blog - pat l'expat à Paname

 Pour terminer cette ballade en Bourgogne, quelques photos des vignes en Côte de Nuits...

(Château du Clos-Vougeot)

(Côte de Nuits, Bourgogne, 02 mai 2009)

Notre dernière journée du week-end fût consacrée à la visite de Dijon, qui possède un patrimoine absolument remarquable : Maisons à colombages des 15 et 16ème siècle, très nombreuses églises et magnifiques hôtels des 17,18 et 19ème.

Le Palais des Ducs et des Etats de Bourgogne, dont les plus anciennes parties remonte au 14ème, propose en ce moment une très belle exposition sur le fauvisme hongrois. Les toiles de ces artistes de l'Est sont mises en parrallèle avec celles d'artistes français (Matisse, de Vlaminck, Derain, Marquet, ...) qu'ils ont rencontré en France au début du 20ème et montre l'influence de ces derniers sur leur peinture... (en médaillon : huile de Lagos Tihanyi, 1908)

(A droite : Un "Antinoüs du Belvédère" ; à gauche, le modéle original qui se trouve au Vatican ; musée des Beaux-Arts, Dijon, 03 mai 2009))

Dans ce même palais se trouve le musée des Beaux-Arts et ses collections encyclopédiques qui invitent aux découvertes les plus variés, de l'art égyptien à celui du 20ème siècle, le point d'orgue étant les tombeaux de Philippe le hardi et de Jean sans peur.

(Tombeau de Philippe le hardi, 03 mai 2009)

(Tombeau de Jean sans peur, 03 mai 2009)

(Tombeau, détail)

Cette petite chouette, sculptée sur un contrefort de l'église Notre-Dame (1230/1250) est l'un des symboles de la ville de Dijon. Je l'ai remarqué pour la première fois quand je vis de loin un père soulever son enfant afin de lui permettre d'embrasser le gentil rapace ! 

La tradition veut en fait qu'on touche de la main gauche la petite chouette porte-bonheur tout en faisant un voeux...

Nul ne sait de quand date cette coutume, ni même de manière certaine l'origine de la présence du volatile sur le mur de l'église (voir ici) ...

Toute élimée qu'elle soit d'avoir été tant carressée par des générations de Dijonnais, la mascotte n'en est pas moins précieuse : Preuve en sont les caméras de surveillance constamment braquées sur elle... 

(Rue de la Chouette, Dijon, le 03 mai 2009)

 La famille Jacquemart 

L'église Notre-Dame possède également un jacquemart, dérobé à Courtrai (Belgique) par Phillipe le Hardi et installé en 1383 au sommet de la facade.

Le sonneur, que le bon peuple dénomma rapidement "Jacquemart", martela les heures pendant plus de 250 ans, avant qu'on ne lui adjoigne une compagne pour le soulager de la lourde besogne (et surtout éviter à la cloche de n'être martellée que d'un seul côté !). Vite surnommée Jacquotte (ou Jacqueline), elle assure depuis la moitié du boulot, parité avant l'heure...

Au 18ème siècle "naîtra" un Jacquelinet qui s'occupera des demies et au 19éme une Jacquelinette, en charge de sonner les quarts !!!

Afin de joindre l'utile (les dégustations !) à l'agréable (les visites dites "culturelles"), nous avions bien évidemment prévu dans notre programme la découverte des Hospices de Beaune et celle du musée du vin.

Les Hospices de Beaune (ou Hôtel-Dieu), ancien établissement hospitalier du 15ème siècle (1443), sont mondialement réputés pour la vente aux enchères, chaque année en novembre, du produit de ses vignes (60 hectares de crus réputés) acquisent au fil des ans et des dons des fidéles.

Les touristes se pressent également pour découvrir les toits aux tuiles colorées et vernissées, les piéces réaménagées à l'identique (telle la grande salle des "pôvres" de plus de 50 mètres de long) ou encore le magnifique polyptyque de Rogier Van Der Weyden (artiste flamand dont j'avais découvert une magnifique peinture au Prado il y a six mois. (voir ici)

(Plafond en carène renversée de la salle des "pôvres")

(Détail des poutres au plafond)

(Le polyptyque de Van Der Weyde, qui mesure 5,60m, n'a jamais quitté la bâtisse pour laquelle il fut peint au XVème siècle !)

 Spécial dédicace à Corine :)

Le musée du vin nous offre lui, en l'ancien palais (14/18ème) des Ducs de Bourgogne, un parcours délicieusement didactique...

(Détail d'une poutre dans la cour du palais)

(Vignes autour de Beaune, 02 mai 2009)

(Le château de La Rochepot, construit à partir du XIIème siècle, est l'un des plus beau de la région !)

(La Côte, aux alentours de Beaune, 02 mai 2009) 

Le château de Pommard, c'est un peu un incontournable d'une visite de la Côte de Beaune (le pendant du Clos-Vougeot qui se trouve, lui, dans la Côte de Nuits). Ces deux "côtes", avec la région de Chablis, forment le fameux vignoble de Bourgogne. 

(Le jardin du château)

(Vue sur les vignes à travers les grilles en fer forgé)

(La cour d'honneur)

(Le Château de Pommard a été construit en 1726)

(Une oeuvre de Dali)

La propriété (20 hectares de vigne d'un seul tenant, soit le plus grand vignoble privé de la région), a été rachetée par un promoteur immobilier en 2003. Elle propose, en plus de la visite des caves et des dégustations, la location de salons de réception et diverses animations. Une importante exposition Dali se tient en ce moment dans l'une des salles attenantes au château et dans les jardins...

(Démonstration de fauconnerie)

(01 mai 2009)

(01 mai 2009)

(01 mai 2009)

(Les vignes du Domaine)

(Promenade en Charette tirée par des cheveaux de trait comtois)

(Un vieux pressoir du XVIIIème siécle)

(01 mai 2009)

(Oeuvre de Dali)

(Château de Pommard, 01 mai 2009)

Ce nom ne vous dira rien, et pour cause : Marchaux  est l'un des nombreux "villages" de France (dénomination officielle des 31927 communes françaises de moins de 2000 âmes). Mon arrière grand-père y fut maire dans les années 1940...

Chef lieu de canton, Marchaux se trouve dans le Doubs, à 15 km de Besançon (Région Franche-Comté, séparée de la suisse par les contreforts du Jura...)

C'est "ma campagne à moi", même si je n'y suis pas né, contrairement à mes ancêtres, et ce depuis le milieu du 19ème.

Pour la petite histoire, et suite à des recherches que j'ai effectué il y a quelques années, les origines "connues" de ma famille (côté paternel) remontent en fait jusqu'au petit village de Confracourt près de Vesoul (en Haute-Sâone, qui est également un département de la Franche-Comté), et ce depuis la fin du 17ème. Avant cela : le néant... comme pour beaucoup d'autres familles d'origine paysanne.

Mon frère réside actuellement à Marchaux où il a repris la maison familiale (qui était une ferme jusqu'aux années 60) et ses enfants sont donc les représentants de la 7éme génération de "Marchaliens"...

C'est là que je pars me ressourcer quelques jours :)

Je n'aurais donc pas perdu de temps !

Comme je suis gentiment hébergé chez ma soeur les premier jours, j'en profite pour lancer ce qui sera peut-être la suite du blog précédent !

Il faudra néanmoins des jours avant qu'il ne ressemble à quelque chose, alors soyez patient...
Quoiqu'il en soit, c'est dans le Vexin français (au nord ouest de Paris, au tout début de la Normandie) que j'ai retrouvé la France.

Pour ce qui est de la pluie, j'ai déja été (largement) servi ;)
Mais quand arrivent les éclaircies : Quel bonheur !