blog - pat l'expat à Paname

De par ses dimensions (1000 hectares), cette réserve est plus proche du parc de Thoiry (150 hectares) que des autres grandes réserves africaines de plus 150000 hectares !!!

Elle a par contre l'avantage d'être située à seulement quelques kilomètres de Dakar, mais aussi sur la route qui mène au Lac Rose, au Sine-Saloum ou en Casamance... C'est donc le passage obligé de tout bon "tour operator" et ça donnera au touriste, en moins de 2 heures, une (toute) petite idée de ce que peut être un safari.

Rien à voir donc avec les spendides paysages et les centaines d'éléphants que j'avais eu la chance de découvrir en Ouganda...

Toutefois, et il ne faut pas bouder son plaisir, j'ai pu admirer pour la première fois et de très près (trop ?) des rhinocéros blanc, ainsi que des girafes qu'on ne trouve pas en Ouganda du sud !

(Réserve de Bandia, 13 décembre 2008)

Enfin de retour à la maison !

J'avais l'impression d'être parti des semaines, tant le dépaysement fût au rendez-vous.

Vous me direz, et vous aurez raison : Quand on choisi l'Afrique, c'est un peu pour ça...

J'ai encore dans la tête tant d'images, de sons et d'odeurs (à prendre ou à laisser !) qu'il me faudra quelques jours pour redescendre sur terre.

Des photos suivront, qui tenteront de rendre un peu de cette magie.

Jour de mon départ de la sérénissime : A 5h30 du matin, les sirènes de Venise se mettent à hurler.

Elles préviennent les habitants de l'imminence d'une acqua alta (montée des eaux), tout en modulant les sons pour leur en indiquer la vigueur.

Les vénitiens partent ainsi au boulot, fin prêts !

Cette petite île de la lagune, traditionnellement réputée pour ses dentelles, doit surtout son charme à ses maisons colorée et à son atmosphere toute particulière.

C'est un réel plaisir que de déambuler dans ce véritable village de pêcheur, loin du faste et de la richesse de sa pompeuse voisine. L'île étant minuscule, j'imagine qu'elle doit perdre un peu sa saveur quand vient la saison haute et ses hordes de touristes !

Clin d'oeil : Ici comme à Pise, le campanile de l'église joue avec les lois de la gravité !

Ces deux bâtiments sont le coeur même de Venise (coeur religieux et politique) depuis plus de 1000 ans. 

La construction de la première basilique fut décidée en 828, après que deux marchands vénitiens eurent ramené dans leurs bagages le corps de Saint-Marc qu'ils venaient de dérober à Alexandrie. La basilique actuelle date, elle, de 1060...

Le portail principal est surmonté des répliques des quatre fameux "chevaux de Saint-Marc", dont l'origine reste incertaine. D'aucuns avancent qu'ils auraient été fondus pour Alexandre le Grand.

Quoi qu'il en soit, ils furent rapportés de Constantinople en 1204, lors de la quatrième croisade, puis installés sur la galerie de la basilique. En 1796, lors de la Campagne d'Italie, Bonaparte les emporta à son tour. Ils tronèrent un temps sur l'Arc de triomphe du Carrousel à Paris, avant d'être repris par les Autrichiens en 1815 et rendus à Venise !

La construction du Palais des Doges commence en 1340. Les architectes vont alors réaliser un chef d'oeuvre qui n'a aucun équivalent ailleurs dans le Monde, à commencer par ce style indéfinissable, mélange d'art gothique, bysantin et arabe...

De même, la construction est en soi étonnante : Fine et ciselée vers le bas, et massive vers le haut, à l'opposé de toute "logique" à cette époque...

Je renvoie le lecteur vers l'excellent site  e-venise.com et ses pages sur la basilique Saint-Marc ou celle du Palais des Doges.

Ca fait mal au mythe, mais c'est l'époque qui veut ça ! : La plupart des monuments en restauration sont maintenant recouvert de pub à la gloire de leurs généreux mécènes.

(9 décembre 2008)

Faut juste se convaincre que ce sera encore plus beau après...

(PS : A défaut d'être passé en dessous, je serai passé en dedans : En effet, le parcours de la visite du Palais des Doges permet d'accéder par ce pont à quelques sombres cachots...)

C'est en 1201 que les autorités de Venise ordonnent aux verriers d'aller s'installer dans une autre île de la lagune, les incendies devenant trop fréquent.

Dès 1275, ces mêmes autorités interdisent l'exportation des matières premières, afin de jalousement garder les secrets de fabrication.

C'est dire l'ancienneté de cet Art !

Les productions, connues dans toute l'Europe, connurent leur apogée au XVIe et XVIIe siécle... 

On trouve à travers le gros bourg de nombreuses sculptures réalisées par des artistes contemporains qui démontrent que, malgré  les verreries de pacotilles pour touriste, on peut encore trouver des piéces d'une grand beauté.  

Après les frimats de notre "vieille" Europe (et avant les abus gastronomiques à venir), je m'en vais rejoindre pour quelques jours  la chaleur du soleil et celle du peuple sénégalais...