27/03/2011
La Coccinelle et le magniola...
(Longchamps, Vexin, Dimanche 27 mars 2010)
23:22 | Lien permanent | Commentaires (1)
24/03/2011
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21:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/03/2011
La fin du voyage...
(Sur un mur de la Havane, décembre 2010)
Plus de deux mois (et au moins 500 photos) m'auront été nécessaires pour boucler cette description (somme toute sommaire et, je l'avoue, très "touristique") de ce séjour à Cuba.
Certain me repprocheront bien sûr de n'avoir pas developpé plus avant les véritables difficultés économiques d'une population souvent exsangue, qui sont évidemment le résultat d'une politique d'un autre siècle. Mais tel n'était pas mon propos.
Libre à chacun de découvrir, à travers des centaines de blog, l'autre visage de Cuba et de son dictateur vieillissant.
A savoir si il faut aller découvrir cette île, je répondrais bien évidemment "oui" : C'est encore là le meilleur moyen, à notre humble niveau, d'être solidaire de l'attachant peuple cubain...
(Cuba, décembre 2010)
15:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/03/2011
Centro Habana et Velado
Le Capitole est assurément l'un des bâtiments les plus imposant de la Havane, avec des dimensions peu ou prou équivalentes à celle du Capitole "américain". Sa coupole culmine à 92 mètres. (en découvrir plus...)
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
Personne ne peut prétendre visiter La Havane en deux jours. Le touriste lambda, tel votre serviteur, se contentera généralement de "survoler" cette ville de plus de 2 millions d'habitants, en privilégiant bien sûr la découverte de la Vieille Havane.
Bien souvent, c'est en bus (ou en taxi) que l'on parcourt le Centro Habana et le Velado, ou que l'on se rend (arrêt obligé) sur la Place de la Révolution.
Avec un Malecon qui s'étend sur plus de cinq kilomètres, on imagine bien que rares sont les curieux prêts à tenter l'aventure au delà du centre historique, dèjà si riche.
Peu de tours opérateur incluent d'ailleurs dans leur programme la visite du Cimetière Colon, plus grand que le Père Lachaise (on le visite en vélo ou en Coco taxi !) et surtout l'un des plus riches d'Amérique...
Les touristes poussent rarement leurs pas au delà de la porte monumentale qui marque l'entrée du quartier chinois (Bario Chino). Il faut dire qu'ils viennent plus à Cuba pour les Mojitos que pour le canard laqué...
Le Théatre National de La Havane
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
Le Granma, exposé au musée de la Révolution, est le yacht sur lequel les frères Castro et Le Che, à la tête de leur petite troupe, débarquèrent sur l'île en 1956.
Le Paseo del Prado (ou Paseo Marti) qui va du Malecon au Capitole, sépare la Vieille Havane du reste de la ville. C'est à la fois une avenue et une agréable promenade, bordée de palais du 19ème siècle souvent reconvertis en hôtels de luxe.
Au bout du Malecon, la Havane "moderne".
Au milieu de l'image l'immeuble FOCSA (123 mètres de haut et qui date de 1956) surplomble le fameux Hôtel National construit en 1930.
En fait, pour être clair, on peut dire qu'aucun bâtiment d'envergure n'a été édifié à Cuba depuis la révolution castriste de 1959 !
L'Hôtel National
La Plaza de la Revolucion, l'un des lieux particulièrement symboliques de la capitale, n'a en fait que peu d'intérêt.
Le Mémorial José Marti domine de ces 109 mètres l'immense place de 72000m² qui conserve le souvenir des fameux discours fleuve du Leader Maximo. Au Nord de la place, on découvre le Ministère des Communications (à droite) et l'effigie de Camille Cienfuegos.
A gauche, accroché au mur du Ministère de l'Intérieur, l'éternel portrait du Che...
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
14:22 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage à cuba
07/03/2011
La Habana Vieja
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
La Plaza Vieja (vieille place) est paradoxalement la place la plus "ripolinée" de La Habana Vieja (la Vieille Havane).
Avec ses façades aux styles variés (dont certaines remontent au 16ème siècle), et depuis que les grilles qui entouraient le bassin ont été ôtées, elle est sans doute l'ensemble architectural le plus élégant de La Havane...
Selon une coutume cubaine (que l'on retrouve aussi dans d'autre pays d'Amérique Latine, comme par exemple au Mexique), une jeune fille devient femme à l’âge de 15 ans.
Le jour de cet anniversaire, les parents donnent une fête où sont invités famille et amis. Pour l'occasion, l'interessée est bien sûr vêtue d’une magnifique robe, maquillée et très abondamment photographiée. Cette tradition "imposée" est souvent ruineuse pour les familles les plus modestes...
Au bout de la rue Brasil, on aperçoit le Capitole
Le Castillo de la Real Fuerza, qui se trouve au Nord de la Plaza de Armas, est l'un des bâtiments en pierre les plus anciens de Cuba. La sculpture en bronze que l'on aperçoit (à peine) en haut de la tour de guet, est l'emblème de la capitale ; on le retrouve sur chaque étiquette du "rhum national" dont le musée se trouve bien évidemment à La Havane...
Toujours sur la Plaza de Armas, on trouve l'ancien Palais des comtes de Santovenia (ci-dessus), qui a été transformé en Hôtel de luxe (le Santa Isabel), ainsi que le Palais de style baroque des Capitaines Généraux (ci-dessous) dont la cour abrite une statue de Christophe Colomb.
La plaza de Armas, qui est aussi l'un des rares square de la Vieille-Ville, est réputée pour ses bouquinistes qui attendent le pigeon le touriste sous le couvert des frondaisons...
(La Havane, Cuba, décembre 2010)
La Cathédrale baroque de la-Vierge-Marie-de-l'Immaculée-Conception (construite à partir de 1748) domine la Place de ... la Cathédrale !
Elle abrita jusqu'à l'Indépendance de 1898 les cendres de Christophe Colomb.
Bien que la plupart des musiciens rencontrés ici et là soient évidemment à la recherche de quelques CUC (peso convertible cubain), cette photo prouve néanmoins que la musique et la danse font intrinsèquement partie de la vie quotidienne.
Et ce n'est pas cette mamie qui me dira le contraire !
La Havane garde jalousement le souvenir d'Hemmingway, qui vécu à Cuba plusieurs années. Sa chambre à l'Hôtel Ambos est devenue un mini musée, alors que ses deux bars favoris Le Floridita (et son fameux Daïquiri) et la Bodeguita del Medio (qui a crée le non moins fameux Mojito en 1942 !) surfent allègrement sur cette vague nostalgique...
Si vous êtes seul, vous pourrez toujours allez taper la causette avec Ernest au Floridita. Il est toujours d'égale humeur...
Pour terminer ce tour succinct de la Habana Vieja, voici enfin la large Place Saint-François-d'Assise, sa basilique et son couvent.
Toujours sur la place, le terminal maritime (à droite) où accostent les bateaux de croisière qui sillonnent la Mer des Caraïbes.
A quelques trois cent mètres plus au sud, juste à côté du Musée Havana Club, on découvre l'église orthodoxe russe. Bien que très jolie, elle détonne pourtant un peu dans le paysage !
En face de la Vieille-Ville, le Castillo del Morro avait pour mission de protéger la passe qui mène à la Baie.
19:58 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage à cuba
05/03/2011
La Havane aux deux visages
"Hier belle et dépravée, aujourd'hui meurtrie et déchue, La Havane est éternelle.
Ridée, maquillée, reconstruite, replâtrée, rongée par le sel, secouée par les ouragans, ballottée par l'Histoire, elle se dresse comme un défi aux avant-postes des Caraïbes, adressant un clin d'oeil au tumultueux détroit de Floride..."
J'ai trouvé cette phrase sur le Net et je trouve qu'elle résume assez bien ce que j'ai ressenti en arrivant dans la capitale !
Après avoir parcouru l'île d'Est en Ouest (en privilégiant les endroits plutôt sauvages, ou à tout le moins "provinciaux"), la découverte en fin de séjour de la "grande ville" devait presque inévitablement me causer quelques déceptions : J'ai vite trouvé qu'il y avait beaucoup de monde (et trop de touristes !), beaucoup de voitures (et donc plus de bruit et de pollution), et que la ville paraissait brouillonne et assez sale...
Il faut dire qu'avec plus de deux millions d'habitants, La Havane est de loin la plus grande ville du pays (loin devant la seconde, Santiago, et ses 538 000 habitants). A elle seule, la capitale englouti 20% de la population de l'île ! Elle draine aussi une population plus cosmopolite, et de fait, également, une minorité de personnes plus ou moins déracinées...
C'est probablement à La Havane que le "touriste" est le plus "sollicité"...
A l'image du Malecon, le long boulevard qui borde la mer, la cité semble souffrir d'un cruel manque de moyen. On perçoit malgré tout une réelle politique de réhabilitation (surtout dans les quartiers de la Vieille-Ville classée par l'Unesco) mais qui reste évidemment dépendante d'une crise économique peut-être encore plus douloureuse ici qu'ailleurs.
Si des places pimpantes sont parfois reliées entres elles par des rues décrépites, le choix semble avoir été fait de démolir "a minima", et patiemment restaurer les vestiges, et donc la mémoire, de la plus grande ville de toutes les Caraïbes.
Il faudra encore quelques années avant d'en apprécier pleinement le résultat...
13:23 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage à cuba
01/03/2011
L'Orquideario de Soroa
Pour vous faire patienter, et en attendant les prochains (et derniers) posts sur La Havane, voici quelques clichés des quelques 750 espèces d'orchidées qu'abriterait le jardin botanique de Soroa...
(Cuba, décembre 2010)
20:24 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage à cuba
25/02/2011
Les plages de Maria la Gorda
(Cuba, décembre 2010)
Avant de découvrir La Havane (étaple ultime de ce voyage), nous passerons deux petits jours à l'extrème ouest de Cuba, sur les plages désertes de Maria La Gorda.
L'endroit est idéal pour qui cherche l'évasion : En effet, on ne trouve ici qu'un seul et unique hôtel ; quelques chambres en dur côté plage et deux dizaines de chalets en bois noyés dans la nature. Ajoutez à cela deux restaurants, un bar, le petit centre de plongée avec ces trois bateaux et vous avez fait le tour du propriétaire !
De l'hôtel, vous n'avez que l'embarras du choix pour une longue promenade : A votre droite s'offrent 50 km de plages désertiques ; à votre gauche 50 autres kilomètres, tout aussi sauvages !
La végétation à l'intérieur des terres est assez basse et très dense, et pour ce qui est des cocotiers, je les soupçonne fort (si tant est qu'on puisse soupçonner un arbre !) d'avoir été plantés à l'occasion de la création de l'hôtel...
Cet isolement qui se mérite (le premier village est à 40km à l'intérieur des terres !) vit peut-être pourtant ces dernières heures de grâce : Lors de notre passage, des dizaines d'ouvriers étaient à pied d'oeuvre pour, d'après ce que j'ai pu en juger, au minimum tripler les capacités d'accueil de la mini station !
Malgré tout, Maria la Gorda risque de rester encore pour quelques temps une sérieuse référence pour tout les amateurs de plongée sous-marine et de snorkeling (même si j'ai personnnellement trouvé notre unique sortie un brin décevante).
(Cuba, décembre 2010)
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22/02/2011
Pinar del Rio
(Pinar del Rio, Cuba, décembre 2010)
Les Cubains nous gratifient souvent d'un sourire ou d'un signe de la main quand nous flashons sur leur jolie voiture !
Pinar del Rio est la plus grande ville de l'ouest cubain, et la capitale de la province éponyme.
Avec ses 140 000 habitants, elle a tout pourtant d'une tranquille cité de province.
Avec un peu de recul, il n'y a pas de doute que ce sentiment de sérénité est dû en grande partie à la rareté des voitures (c'est en fait un peu comme ça depuis notre arrivée à Cuba et il n'y a qu'à La Havane que nous retrouverons une circulation dense et plutôt désagréable du fait de l'obsolescence de tout ces moteurs décennaires !)
Cette impression de quiétude est également servie par des constructions rarement hautes et souvent colorées qui bordent parfois de larges avenues plantées.
Il y a enfin ce petit quelque chose d'inhabituel qu'on ne conceptualise pas tout de suite mais qui change tout : Pas de publicité ; nulle part ; nada !
Si cette "absence" nous renvoie malheureusement à la réalité d'un marché économique souffreteux et à l'évidente difficulté de la majorité des cubains d'avoir accès aux produits de consommation les plus courants, elle montre aussi ce à quoi pourrait ressembler nos villes sans ce matraquage, chez nous organisé...
(Pinar del Rio, Cuba, décembre 2010)
...et encore un petit signe de la main !
La Cathédrale de San Rosendo se trouve à moins de 300m de la manufacture de tabac Francisco Donatién, celle que nous aurons le plaisir de visiter...
Le kitchissime Palacio Guasch fait maintenant office de Musée des sciences naturelles
22:48 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage à cuba
19/02/2011
Cig'Art
(Cuba, décembre 2010)
Comme les grands crus de vin, le tabac a aussi ses terroirs. Les plus renommés se trouvent dans l'ouest de l'île, autour de Pinar del Rio.
Toutes les phases de la culture du tabac sont 100% manuelles
Les plants les plus chouchoutées (protégés par des filets qui limitent également les agressions du soleil), sont destinés à fournir les feuilles de "cape", celles qui parferont les meilleurs cigares...
Nous l'avons francisé en "havane"....
Là-bas, à Cuba, on parle d'"habano" ou de "puro".
Quoique l'on puisse penser du tabac, Cuba lui a définitivement donné ses lettres de noblesse.
Si la Répuplique Dominicaine voisine est maintenant leader du secteur en unités produites et que d'autres pays de la zone sont également producteurs (Mexique, Honduras, etc...) c'est Cuba qui détient toujours la première place en terme de qualité... Cela est dû à son savoir-faire deux fois centenaire mais surtout à une parfaite alchimie entre des sols exceptionnels et un climat idéal.
Quand Christophe Colomb débarque à Cuba, lors de son premier voyage de 1492, il remarque que les indigènes inspirent la fumée émanant de la combustion d'une plante encore inconnue en Europe, le tabac ! Certe la pipe existe déjà, mais on la bourre alors de toute sortes de feuilles comme par exemple celles du poirier !
Colomb rapporte donc des plants en espagne et c'est à Séville que naitra le cigare en 1676.
La première manufacture de cigares du continent américain sera crée en 1762 aux Etats-Unis, et il faudra attendre 1799 pour que ce soit au tour de Cuba !
L'embargo américain sur Cuba (dès 1961) entraînera de facto la création de nouveaux terroirs en Jamaïque, au Mexique, en Floride et bien sûr à Saint-Domingue.
Je vais tenter de vous expliquer à présent , le plus brièvement possible malgré une complexité digne de l'élaboration des plus grands vins, les différents stades de fabrication du cigare cubain...
Tout commence par un semis des graines sous abri, ces dernières étant bien trop minuscules (on en compte plus de 10000 dans 1 seul gramme) pour être dispersées au hasard des vents !
Les plants sont alors repiqués d'octobre à janvier, suivant les terroirs. Il faudra environ 45 jours pour que la plante achève sa croissance. (Je passe bien entendu sur tout les soins apportés au tabac au cours de cette période, qui, comme toutes les autres qui suivront, sont spécifiquement adaptées à l'usage final qui sera fait des feuilles : Tripe, sous-cape ou cape, cette dernière étant l'objet des soins les plus attentifs !)
La récolte des feuilles se fait à la main et se déroule pendant plusieurs semaines (6 à 10), en fonction de leur maturité et, là encore, de leur usage final.
On commence par le bas de la plante, a raison d'une paire de feuilles par passage...
Les feuilles sont alors transpercées d'un fil et suspendues sur les barres de séchage des "casas de tabaco", ces granges en bois orientées est-ouest, où sont constamment contrôlés la chaleur et l'humidité... en ouvrant ou non les portes et les fenêtres !
Durant 40 à 60 jours, les feuilles, qui sont plusieurs fois déplacées du haut en bas de la casa, subissent naturellement une première fermentation et passent du vert au brun.
Elles sont ensuite entassées, ré-humidifiées puis couvertes d'une toile avant de subir une nouvelle fermentation qui va durer de 30 à 90 jours.
A l'issue de cette fermentation, les feuilles sont alors écotées (on enlève la grande nervure centrale), sauf celles destinées à devenir des capes, puis conditionnées dans de gros ballots en écorce de palmier.
Il va sans dire que durant toute cette période, les feuilles sont de très nombreuses fois triées et rassemblées en fonction de leur taille, leur aspect, leur qualité organoleptique ou de combustion, et bien entendu leur couleur.
Vient alors la période de maturation, qui peut durer jusqu'à deux ans...
Nous sommes en décembre : La culture du tabac commence à peine et les séchoirs (casas de tabaco) sont bien vides !
(C'est juste pour vous montrer ce que j'ai manqué et que l'on découvre plutôt vers les mois de février-mars)
Comme on le voit sur ces photos, plusieurs feuilles différentes sont nécessaires à la fabrication d'un cigare. Chacune va apporter à la tripe (le coeur du cigare) ses propriétés de goût, de force et de combustion. La tripe est ensuite enroulée dans la sous-cape et placée dans un moule pendant environ trente minute (le paysan se contente, lui, d'un simple bout de journal !).
La dernière étape consiste a rouler le cigare dans une feuille choisie pour sa perfection et sa couleur, la cape, feuille qui sera maintenue à l'aide d'une colle végétale...
Voici de nouveau quelques images du Net, vu qu'il est interdit de photographier dans les manufactures de cigares. On peut néanmoins les visiter et c'est déjà pas si mal !
La dextérité des "torcedores" n'a bien-sûr rien à voir avec celle du paysan qui nous a gentiment accueilli. C'est un véritable enchantement que de découvrir la précision du travail de ses ouvriers qui ont acquis ce savoir-faire après de longues années de pratique. Les plus doués d'entre eux peuvent fabriquer plus de cent habanos "hecho totalmente a mano" (fait entièrement à la main) par jour !
Toutes les marques (Cohiba, Partagas, Roméo et Juliette, etc...) sont par contre fabriquées, ce qui peut surprendre, dans une même manufacture : La spécificité de chacune de ces marques sera alors déterminée par des feuilles de différentes origines et de savants mélanges, mais aussi par un façonnage et un calibrage qui leur est propre.
Pour finir, les cigares vont subir toute une batterie de contrôles tatillons et être mis au repos pendant au moins quatres semaines avant d'atterrir devant le préposé qui les triera par nuance (il y en a plus de 90 officielles !).
Il n'y a alors plus qu'à les baguer et les ranger par 25 dans de jolies boîtes en cèdre.
Ouf !
(Petit film trouvé sur le Net et tourné dans la manufacture Partagas, crée en 1845 à La Havane)
Malgré l'enthousiasme que j'ai eu à écrire ce post et le profond respect que j'ai pour tous ces travailleurs qui atteignent là une forme de perfection, je ne suis toujours pas un adepte du cigare. J'ai néanmoins bien volontier accepté d'en fumer un seul et unique : celui confectionné par le sympatique paysan de Vinales !
J'ajouterais pour finir que toute la filière de la culture du tabac et de la fabrication des cigares est contrôlée à 150% par l'état ! Néanmoins, on accorde aux paysans et aux ouvriers des manufactures un quota pour leur consommation personnelles...
PS 1 : Ce post à été réalisé avec l'aide de Christian Blanc
PS 2 : "FUMER NUIT GRAVEMENT A LA SANTE"
09:05 Publié dans cuba, photos, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage à cuba