06/01/2011
Casa de Diego Velasquez de Cuéllar
Sur la Place Céspedes de Santiago subsiste la maison du colonisateur et premier gouverneur de l'ïle : Don Diego Velasquez de Cuéllar.
La bâtisse, construite entre 1516 et 1522, a été transformée en musée. on y trouve du mobilier et de la vaisselle de la période allant du 16 au 19ème siècle.
Les appartements du gouverneur se situaient au premier étage, le rez-de-chausée étant dévolu à une fonderie d'or...
(Cuba, décembre 2010)
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04/01/2011
Santiago de Cuba
La cathédrale de Notre-Dame de l'Assomption, Place Céspedes
La mairie de Santiago
Santiago, comme toutes les villes côtières, a été fondée durant les premières années de la colonisation. Elle fut même quelques temps la capitale de Cuba avant d'être supplantée par la Havane.
Avec presque un demi million d'habitants, c'est la deuxième ville du pays.
Les Cubains la dénomme "tierra caliente" (la terre chaude). Chaude comme le climat très favorable qui y règne ; chaude comme le tempérament accueillant de ses habitans, les Santaguieros, mais aussi pour sa musique omniprésente (c'est ici que sont nés le Son et le boléro!) ; chaude encore pour son carnaval, le plus couru de l'île ; chaude enfin aussi pour son passé révolutionnaire : En effet, c'est de Santiago que sont parties les principales insurrections, dont celle qui a mené les castristes au pouvoir.
Les fameux Coco taxis
Une procession (Sainte-Barbe) passe Place Céspedes...
Nous retrouverons ces immenses portes-fenêtres (non vitrées) tout au long du voyage
Avec Santiago, première étape de notre périple, nous découvrons doucement le visage des villes cubaines : Places centrales plutôt bien rénovées, mais des bâtisses qui se délabrent au fur et à mesure que l'on s'éloigne du centre-ville ; un style qui va du colonial aux années 50, mais pour ainsi dire pas d'immeubles "modernes" ; peu de voitures dans les rues, mais partout les fameuses "américaines" ; de la musique dans les rues ; des transports en commun où les gens s'entassent, et puis des magasins d'état plutôt vides...
"Santiago est Santiago, avec la force de tous, nous vaincrons"
Depuis la révolution, il n'y a plus de tramways à Cuba, mais des rails subsistent !
(Cuba, décembre 2010)
Ces touristes (et compagnons de voyage !), ne se sont-ils pas vite mis dans le bain ?
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03/01/2011
Géoagraphie (express) de Cuba
Située dans la mer des Caraïbes, la république de Cuba s'étend sur 1250 kilomètres. Sa superficie totale, en comptant tout les îles et îlots de l'archipel, est de 111 000 km² (soit environ 13 fois la Corse.)
Les côtes mexicaines se trouvent à 225km à l'ouest, Haïti à 77klm à l'ouest et la Floride à 150km au nord...
Le paysage cubain est une longue succession de plaines fertiles entrecoupées de quelques chaînes de montagne : La Sierra Maestra à l'est (dominée par le Pico Turquino, le sommet le plus haut de l'île avec 1972m), l'Escambray au centre et enfin, à l'ouest, la fameuse cordillière Guaniguanico et ses célèbres "mogotes" (dont je vous parlerai dans un prochain post.)
La canne à sucre, dont la production à beaucoup baissée au cours des dernières décennies, se cultive dans les plaines, là où l'élevage et des cultures vivrières s'imposent peu à peu.
Le café, qui à besoin d'ombre et d'humidité pousse, lui, au pied des massifs montagneux.
Enfin, alors que la (petite) production de cacao se concentre principalement dans l'est de l'île, c'est à l'opposé, tout à l'ouest qu'est exploitée dans des sols à la fois argileux et sablonneux la presque totalité du tabac.
(Carte du voyage, effectué d'est en ouest)
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02/01/2011
Histoire (express) de Cuba (de 1492 à 1959)
(On trouve cette reproduction de "La Cruz de La Parra" dans le port de Baracoa. L'originale, conservée au presbytère tout proche, aurait été plantée là le 28 octobre 1992 par Colomb en personne, le jour de la découverte de l'île !)
Découverte par Christophe Colomb lors de son premier voyage en 1492, puis conquise par Diego Velasquez en 1511, l'île restera une colonie espagnole jusqu'à la fin du 19ème siècle.
Les indiens Arawak, décimés dès les premières années de la colonisation, sont alors progressivement remplacés par des esclaves africains afin d'assurer l'expension des cultures du café et de la canne à sucre.
(La maison des "maîtres" de la plantation de café La Isabelica, qui se situe dans le massif de la Gran Piedra, fût incendiée lors de la révolte des esclaves. Elle a été reconstruite pour abriter un musée)
La fin du 19ème sonnera le début des vellèités pour l'indépendance et la fin de l'esclavage.
Ce sont les Etats-Unis qui aideront les révolutionaires cubains (entraînés par Jose Marti et Antonio Maceo) à mettre définitivement les espagnols dehors (1898) et "permettront" la création de la République en 1902.
Tout en se retirant de l'île, les américains conservent (comme d'hab) une très forte influence sur les affaires du pays !
(C'est de cette époque -1903- que date la "location" par les US de la base de Guantanamo, contre un loyer, toujours versé, mais que les castristes refusent évidemment d'encaisser !)
La première moitié du 20ème siècle sera très mouvementée : 25 présidents vont se succéder en moins de 50 ans, dont bon nombre de militaites ou (et) dictateurs. Et toujours sous l'oeil (bienveillant) des américains qui contrôlent ou possèdent 90% des mines de nickel, 80% des services publics, 50% des chemins de fer et des plantations de canne à sucre (dont 90% de la production part directement vers les US) !
Malgré un developpement et une croissance importante, Cuba commence à ressembler, dès les années 40, à une république bananière. Dans une société de plus en plus corrompue et inégalitaire, les casinos, les maisons de prostitution et les night-club se multiplient. Des centaines de milliers d'américains viennent alors ici tout les ans pour découvrir ce nouveau "bordel" de l'Amérique.
(Le Granma, exposé à la Havane au musée de la Révolution, est le yacht sur lequel les frères Castro et Le Che, à la tête de leur petite troupe, ont débarqué sur l'île en 1956)
En décembre 1956, 80 révolutionnaires cubains en provenance du Mexique débarquent sur l'île. Pris en chasse par l'armée de Batista, la plupart seront tués ou arrêtés. Une quinzaine d'entre eux (dont les frères Castro et Le Che) parviendra à prendre le maquis, ...avant de renverser le dictateur deux ans plus tard, le 01 janvier 1959...
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01/01/2011
.
(Cuba, décembre 2010)
14:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/12/2010
Che
(La Havane, 18 décembre 2010)
00:06 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage à cuba
26/12/2010
A votre santé !
L'affaire du Mediator ne fait que commencer...
Malheureusement, comme tous les gouvernements passés, de droite ou de gauche sont éclaboussés (et les ministres successifs frappés d'amnésie), il est fort à parier qu'on va vite nous trouver un joli chapeau à mettre par dessus.
Pour rappel (ou vaccination !), revoyez cette cinglante enquête réalisée au début de 2009, qui éclaire, à postériori, cette nouvelle affaire, ainsi d'ailleurs que celle de "l'étonnante" gestion des vaccins, il y a tout juste un an...
Ce documentaire est proposé sur YouTube en 5 parties de 10 minutes
Les Médicamenteurs 1/5
(dessin du Canard Enchaîné du 22 décembre 2010)
07:23 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : coup de gueule
25/12/2010
Joyeux Noël !
Il n’y a pas pire période que la fin de l’année. Et tous les ans ça recommence… Entre hypocrisie, surconsommation, idolâtrie païenne et religieuse, mettons les deux pieds dans les plats de foie gras et de foi grasse.
Dès le début décembre, notre vue est polluée par des kilomètres de guirlandes lumineuses toutes plus monstrueuses les unes que les autres. Du moindre village paumé jusqu’à la capitale, personne n’est épargné par ces horribles étoiles filantes, motifs ridicules ou autres effets clignotants du plus mauvais goût. Certains appellent ça la « magie de Noël » et trouvent ce gâchis électrique « féérique ». Tous les dégoûts sont dans la nature… Mais où sont nos camarades du Clan du néon toujours prompts à débrancher les enseignes commerciales lumineuses aussi inutiles que coûteuses ?
« Magie », « féérie », n’ayons pas peur des mots pour qualifier une fête bassement religieuse. Nous sommes sensés fêter quoi ? La naissance supposée de Jésus Machin (la date de l’heureux événement a pas mal bougé au cours de l’Histoire), fruit transgénique d’une « vierge » et d’un « esprit sain » ! La fable serait amusante si elle ne s’était pas transformée en tragédie au fil des siècles. La fiction a laissé place à la réalité la plus criminelle qu’il soit. Sans prétendre à l’exhaustivité, citons les croisades, l’Inquisition, l’évangélisation sanglante des peuples d’Afrique, d’Asie et des Amériques, les multiples complicités de l’Eglise avec le fascisme… jusqu’aux viols d’enfants par des légions de curés pédophiles. Elle est belle la charité chrétienne. Dans votre messe, n’oubliez pas de chanter Minuit crétins. « Magie », « féérie », n’ayons pas peur des mots pour qualifier une fête bassement commerciale. Une supercherie chassant l’autre, les bons Pères Noël, tout droit descendus du Ciel made in Coca Cola, encombrent trottoirs et magasins, télés et catalogues, paradis de la surconsommation et de la mal bouffe. Faisons l’inventaire de la hotte merveilleuse : jouets guerriers, jouets sexistes, jouets toxiques, cadeaux fabriqués par des petites mains surexploitées au bout du monde… La fête quoi ! Et il n’y a pas grand monde pour chasser les marchands du Temple. Le culte du tiroir caisse est roi. Même le dimanche. Oubliées les lois scélérates. Oubliés les slogans sur la répartition des richesses. C’est la trêve des con… fiseurs. La petite marchande d’allumettes version 2010 ne passera pas l’hiver. Surtout si elle est Rom et habite un campement qui ne tardera à être rasé par la grâce de la loi Loppsi 2 (qui ne mobilise pas beaucoup les droidelomistes).
Bon, ce n’est qu’un mauvais moment à passer. Un temps à se faire ours pour hiberner loin de ces fêtes factices qui se termineront, last but not least, par des vœux hypocrites de « bonne année ». Cérémonial que nous devons accomplir en moins de trente jours auprès de gens qui, au mieux, nous indiffèrent ou, au pire, nous indisposent.
PS : Les ventes relatives à la célébration de Noël en France devraient représenter 62,5 milliards d’euros en 2010...
12:40 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : coup de gueule
20/12/2010
De retour de Cuba...
De retour de Cuba, après avoir traversé l'île d'est en ouest.
En raison des fêtes de fin d'année mais aussi du grand tri en perspective, je vous donne rendez-vous en début d'année pour les premiers posts...
JOYEUX NOEL !
(Cuba, décembre 2010)
21:29 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage à cuba
27/11/2010
Le blog se met au vert ... bleu caraïbe et havane !
06:19 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)