
20:50 Publié dans ouzbékistan, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : balade ouzbéke
12/03/2011
Centro Habana et Velado
Le Capitole est assurément l'un des bâtiments les plus imposant de la Havane, avec des dimensions peu ou prou équivalentes à celle du Capitole "américain". Sa coupole culmine à 92 mètres. (en découvrir plus...)
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
Personne ne peut prétendre visiter La Havane en deux jours. Le touriste lambda, tel votre serviteur, se contentera généralement de "survoler" cette ville de plus de 2 millions d'habitants, en privilégiant bien sûr la découverte de la Vieille Havane.
Bien souvent, c'est en bus (ou en taxi) que l'on parcourt le Centro Habana et le Velado, ou que l'on se rend (arrêt obligé) sur la Place de la Révolution.
Avec un Malecon qui s'étend sur plus de cinq kilomètres, on imagine bien que rares sont les curieux prêts à tenter l'aventure au delà du centre historique, dèjà si riche.
Peu de tours opérateur incluent d'ailleurs dans leur programme la visite du Cimetière Colon, plus grand que le Père Lachaise (on le visite en vélo ou en Coco taxi !) et surtout l'un des plus riches d'Amérique...
Les touristes poussent rarement leurs pas au delà de la porte monumentale qui marque l'entrée du quartier chinois (Bario Chino). Il faut dire qu'ils viennent plus à Cuba pour les Mojitos que pour le canard laqué...
Le Théatre National de La Havane
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
Le Granma, exposé au musée de la Révolution, est le yacht sur lequel les frères Castro et Le Che, à la tête de leur petite troupe, débarquèrent sur l'île en 1956.
Le Paseo del Prado (ou Paseo Marti) qui va du Malecon au Capitole, sépare la Vieille Havane du reste de la ville. C'est à la fois une avenue et une agréable promenade, bordée de palais du 19ème siècle souvent reconvertis en hôtels de luxe.
Au bout du Malecon, la Havane "moderne".
Au milieu de l'image l'immeuble FOCSA (123 mètres de haut et qui date de 1956) surplomble le fameux Hôtel National construit en 1930.
En fait, pour être clair, on peut dire qu'aucun bâtiment d'envergure n'a été édifié à Cuba depuis la révolution castriste de 1959 !
L'Hôtel National
La Plaza de la Revolucion, l'un des lieux particulièrement symboliques de la capitale, n'a en fait que peu d'intérêt.
Le Mémorial José Marti domine de ces 109 mètres l'immense place de 72000m² qui conserve le souvenir des fameux discours fleuve du Leader Maximo. Au Nord de la place, on découvre le Ministère des Communications (à droite) et l'effigie de Camille Cienfuegos.
A gauche, accroché au mur du Ministère de l'Intérieur, l'éternel portrait du Che...
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
14:22 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage à cuba
07/03/2011
La Habana Vieja
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
La Plaza Vieja (vieille place) est paradoxalement la place la plus "ripolinée" de La Habana Vieja (la Vieille Havane).
Avec ses façades aux styles variés (dont certaines remontent au 16ème siècle), et depuis que les grilles qui entouraient le bassin ont été ôtées, elle est sans doute l'ensemble architectural le plus élégant de La Havane...
Selon une coutume cubaine (que l'on retrouve aussi dans d'autre pays d'Amérique Latine, comme par exemple au Mexique), une jeune fille devient femme à l’âge de 15 ans.
Le jour de cet anniversaire, les parents donnent une fête où sont invités famille et amis. Pour l'occasion, l'interessée est bien sûr vêtue d’une magnifique robe, maquillée et très abondamment photographiée. Cette tradition "imposée" est souvent ruineuse pour les familles les plus modestes...
Au bout de la rue Brasil, on aperçoit le Capitole
Le Castillo de la Real Fuerza, qui se trouve au Nord de la Plaza de Armas, est l'un des bâtiments en pierre les plus anciens de Cuba. La sculpture en bronze que l'on aperçoit (à peine) en haut de la tour de guet, est l'emblème de la capitale ; on le retrouve sur chaque étiquette du "rhum national" dont le musée se trouve bien évidemment à La Havane...
Toujours sur la Plaza de Armas, on trouve l'ancien Palais des comtes de Santovenia (ci-dessus), qui a été transformé en Hôtel de luxe (le Santa Isabel), ainsi que le Palais de style baroque des Capitaines Généraux (ci-dessous) dont la cour abrite une statue de Christophe Colomb.
La plaza de Armas, qui est aussi l'un des rares square de la Vieille-Ville, est réputée pour ses bouquinistes qui attendent le pigeon le touriste sous le couvert des frondaisons...
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
La Cathédrale baroque de la-Vierge-Marie-de-l'Immaculée-Conception (construite à partir de 1748) domine la Place de ... la Cathédrale !
Elle abrita jusqu'à l'Indépendance de 1898 les cendres de Christophe Colomb.
Bien que la plupart des musiciens rencontrés ici et là soient évidemment à la recherche de quelques CUC (peso convertible cubain), cette photo prouve néanmoins que la musique et la danse font intrinsèquement partie de la vie quotidienne.
Et ce n'est pas cette mamie qui me dira le contraire !
La Havane garde jalousement le souvenir d'Hemmingway, qui vécu à Cuba plusieurs années. Sa chambre à l'Hôtel Ambos est devenue un mini musée, alors que ses deux bars favoris Le Floridita (et son fameux Daïquiri) et la Bodeguita del Medio (qui a crée le non moins fameux Mojito en 1942 !) surfent allègrement sur cette vague nostalgique...
Si vous êtes seul, vous pourrez toujours allez taper la causette avec Ernest au Floridita. Il est toujours d'égale humeur...
Pour terminer ce tour succinct de la Habana Vieja, voici enfin la large Place Saint-François-d'Assise, sa basilique et son couvent.
Toujours sur la place, le terminal maritime (à droite) où accostent les bateaux de croisière qui sillonnent la Mer des Caraïbes.
A quelques trois cent mètres plus au sud, juste à côté du Musée Havana Club, on découvre l'église orthodoxe russe. Bien que très jolie, elle détonne pourtant un peu dans le paysage !
En face de la Vieille-Ville, le Castillo del Morro avait pour mission de protéger la passe qui mène à la Baie.
19:58 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage à cuba
05/03/2011
La Havane aux deux visages
"Hier belle et dépravée, aujourd'hui meurtrie et déchue, La Havane est éternelle.
Ridée, maquillée, reconstruite, replâtrée, rongée par le sel, secouée par les ouragans, ballottée par l'Histoire, elle se dresse comme un défi aux avant-postes des Caraïbes, adressant un clin d'oeil au tumultueux détroit de Floride..."
J'ai trouvé cette phrase sur le Net et je trouve qu'elle résume assez bien ce que j'ai ressenti en arrivant dans la capitale !
Après avoir parcouru l'île d'Est en Ouest (en privilégiant les endroits plutôt sauvages, ou à tout le moins "provinciaux"), la découverte en fin de séjour de la "grande ville" devait presque inévitablement me causer quelques déceptions : J'ai vite trouvé qu'il y avait beaucoup de monde (et trop de touristes !), beaucoup de voitures (et donc plus de bruit et de pollution), et que la ville paraissait brouillonne et assez sale...
Il faut dire qu'avec plus de deux millions d'habitants, La Havane est de loin la plus grande ville du pays (loin devant la seconde, Santiago, et ses 538 000 habitants). A elle seule, la capitale englouti 20% de la population de l'île ! Elle draine aussi une population plus cosmopolite, et de fait, également, une minorité de personnes plus ou moins déracinées...
C'est probablement à La Havane que le "touriste" est le plus "sollicité"...
A l'image du Malecon, le long boulevard qui borde la mer, la cité semble souffrir d'un cruel manque de moyen. On perçoit malgré tout une réelle politique de réhabilitation (surtout dans les quartiers de la Vieille-Ville classée par l'Unesco) mais qui reste évidemment dépendante d'une crise économique peut-être encore plus douloureuse ici qu'ailleurs.
Si des places pimpantes sont parfois reliées entres elles par des rues décrépites, le choix semble avoir été fait de démolir "a minima", et patiemment restaurer les vestiges, et donc la mémoire, de la plus grande ville de toutes les Caraïbes.
Il faudra encore quelques années avant d'en apprécier pleinement le résultat...
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01/03/2011
L'Orquideario de Soroa
Pour vous faire patienter, et en attendant les prochains (et derniers) posts sur La Havane, voici quelques clichés des quelques 750 espèces d'orchidées qu'abriterait le jardin botanique de Soroa...
(Cuba, décembre 2010)
20:24 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage à cuba
25/02/2011
Les plages de Maria la Gorda
(Cuba, décembre 2010)
Avant de découvrir La Havane (étaple ultime de ce voyage), nous passerons deux petits jours à l'extrème ouest de Cuba, sur les plages désertes de Maria La Gorda.
L'endroit est idéal pour qui cherche l'évasion : En effet, on ne trouve ici qu'un seul et unique hôtel ; quelques chambres en dur côté plage et deux dizaines de chalets en bois noyés dans la nature. Ajoutez à cela deux restaurants, un bar, le petit centre de plongée avec ces trois bateaux et vous avez fait le tour du propriétaire !
De l'hôtel, vous n'avez que l'embarras du choix pour une longue promenade : A votre droite s'offrent 50 km de plages désertiques ; à votre gauche 50 autres kilomètres, tout aussi sauvages !
La végétation à l'intérieur des terres est assez basse et très dense, et pour ce qui est des cocotiers, je les soupçonne fort (si tant est qu'on puisse soupçonner un arbre !) d'avoir été plantés à l'occasion de la création de l'hôtel...
Cet isolement qui se mérite (le premier village est à 40km à l'intérieur des terres !) vit peut-être pourtant ces dernières heures de grâce : Lors de notre passage, des dizaines d'ouvriers étaient à pied d'oeuvre pour, d'après ce que j'ai pu en juger, au minimum tripler les capacités d'accueil de la mini station !
Malgré tout, Maria la Gorda risque de rester encore pour quelques temps une sérieuse référence pour tout les amateurs de plongée sous-marine et de snorkeling (même si j'ai personnnellement trouvé notre unique sortie un brin décevante).
(Cuba, décembre 2010)
07:26 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage à cuba
22/02/2011
Pinar del Rio
(Pinar del Rio, Cuba, décembre 2010)
Les Cubains nous gratifient souvent d'un sourire ou d'un signe de la main quand nous flashons sur leur jolie voiture !
Pinar del Rio est la plus grande ville de l'ouest cubain, et la capitale de la province éponyme.
Avec ses 140 000 habitants, elle a tout pourtant d'une tranquille cité de province.
Avec un peu de recul, il n'y a pas de doute que ce sentiment de sérénité est dû en grande partie à la rareté des voitures (c'est en fait un peu comme ça depuis notre arrivée à Cuba et il n'y a qu'à La Havane que nous retrouverons une circulation dense et plutôt désagréable du fait de l'obsolescence de tout ces moteurs décennaires !)
Cette impression de quiétude est également servie par des constructions rarement hautes et souvent colorées qui bordent parfois de larges avenues plantées.
Il y a enfin ce petit quelque chose d'inhabituel qu'on ne conceptualise pas tout de suite mais qui change tout : Pas de publicité ; nulle part ; nada !
Si cette "absence" nous renvoie malheureusement à la réalité d'un marché économique souffreteux et à l'évidente difficulté de la majorité des cubains d'avoir accès aux produits de consommation les plus courants, elle montre aussi ce à quoi pourrait ressembler nos villes sans ce matraquage, chez nous organisé...
(Pinar del Rio, Cuba, décembre 2010)
...et encore un petit signe de la main !
La Cathédrale de San Rosendo se trouve à moins de 300m de la manufacture de tabac Francisco Donatién, celle que nous aurons le plaisir de visiter...
Le kitchissime Palacio Guasch fait maintenant office de Musée des sciences naturelles
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