Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/11/2008

De d'Enfer à Denfert

A l'heure des octrois (de l'Ancien régime au 19 ème Siècle), la place d'Enfer était juste l'une des portes de la barrière des Fermiers généraux, sise entre Paris et Montrouge.

P1060249b.jpg
(Passage d'Enfer, Paris XIVème, mercredi 26 novembre)

A la mort de Pierre-Philippe Denfert-Rochereau, Franc-comtois et héros de la guerre de 1870 contre les prussiens, Bartholdi (celui de la statue de la Liberté) proposa pour cette place une (petite) réplique en bronze du monumental lion en grès rouge toujours visible à Belfort.

P1060248.jpg

La "Place d'Enfer" devint alors "Place Denfert-Rochereau".

P1060259b.jpg
(Place Denfert-Rochereau, Mercredi 26 novembre)

Le Passage d'Enfer qui se trouvait pas très loin a, lui, subsisté...

(Wiki)

20/11/2008

Musée Haut, Musée Bas, bas, bas...

429.jpgPour un "vrai" critique, il ne doit pas être aisé de parler en mal de ce "machin", au risque de se mettre à dos le Tout-Paris du cinéma et du théatre, 120 seconds rôles se partageant le premier !

(La liste des acteurs "connus" est si longue que je vous laisse le soin de la découvrir par vous-même)

Jean-Michel Ribes nous propose là un instantané de la foule des visiteurs de musées, dont vous et moi. A part quelques rares ( et parfois savoureuses) fulgurances, l'ensemble est plutôt plat et décousu. Pas d'histoire ni de scénario, juste une succession de saynétes plus ou moins drôles.

Le "peuple" des musées ainsi représenté ressemble à s'y méprendre au "peuple" des cinémas : mouton ou inculte (ou les deux !)

Ce "machin"était au départ une pièce de théatre. elle aurait du le rester. Au pire on aurait pu en faire un téléfilm, au mieux un prime time d'avant le journal télévisé (genre Un gars une fille ou Samantha oups) pour un mois de délire...

Payé 10 euros au cinéma pour voir un épisode du genre "Palace" (du même auteur), c'est plutôt désolant.

(Quant à l'apparition dans le "film" -même furtive, et réservée seulement aux initiés cultivés et parisiannistes - de C. Girard, adjoint à la culture de Delanoé, c'est tout bonnement du mauvais mélange des genres...)

(Vu le 19 novembre 2008)

19/11/2008

L'inclassable iconoclaste

prévert 2008.jpgC'était une gageure de raconter en une expo la vie de Jacques Prévert, artiste touche-à-tout : La réussite est là...

La Mairie de Paris nous propose donc (gratuitement qui plus est) un parcours thématique dans la vie de ce parisien dans l'âme.

En effet, Prévert, cet enfant du Siécle (né en 1900), étonne encore et toujours. Dans la mouvance des Surréalistes, très tôt ami de Queneau, Breton, Picasso, Giacometti, etc..., il s'épanouira d'abord (dès 1932) dans le cinéma (Carné, Renoir...) comme scénariste et dialoguiste.

Après (ou concomitament à) la sortie de nombreux chef-d'oeuvres (Quai des Brumes, Les Visiteurs du Soir, Les Enfants du Paradis..., servis par des artistes mythique : Arletty, Brasseur, Barrault, Gabin...) il se lancera dans l'écriture de recueils divers (Choses et autres, La pluie et le beau temps, Fatras... que j'ai lu, adolescent), puis dans la chanson (pour Mouloudji, Piaf, Gréco, Montand...) en laissant là encore quelques perles : Les Feuilles mortes, Barbara, etc.. Il travaillera de concert avec son ami et compositeur Vladimir Kosma.

prévert.jpg
(Expo Prévert, Hôtel de Ville de paris, 18 novembre 2008)

Puis ce sera la découverte des fameux "collages", et même les textes d'un dessin animé qui sortira sur les écrans 3 ans après sa mort (Le Roi et l'Oiseau, 1980)

Prévert fût tout au long de sa vie l'ami de nombreux photographes (Doisneau, Brassaï, Man Ray, Dora Maar...) et d'artistes (Miro, Calder, Ernst ou Chagall) avec qui il travaillera ponctuellement. Il fût également un citoyen politiquement engagé (à gauche toute, mais aussi anticlérical : Notre père qui êtes aux cieux / Restez-y / Et nous nous resterons sur la terre")

L'expo retrace tout cela (et tant d'autres choses encores) à travers des manuscrits inédits, des tirages d'époque, des extraits de films, de chansons ou d'interviews... Plein de collages également, dont certains sur des cartes postales envoyées à ses amis artistes...

Un vrai plaisir des sens !

(Site web de la Mairie de Paris) 

18/11/2008

Palais Garnier

Petite visite hier à l'Opéra de paris, que l'on dénomme "Garnier" depuis la création de son alter ego de la place de la bastille.

P1060238.jpg

P1060197.jpgC'est toujours un plaisir de se prommener dans ce haut lieu de l'Art, voulu par Napoléon III et inauguré en 1875. 

Dans une débauche de marbres, de mosaïques et de bronze, il représente la synthèse, parfois oppressante, du savoir faire des artistes de l'époque.

La coupole est interessante à double titre : D'abord pour son plafond peint par Marc Chagall, et qui a recouvert en 1964 l'oeuvre originelle (elle n'a cependant pas été détruite, la seconde toile étant accroché sous la première).

P1060206.jpg

La pièce maîtresse de la grande salle est le grand lustre de cristal. D'un poids de huit tonnes, il était à l'origine hissé à chaque représentation et disparaissait totalement sous la coupole (il est électrifié depuis 1881).

P1060223.jpg

Enfin, on peut également visité la bibliothèque (en plus des livres, on découvre de nombreuses maquettes) et un joli musée consacré principalement à la Danse...

P1060169.jpg
(Toutes les photos : 17 novembre 2008)

16/11/2008

Promenade : Varsovie d'hier et d'aujourd'hui

Varsovie est une ville attachante ; Elle parait si petite après Le Caire ou Paris.

557_5784.jpg
(Nowy Swiat, la rue "classe" de Varsovie)

Peu de chose ont changées en 4 ans, à part, comme partout (sauf au Caire), quelques nouveaux aménagements pietons (certains me rétorqueront que tout le Caire est piéton :) , et bien sûr de nouveaux buildings qui poussent un peu partout depuis une dizaine d'années et démontrent la vitalité de l'économie...

Il y a d'abord la Vieille ville, partiellement reconstruite à l'identique sur les ruines de la Seconde guerre mondiale (cela peut paraître "Disneyland" à certains : ce n'est pas le cas. Et l'on reste définitivement ébahi devant l'incroyable volonté qu'il a fallu pour parvenir à cette prouesse). La majorité des encadrements en pierre des ouvertures des rez-de-chaussée portent encore les traces du feu nourri de l'ennemi.

P1050588bn.jpg
(La place du marché de la Vieille ville, novembre 2008)

Plus rarement, certaines rues dont les immeubles était encore debout sont préservées. Ce sont maintenant des lieux de mémoire.

P1050577bb.jpg
(Une ancienne rue du Ghetto de Varsovie, novembre 2008)

Comme dans tout ses pays "satellites", l'occupant -ou presque !- soviétique a fait tracer de larges avenues et percer des places monumentales, toutes à la gloire de l'Empire...

Comme souvent aussi, le pays "choyé" recevait un Palais de la Culture, comme celui de Varsovie qui écrasa longtemps de sa hauteur et la ville et le pays tout entier !

P1060124b.jpg
(Le Palais -sovietique- de la culture et la guitare du Hard Rock Café, novembre 2008)

A côté de cela on construisit à la va vite, dès la fin de la guerre, d'infames logements pour héberger des millions de sans-abris. C'est souvent ces quartiers là que l'on rénove, en remplaçant des barres "années 60" par des tours spectaculaires.

Terrasse 2003.jpg
(Incroyable métamorphose en plein centre ville, derrière la gare centrale que vous voyez à gauche : 2003 et 2008 ; Au milieu de cet ensemble, on découvre un "toit" de verre des plus originaux !)
Terrasses 2008.jpg
(Novembre 2008)
P1060122b.jpg
(Novembre 2008)

Varsovie, c'est enfin ses vastes parcs auxquels les habitants restent profondément attachés... et où j'ai personnellement passé tant d'heures...

P1050649b_2.jpg
(Novembre 2008)
(La statue de Chopin -un polonais bien évidemment- trône dans le parc Lazienki, un des plus beau de la ville. Tous les dimanches d'été, on installe un piano au pied du monument et les promeneurs peuvent écouter gratuitement tout l'après midi des oeuvres du Maître...)

15/11/2008

Pharaonades polonaises

P1050561b.jpg
(Place du Palais de la culture, Varsovie, novembre 2008)
P1050708b.jpg
(Parc Lasienki, Varsovie, novembre 2008)

14/11/2008

Un 11 Novembre en Pologne

Pendant que les alliés commémorent l'armistice qui mit fin à la Grande guerre (signé le 11 novembre 1918 à Rhetondes), les polonais fêtent eux, en souvenir de ce même armistice, leur Indépendance...

P1060089b.jpg

La fin de ce doloureux conflit, qui fit 18 millions de victimes, signifie donc surtout pour la Pologne l'arrêt de la mainmise de la Russie sur leur pays.

Les années suivantes ne furent pourtant pas de tout repos (conflit avec la plupart de ses voisins) puis les polonais tombèrent de nouveau sous le joug de l'Allemagne, puis de la Russie, dès 1939. C'est seulement depuis 1989 que la Pologne a acquis une "véritable" et sereine indépendance...

P1060102b.jpg

Ce 11 Novembre fut conforme à ceux que j'avais déjà vécu, si ce n'est le temps superbe qui était aussi de la partie.

Les polonais sont encore très "nationalistes", dans le moins mauvais sens du terme, et cela se voit dans la rue ; Des drapeaux partout, y compris sur les balcons et les voitures de particuliers ou les taxis. Tout les scouts sont de sortie et l'on croise souvent de jeunes ados en tenues militaire...

P1060104b.jpg
(11 Novembre 2008, Nowy Swiat, Varsovie)

Ce jour est aussi l'occasion de diverses manifestations (marathon, expos, concert), qui, ajoutées aux commémorations et au ballet des voitures officielles, donnent un visage terriblement animé et joyeux à tout le centre historique de la ville.

Je n'avais jamais vu autant de polonais à la fois !  :)

13/11/2008

La petit sirène de Varsovie

Je viens de rentrer de Pologne...

Le temps fût de plus en plus ensoleillé tout au long de la semaine, pour finir avec un 11 novembre radieux...

P1050591b.jpg
(Vieille ville, novembre 2008)

Cette petite sirène serait, d'après la légende, la soeur de l'autre, celle de Copenhague !

Elle reste, sous des dehors un peu plus "guerrier", le symbole de Varsovie...

07/11/2008

Warszawa, Warsaw, Varsovie

Je suis arrivé il y a deux jours à Varsovie (capitale de la Pologne depuis 1596, Cracovie restant quant à elle la capitale historique et spirituelle de cet envoutant pays...).

 

557_5775.jpg

Je ne vous avais pas annoncé ce court voyage car je suis venu, entre autre, à l'occasion des 30 ans de Marc (il travaillait à la Mission Economique du Caire lors de mon séjour de 2001 à 2004) et que je désirais garder toutes les chances de lui faire une surprise pour sa  "birthday party" de ce soir...

557_5757.jpg

J'ai bien entendu des milliers de clichés en stock sur mes disques durs, car c'est durant ces années de Pologne que j'ai eu mes premiers appareils photos numériques...

IMG_2419b.jpg
(Photos de la Vieille Ville, 2003-2004)
J'en posterais quelques nouvelles à mon retour, quoique si le le ciel ne se décide pas à s'éclaircir un brin, les photos risquent de rester dans un registre de tons plutôt gris !

03/11/2008

W.

w02.jpgSous-titré (dans sa version française) "l'improbable président", "W." est le dernier film d'Oliver Stone. Il nous raconte la vie de Dabeulyou, président des States pour encore quelques jours...

J'ai trouvé ce film un peu creux et ennuyant, le plus drôle étant en fait de retrouver les personnages joués par les acteurs (j'ai pas eu Blair du premier coup !).

Pour le reste, c'est un mélange de choses que l'on savait déjà sur sa vie (ancien alcoolique, très croyant, adepte de la mal-bouffe, un brin paysan au verbe cru, courreur de jupon, etc...), ses gaffes et ses accidents (étouffement au bretzel, ...)

Et quand on découvre quelque chose de nouveau, on ne sait pas si c'est "vraiment vrai", ou interprété par le réalisateur : Un père qui l'apprécie à moitié et lui préfère son frère (le gouverneur de Floride), une Barbara reine-mère, une Laura un peu nunuche, une Candie Rice de seconde zone, etc...

Le fait de mélanger fiction et images d'actualité décontenance encore un peu plus. Le coup de fil à son ennemi jacquot (le français) prête à sourire.

Je pense que mon neveu de 17 ans qui m'accompagnait s'est carrément fait ch...

Ca ne change rien en définitive à l'idée que j'en ai depuis des années : "Casse toi, pauvre c.." (pour rester dans un registre présidentiel de même aloi)

:)