Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/04/2012

Modification

Depuis quelque semaines (depuis en fait le début de la publication de ces premiers posts sur le Laos), je trouvais que mes photos, une fois mise sur le blog, perdaient beaucoup de leur qualité (si tant elle qu'elles en aient ;)

Elle apparaissaient comme qui dirait avec beaucoup moins de "piqué".

A partir d'aujourd'hui, je vais les charger d'une manière différente. Vous y gagnerez (je l'espère) parce que chacune d'entre elles sera maintenant "cliquable" en un format plus grand.

Je verrais d'ici quelques semaine si c'est la bonne solution à ce problème.

Pat./.

01/04/2012

La Nam Ou (de Hat Sa à Muang Khua)

nam ou,muang khua,hat sa

C'est dans cette barque, longue et bariolée, que nous descendrons la rivière

nam ou,muang khua

Le petit port de Hat Sa

nam ou,muang khua

nam ou,muang khua,hat sa

nam ou,muang khua,hat sa

nam ou,muang khua

Au petit matin, nous nous rendons à la miniscule gare routière afin de prendre le bus pour Hat Sa. Le "port" fluvial se trouve à 20 km de piste (défoncées) de Phongsali.

C'est d'ici que nous allons descendre la Nam Ou sur un peu plus de 300 km, et ainsi rejoindre Luang Prabang. Comme souvent, nous devrons attendre qu'il y ait suffisamment de passagers avant de partir : si par malchance nous étions trop peu nombreux, le prix du voyage s'en trouverait majoré...

Nous effectuerons ce trajet en trois temps, avec des arrêts à Muang Khua, Muang Noi Neua et Nong Khiaw.

nam ou,muang khua,hat sa

nam ou,muang khua,hat sa

nam ou,muang khua,hat sa

nam ou,muang khua

nam ou,muang khua

nam ou,muang khua

(Rivière Nam Ou, Nord Laos, février 2012)

nam ou,muang khua

nam ou,muang khua,hat sa

nam ou,muang khua,hat sa

Le bruit du moteur se fait vite oublier (tout comme le relatif inconfort des planches qui nous servent de sièges), nous laissant tout à la contemplation de la paisible rivière et de ses rives ; des enfants et des animaux se baignent ; des villageois pêchent...

Le niveau de l'eau, qui est très bas en cette saison, créé des "mini-rapides" que notre pilote traverse avec habileté, frôlant parfois de très près les rochers. Le bateau alors se gondole et craque ;  les moins bien placés d'entre nous sont souvent copieusement arrosés !

Quand l'étiage ne permet vraiment plus le passage, nous devons alors descendre de l'embarcation et longer  la rive à pied sur quelques centaines de mètres.

nam ou,muang khua,hat sa

nam ou,muang khua,hat sa

nam ou,muang khua

Les hameaux sont  toujours haut perchés, en prévision de la montée des eaux à la saison des pluies

nam ou,muang khua

nam ou,muang khua

nam ou,muang khua,hat sa

nam ou,muang khua

nam ou,muang khua,hat sa

nam ou,muang khua

(Rivière Nam Ou, Nord Laos, février 2012)

nam ou,muang khua

nam ou,muang khua,hat sa

nam ou,muang khua

nam ou,muang khua,hat sa

nam ou,muang khua,hat sa

(Rivière Nam Ou, Nord Laos, février 2012)

nam ou,muang khua,hat sa

nam ou,muang khua

nam ou,muang khua

nam ou,muang khua

nam ou,muang khua

(Rivière Nam Ou, Nord Laos, février 2012)

25/03/2012

L'expérience du village Akha

akha-village-phongsali-laos_02.JPG

Guerrier Akha ;)

akha-village-phongsali-laos_01.JPG

De nombreux treks sont proposés depuis Phongsali et Boun Tai. Celui que nous choisirons durera deux jours, avec une nuit dans un village Akha.

akha-village-phongsali-laos_03.JPG

akha-village-phongsali-laos_04.JPG

Il nous faudra plus de six heures de marche pour atteindre le village haut perché sur une crête. Nous nous arrêterons pour un déjeuner frugal (pousses de bambou, oeufs, poisson et riz gluant) au bord de la rivière. Des feuilles de bananier nous serviront de nappe...

akha-village-phongsali-laos_05.JPG

akha-village-phongsali-laos_06.JPG

akha-village-phongsali-laos_07.JPG

akha-village-phongsali-laos_08.JPG

akha-village-phongsali-laos_09.JPG

C'est une incroyable expérience que nous avons vécu là ; comme un retour dans le passé. Peu importe d'ailleurs que ce village perdu soit peuplé d'Akha ou bien d'une autre ethnie : plus encore que les costumes, qui sont particuliers à chacune d'entre elles, c'est d'abord le "style" de vie commun à toutes qui nous interpelle.

Le village est difficilement accessible ; j'entends par là qu'on ne trouve ni route ni piste avant plusieurs heures de marche ; il n'y a aucun engin motorisé ; un seul groupe électrogène  fonctionne quelques heures le soir, mais uniquement dans une seule des maisons du village, à tour de rôle.

Les maisons, toutes de bois (et parfois un peu de tôle), sont distribuées sans aucun plan. Les animaux (vaches, buffles, porc et poules) vaquent partout autours en totale liberté.Il n'y a aucune cultures aux abords des habitations.

Il n'y a pas non plus de point d'eau. Il faut donc aller la chercher un peu plus loin. La seule source que l'on ai vu ressemblait plus à une flaque de boue. Nous sommes à la saison sêche et il est clair que l'eau devient à cette période (et en altitude) une denrée rare. Ce sera d'ailleurs la seule fois où nous trouverons des enfants un peu "pouilleux", ce qui n'est jamais le cas dans les vallées, au bord des torrents et des rivières...

akha-village-phongsali-laos_10.JPG

L'école

akha-village-phongsali-laos_11.JPG

Une femme rapporte de l'eau au village...

akha-village-phongsali-laos_12.JPG

akha-village-phongsali-laos_13.jpg

Les jeunes garçons, malgré une petite appréhension, sont les seuls à se prêter au jeu des photos.

akha-village-phongsali-laos_14.JPG

akha-village-phongsali-laos_15.JPG

akha-village-phongsali-laos_16.JPG

Un vieil homme travaille le métal avec de bien modestes outils !  Le "four" est creusé à même la colline et le soufflet (à droite) est un piston calé dans un tronc évidé.

akha-village-phongsali-laos_17.JPG

akha-village-phongsali-laos_18.JPG

(Village Akha, Nord Laos, février 2012)

akha-village-phongsali-laos_19.JPG

akha-village-phongsali-laos_20.JPG

Dans l'habitation au sol en terre battue, on trouve un coin cuisine où le feu brûle jour et nuit ; tout est noir de suie. Le reste de la pièce est un grand espace plutôt vide autour duquel sont distribuées les "chambres", séparée par de frêles cloisons qui n'offrent aucune intimité. Les meubles sont quasi innexistants, si ce n'est une malle ou une étagère ici et là. Pour s'assoir, seulement quelques tabourets d'une vingtaine de centimètres de haut !

Seule concession à la modernité, une antique télé dont on se demande bien ce qu'elle peut capter... quand elle est branchée !

Les échanges avec les habitants seront malheureusement des plus limités : Notre jeune guide n'est en effet pas très au fait des us et coutumes de  cette ethnie, et a donc bien du mal à répondre (dans un anglais très limité) à nos nombreuses questions.

Il avait aussi, en fait, beaucoup de difficulté à comprendre la langue de nos hôtes !

akha-village-phongsali-laos_21.JPG

Le dîner sera, comme le déjeuner, assez frugal et sans viande. Le chef du village, à qui nous avons remis quelques présents, nous offrira par contre de nombreuses rasades de lao-lao, l'alcool traditionnel fabriqué à base de riz gluant fermenté.

Les photos sont prises au flash, car il n'y a qu'une petite lampe à huile pour éclairer toute la pièce plongée jour et nuit dans la pénombre...

akha-village-phongsali-laos_22.JPG

akha-village-phongsali-laos_23.JPG

Le coin cuisine

akha-village-phongsali-laos_24.jpg

akha-village-phongsali-laos_25.JPG

A l'extrème gauche, l'entrée (sans porte !) de notre coin "chambre".

Allongés côte à côte tous les quatres comme des sardines, presque à même le sol, c'est peu dire que notre nuit fut peu réparatrice ! C'est bête, car neuf heures de marche nous attendaient pour rejoindre Phongsali !

akha-village-phongsali-laos_26.JPG

akha-village-phongsali-laos_27.JPG

akha-village-phongsali-laos_28.JPG

En déambulant dans le village, nous rencontrerons de nombreuses femmes et jeunes filles, toutes vétues de leur tenue traditionnelle. Sans que nous en ayons compris (réellement) la raison, elles refuseront toutes de se faire photographier et ces quelques image sont, comme qui dirait, volées...

akha-village-phongsali-laos_29.JPG

Une soupe comme petit-déjeuner...

akha-village-phongsali-laos_30.JPG

Le jour est à peine levé que les femmes sont déjà de corvée !

akha-village-phongsali-laos_31.JPG

akha-village-phongsali-laos_32.JPG

akha-village-phongsali-laos_33.JPG

(Village Akha, Nord Laos, février 2012)

akha-village-phongsali-laos_34.JPG

akha-village-phongsali-laos_35.JPG

akha-village-phongsali-laos_36.JPG

Ces femmes partaient travailler aux champs, pieds nus sur les sentiers rocailleux. A la vue de mon appareil photo, elles ont vite disparu...

akha-village-phongsali-laos_37.JPG

akha-village-phongsali-laos_38.JPG

(Village Akha, Nord Laos, février 2012)

24/03/2012

Phongsali... et alentour

laos-phongsali-_02.JPG

laos-phongsali-_02a.JPG

(Phongsali, Laos, février 2012)

laos-phongsali-_03.JPG

Rues pavées de la "Vieille ville" de Phongsali.

Au laos, dés qu'il y a un rayon de soleil, on sèche quelque chose : dans le champ, sur le toit, à même la rue ! Ici, c'est du gingembre...

laos-phongsali-_04.JPG

Phongsali est la ville la plus peuplée (6000h) à l'extrême Nord du Laos. Elle est aussi la capitale de la province éponyme, enclavée entre la Chine et le Vietnam.

La petite cité, qui s'étend le long des crêtes escarpées à 1400 mètres d'altitude, est en train de se faire détrôner par la localité voisine de Boun Neua, mieux située sur l'axe routier Chine-Laos et qui accueille déjà un aéroport.

La population, composée de Phu Noi (une ethnie d'origine birmane) et de migrants plus récents venus du Yunnan voisin, tire l'essentiel de ses revenus de la culture du thé.

laos-phongsali-_07.JPG

laos-phongsali-_06.JPG

laos-phongsali-_08.jpg

Notre cantine (on y mangera 4 fois !) à Phongsali.

Pour choisir son menu, il faut passer côté cuisine et montrer du doigt (ou bien parler lao !) la viande et les légumes que l'on désire. Devant le manque de précision de la commande, ce qui arrive dans l'assiette resulte généralement de l'imagination de la cuisinière ! Ces petits plats, plus chinois que Lao, étaient néanmoins délicieux...

laos-phongsali-_09b.JPG

Comme plusieurs fois durant ce voyage, la location d'une moto se révèlera le meilleur moyen de découvrir les villages alentours. Ce 9 février sera mon baptème du feu : c'est en effet la première fois que je pilotais un deux-roues à vitesses (merci à Eric pour la formation accélérée !).

laos-phongsali-_10.JPG

laos-phongsali-_11.JPG

laos-phongsali-_11a.JPG

(Phongsali, Laos, février 2012)

laos-phongsali-_12.JPG

LaosCambodge_0709.JPG

Tout au long de la journée les villages sont endormis, vidés de leurs habitants qui sont aux champs. Seul les vieux vaquent à quelques occupations ou gardent les tout petits. C'est à patir de la sortie des classes que les bourgs retrouvent un peu d'animation...

laos-phongsali-_13.JPG

laos-phongsali-_14.JPG

Les théiers poussent ici à l'état sauvage et des spécimens plusieurs fois centenaires bordent parfois les chemins (enfin, quand on les remarque, car le théier est un arbre somme toute assez banal !). 

Ce que l'on remarque par contre, ce sont les plantations, où la hauteur des arbustes est contenue afin de récolter plus facilement les jeunes pousses. On remarque également qu'à cause des terrains pentus, rien ne peut être mécanisé...

Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, il n'existe à travers le monde qu'une seule espèce de théier, le "camelia sinensis" (proche cousin d'ailleurs du camélia décoratif que nous connaissont). C'est le traitement réservé (ou pas) aux feuilles (trempage, oxidation, séchage, chauffage, fermentation, etc...) qui fera la différence !

laos-phongsali-_15.JPG

(Phongsali, Laos, février 2012)

laos-phongsali-_16.JPG

laos-phongsali-_17.JPG

LaosCambodge_0937.JPG

laos-phongsali-_18.JPG

LaosCambodge_0722.JPG

La maison traditionnelle des Phu Noi est généralement construite sur pilotis, eux-mêmes fixés sur une épaisse terrasse en pierres sèches.

laos-phongsali-_19.JPG

laos-phongsali-_20.JPG

LaosCambodge_0940.JPG

Si le "joug humain" (une simple planche de bois avec une échancrure au milieu pour y placer le cou) a depuis longtemps disparu des campagnes françaises, il reste par ici encore  très utilisé...

laos-phongsali-_21.JPG

Ces rondins évidés et percés d'un unique trou sont tout simplement des rûches sommaires !

laos-phongsali-_22.JPG

De nouvelles plantations de théiers voient le jours un peu partout sur des parcelles défrichées par le feu. Cela ajoute peut-être un peu à la déforestation du Laos, mais vraiment à la marge.

Car le vrai  drame du pays, c'est la combinaison de plusieurs problèmes : le pillage des essences rares (mais aussi des arbres de grande taille), la déforestation massive afin de fournir du bois de chauffage, et enfin la replantation exclusive d'hévéa  (ce dernier, qui fourni le latex, vide tellement le sous-sol de sa substance que rien ne repousse après lui ! Il faut donc trouver de nouvelles parcelles...)

Cette déforestation catastrophique, que rien ne semble arrêter, est en plus précipitée par la demande jamais satisfaite des deux grands voisins (Chine et Vietnam), et par l'incurie et la corruption dans les rangs des autorités laotiennes.

laos-phongsali-_24.JPG

(Phongsali, Laos, février 2012)

20/03/2012

Muang La, sur la route du Nord

00.jpg

Juste une petite carte pour vous expliquer le déroulé de la dizaine de jours qui suivit mon séjour à Luang Prabang.

En noir, le trajet en bus (local) pour rejoindre Phongsali, en passant par Oudom Xai. A Boun Neua, la frontière chinoise ne se trouve qu'à 15km !

En Bleu, c'est la descente en bateau sur la Nam Ou, ... pour revenir à Luang Prabang.

nord laos_00.JPG

Dans la brume du petit matin, à Muang La

nord laos_01.JPG

Des enfants sur le chemin de l'école

nord laos_03.JPG

Maison traditionnelle, en bois et sur pilotis

nord laos_04.JPG

Des jeunes filles se préparent à tisser

nord laos_05.JPG

nord laos_06.JPG

LaosCambodge_0599.JPG

Nous prendrons notre (délicieux) dîner dans l'unique gargote du village

nord laos_07.JPG

 Cuisson à la vapeur du riz gluant

nord laos_08.JPG

nord laos_09.JPG

(Nord Laos, février 2012)

nord laos_10.JPG

nord laos_10a.JPG

Oudom Xai devait être notre premier arrêt après Luang Prabang. Devant le peu de chaleur que dégageait cette grande ville, nous décidons, avec mes compagnons de rencontre, de continuer quelques kilomètres plus au nord.

Arrivé à Muang La, nous sommes enfin plongés dans le Laos profond : les touristes ici se comptent au mieux sur les doigts des deux mains... 

On trouve au bord de la rivière des sources naturelles d'eau chaude. Les habitants s'y relaient tout les soirs pour se baigner : il suffit pour ça de pousser un peu les galets...

nord laos_11.JPG

Le lendemain, nous aurons la chance de nous arrêter quelques instants sur un marché, à la croisée de la piste défoncée qui nous menera ensuite à Phongsali (9 heures d'enfer !).

Ce sera pour moi la seule occasion de rencontrer des femmes en habits traditionnels de plusieurs ethnies différentes, descendues des villages alentours. Le Laos compte plus de 100 de ces ethnies...

nord laos_12.JPG

nord laos_13.jpg

nord laos_14.JPG

nord laos_15.JPG

nord laos_16.JPG

nord laos_17.JPG

nord laos_18.JPG

La plupart des pièces en argent qui ornent les coiffes sont des "piastres de commerce", la monnaie Indochinoise que les français mirent en circulation de 1885 à 1952.

nord laos_19.JPG

nord laos_20.JPG

nord laos_21.JPG

nord laos_22.jpg

(Nord Laos, février 2012)

nord laos_23.JPG

Pour la petite histoire : nous apprenons qu'à Muang La, en plus des deux petites guest-houses (5 à 7$ la nuit), il existe un "Lodge" tenu par un français. Curieux, nous nous y rendons. Le petit hôtel semble vide et ensommeillé : il ne reçoit les clients que sur réservation, et aujourd'hui il n'y en a pas.

Devant notre persévèrence, mais aussi parce que nous sommes français, le responsable fini par accepter du bout des lèvres de nous garder pour la nuit : ...contre 200$ par personne !

Nous devrons malheureusement décliner la proposition...

Le lodge "deluxe" de Muang La

18/03/2012

Or et safran

00.JPG

01.JPG

(Luang Prabang, Laos, février 2012)

01a.JPG

LaosCambodge_0164.JPG

LaosCambodge_0126.JPG

01c.JPG

01d.JPG

LaosCambodge_0209.JPG

02.JPG

LaosCambodge_0149.JPG

LaosCambodge_0158.JPG

(Luang Prabang, Laos, février 2012)

LaosCambodge_0178.JPG

06.JPG

moines luang prabang_10.JPG

On trouve à Luang Prabang une impressionnante concentration de wats (temples) dont certains sont parmis les plus vénérés du pays.

Si plusieurs religions cohabitent au Laos, la grande majorité des habitants est de confession bouddhique (dans certaines ethnies, ce bouddhisme est souvent mâtiné de rites animistes).

Le wat est, dans sa version la plus simple, composé d'un temple ainsi que des logements pour les moines. Il peut également y avoir plusieurs autres petites chapelles, stupas, salles d'enseignement, bibliothéque, abri pour la pirogue de course ou pour le tambour, jardin, potager, etc...

Les temples sont rarement très anciens : ils ont pour la plupart été rénové ou reconstruits à l'identique après le sac de la ville en 1887. On trouve néanmoins quelques bâtiments épargnés.

Généralement entouré d'un petit muret, le wat reste pourtant toujours grand ouvert, et c'est un réel plaisir d'y déambuler en croisant les moines qui vaquent à leurs occupations.

Les moines, justement. C'est assez difficile de s'y retrouver, car presque tout les Laotiens, un jour ou l'autre, vêtiront la robe safran. Ils seront moines pour une semaine, un mois ou quelques années ; d'autres pour la vie. Durant cette période, ils se plieront à la vie monacale faite de prière, d'étude, de tâches "ménagères" et d'entretient du wat. Lever 4h, coucher 18h. Les relations sexuelles et le tabac seront proscrits, et les moines, en plus d'un petit-déjeuner frugal, se contenteront (avant midi) du seul repas de la journée.

Beaucoup de moines sont très jeunes car c'est souvent les parents qui leur choisissent cet "apprentissage". En plus du prestige, cela reste pour les familles les plus défavorisée un moyen très économique d'offrir une éducation à ses enfants.

En arrivant au pouvoir dans les années 70, les communistes on bien dû s'accommoder de la religion, et c'est toujours, encore aujourd'hui, le parti qui "régule" toutes les activités religieuses...

laos,luang prabang,moines

moines luang prabang_12.JPG

LaosCambodge_0161.JPG

Pirogues de course

moines luang prabang_13.JPG

moines luang prabang_14.JPG

L'abri du tambour

moines luang prabang_15.JPG

moines luang prabang_16.JPG

Petite chapelle dans le wat Xieng Thong. Les parois sont décorées par des mozaïques en éclats de miroirs colorés.

moines luang prabang_17.JPG

moines luang prabang_18.JPG

Restauration de la toiture au wat Xieng Thong

moines luang prabang_19.JPG

LaosCambodge_0061.JPG

moines luang prabang_20.JPG

moines luang prabang_21.JPG

LaosCambodge_0267.JPG

laos,luang prabang,moines

moines luang prabang_22.JPG

(Luang Prabang, Laos, février 2012)

moines luang prabang_23.JPG

Vue de la Nam Khan depuis le wat qui se trouve au sommet du Mont Phusi

moines luang prabang_24.JPG

LaosCambodge_0059.JPG

moines luang prabang_25.JPG

moines luang prabang_26.JPG

moines luang prabang_27.JPG

moines luang prabang_28.JPG

Repas (dans le temple même!) à la mémoire d'un disparu, représenté ici par sa statue plus vraie que nature...

moines luang prabang_29.JPG

moines luang prabang_30.JPG

Vous ne trouverez pas un guide ou un blog qui ne parle du "tak bat", la fameuse procession de l'aube ou les moines vont, pieds nus, quêter de la nourriture auprès de la population.

On y lit d'ailleurs parfois quelques inepties, comme par exemple que les moines font le voeu de ne se nourrir que de ces dons du matin : plusieurs années au riz gluant et à la barre chocolatée, c'est moyen comme régime !

On critique aussi souvent les touristes qui manquent parfois d'un peu de discrétion... et c'est vrai. Certain ont même l'air carrément stupide, assis sur des chaises devant leur hôtel de luxe, a distribuer le riz remis par la réception !

Je pense quant à moi que toute cette démonstration a surtout une valeur symbolique, pour que ni le moine, ni le "donateur" n'oublie qu'en définitive le wat ne vit que grâce aux dons (sans cesse renouvelés) des fidèles.

Je pense également que cette manifestation très photogénique est accessoirement "touristiquement" profitable. Je dis ça, je dis rien...

J'ai par contre été touché en découvrant des enfants en haillons, placés à la suite des généreux donateurs et attendant que les moines leur rétrocèdent une partie du produit de l'aumône.

moines luang prabang_31.JPG

moines luang prabang_32.JPG

moines luang prabang_33.JPG

(Luang Prabang, Laos, février 2012)

moines luang prabang_34.JPG

Par curiosité, découvrez ce post que j'ai fait en 2009 : Moines en Birmanie

16/03/2012

Marchés de Luang Prabang

luang prabang market_01.JPG

luang prabang market_02.JPG

luang prabang market_03.JPG

luang prabang market_04.JPG

Les marchés, de rue ou flottants, font partie du charme de l'Asie. Si ils se tiennent plutôt le matin, certains restent ouvert souvent tard dans l'après-midi. C'est l'occasion rêvée de flâner et faire l'inventaire de ce que l'on connaît ou pas, car c'est sans doute en Asie du sud-est que l'on découvre le plus grand nombre de produits "étranges", à commencer par les insectes (dont les Cambodgiens semblent plus friand encore que les Laotiens)...

On se régale d'avance devant les fleurs de bananier, les pousses du bambou, les pâtes de poissons ou de crevettes en saumure, les papayes vertes (délicieuses en salade), le porc fermenté et les saucisses sucrées et tout ce qui peut sècher au soleil, de la couenne de buffle aux algues du Mékong. Les fruits sont également très présent : ananas, banane, mangue, ramboutan, tamarin, noix de coco et autre fruit du dragon...

Citons encore (et ce n'est qu'un apperçu) les herbes aromatiques d'une incroyables diversité, les coquillages et les crevettes (de rivière) et le produit de base indispensable : le riz gluant...

luang prabang market_05.JPG

luang prabang market_06.JPG

Grenouilles en brochette

luang prabang market_07.JPG

luang prabang market_08.JPG

luang prabang market_09.JPG

luang prabang market_10.JPG

Nouilles fraîches

luang prabang market_11.JPG

Pousses de bambou

luang prabang market_12.JPG

luang prabang market_13.JPG

Ces petits oiseaux ne sont pas à manger ! Ce sont des offrandes que l'on achète pour ensuite ... les relâcher !

luang prabang market_14.JPG

Galettes de riz qui sêchent au soleil

luang prabang market_15.JPG

Les marchés vont souvent de paire avec les restaurants de rue.

luang prabang market_16.JPG

luang prabang market_17.JPG

A Luang Prabang, c'est d'ailleur une rue entière qui est réservée (presque exclusivement) aux touristes. Les buffets se suivent et se ressemblent un peu mais les prix sont imbattables : 1 euro l'assiette pleine à ras-bord. Les plus affamés ajouteront 1 ou 2 euros pour de la viande ou du poisson grillé, et bien souvent 1 autre euro pour une grande bouteille de Laobeer, la bière nationale...

luang prabang market_18.JPG

luang prabang market_19.JPG

luang prabang market_20.JPG

 luang prabang market_23.JPG

Ces petites brochettes ludiques sont très appréciées des enfants

luang prabang market_21.JPG

luang prabang market_25.JPG

Délicieux petit gateaux à la noix de coco

luang prabang market_26.JPG

luang prabang market_27.JPG

Le soir, de 17h00 à 22h00, la rue principale de la vieille ville est fermée à la circulation sur 500 mètres pour laisser place au "marché de nuit". Si on retrouve là tout ce qui est sensé charmer le touriste, c'est surtout pour beaucoup une bonne occasion de prendre un peu l'air après un plantureux repas, et avant de s'en retourner dans sa guest-house...

luang prabang market_28.JPG

(Luang Prabang, Laos, février 2012)

14/03/2012

Architecture à Luang Prabang

luang prabang maisons_02.JPG

luang prabang maisons_02a.JPG

luang prabang maisons_03.JPG

luang prabang maisons_04.JPG

luang prabang maisons_05.JPG

luang prabang maisons_06.JPG

luang prabang maisons_07.JPG

luang prabang maisons_08.JPG

Si Luang Prabang doit son charme à son enclavement entre les berges du Mékong et de la Nam Khan, à une végétation riche et luxuriante et à la respiration physique et spirituelle qu'offrent les nombreux temples (où vivent par ailleurs des centaines de moines), ce sont ses habitations qui attirent avant tout le regard.

Construites en grande partie dans la première partie du 20ème siècle, quand la ville était sous protectorat français, elle ont héritées du qualificatif de "colonial". Au fil des années, beaucoup de ces maisons, le plus souvent en bois à l'origine, ont été transformées en "dur", mais tout en leurs conservant bon nombre des attributs traditionnels.

Ce que l'on remarque vite aussi (car cela vaut pour l'ensemble de la ville et pas seulement pour la partie dite "historique"), c'est que les habitations atteignent rarement ici trois étages : une ville de plus de 70 000 habitants sans immeubles, c'est pas très courant !

luang prabang maisons_10.JPG

luang prabang maisons_12.JPG

luang prabang maisons_13.JPG

luang prabang maisons_14.JPG

luang prabang maisons_15.JPG

luang prabang maisons_16.JPG

L'ancien pont, dit "de bois" est réservé exclusivement aux vélos et aux motos

luang prabang maisons_17.JPG

Si les maisons qui borbent la grande artère principale ont conservé une activité economique comme à l'origine (et même si les restaurants, les agences de tourisme ou les échoppes de souvenirs ont remplacé celles qui y commercaient les matières premières transitant via le Mékong !), il n'en va pas de même pour les habitations qui, depuis l'ouverture au tourisme à la fin des années 90, ont presques toutes été transformées en guest-house, reléguant (au mieux) les familles dans un coin de la maison ou les expédiant plus généralement à l'autre bout de la ville...

laos,luang prabang

luang prabang maisons_20.JPG

Les grandes manifestations, que ce soit les mariages (comme c'est le cas ici) ou les veillées funèbres, se déroulent généralement dans la rue qui sera bloquée pour l'occasion.

luang prabang maisons_21.JPG

luang prabang maisons_22.JPG

luang prabang maisons_23.JPG

luang prabang maisons_24.JPG

luang prabang maisons_25.JPG

luang prabang maisons_26.JPG

luang prabang maisons_27.jpg

(Luang Prabang, Laos, février 2012)

12/03/2012

Le Mékong et la Nam Khan

mekong-luang prabang_02.JPG

mekong-luang prabang_01.JPG

mekong-luang prabang_03.JPG

mekong-luang prabang_04.JPG

Les grandes villes du Laos (sauf celles très au nord) se trouvent le long du Mékong : le fleuve est indissociable de l'histoire de la région. Preuve d'ailleurs en est qu'il sert de frontière avec la Thailande et la Birmanie sur des centaines de kilomètres...

mekong-luang prabang_09.JPG

mekong-luang prabang_11.JPG

mekong-luang prabang_12.JPG

mekong-luang prabang_13.JPG

mekong-luang prabang_14.JPG

Quatrième fleuve d'Asie par le débit, il est à l'Asie du Sud-Est ce que le Yangtsé Kiang est à la Chine, Le Gange à l'Inde, et l'Ienesseï à la Russie.

Luang Prabang est donc arrosé par le Mékong mais aussi par l'un de ses affluents, la Nam Khan. A la saison sèche, leurs berges riches en limon offrent un sol idéal à diverses cultures maraîchères.

mekong-luang prabang_06.JPG

mekong-luang prabang_07.JPG

mekong-luang prabang_08.JPG

mekong-luang prabang_15.JPG

Les bateaux "de croisière" de ce type sont assez rares sur le fleuve : A cause des rapides et des nombreux rochers qui affleurent, on rencontre les longues et étroites barques traditionnelles à fond plat.

Pour les mêmes raisons, aucuner embarcation ne circule durant la nuit...

mekong-luang prabang_16.JPG

Les tuk-tuk sont dans l'attente du nouvel "arrivage" de touristes qui, après avoir passé la frontière thailandaise l'avant veille et navigué deux jours entiers sur le Mékong, vont accosté à luang Prabang avant la tombée de la nuit....

mekong-luang prabang_17.JPG

mekong-luang prabang_10.JPG

mekong-luang prabang_12.JPG

mekong-luang prabang_18.JPG

mekong-luang prabang_19.JPG

C'est en terrasse, quand vient le soir, qu'on profite enfin d'un peu de fraîcheur.

Si l'on tient à faire la fête, il faut faire vite : presque tous les bars ferment à 23 heures ! Et à minuit, c'est pratiquement le couvre feu...

mekong-luang prabang_21.JPG

(Luang Prabang, février 2012)

11/03/2012

Luang Prabang

LaosCambodge_0006.JPG

LaosCambodge_0009.JPG

Le bord du mékong

LaosCambodge_0018.JPG

Les pont en bambou sont édifiés seulement à la saison sèche, quand le lit du grand fleuve et de ses affluents sont au plus bas...

LaosCambodge_0132.JPG

Si elle n'est que la quatrième en terme de population, Luang Prabang est sans aucun doute après Vientiane (la capitale) la ville du Laos la plus visitée. Cela tient en grande partie à son statut d'ancienne capitale royale, à sa situation géographique sur le Mékong, mais surtout à  son classement au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1995 (c'est l'un des deux "sites classés" du Laos).

LaosCambodge_0133.JPG

LaosCambodge_0135.JPG

LaosCambodge_0136.JPG

Si les plus de 2 millions de touristes qui visitent à présent chaque année le pays s'arrêtent ici, c'est aussi parce que la ville, longtemps enclavée et difficilement accessible, a gardé un charme suranné, avec ses nombreux temples, ses rives verdoyantes et ses maisons "coloniales" datant pour la plupart du début du 20ème siècle.

Une circulation peu dense et aucune construction ne dépassant les 3 étages ajoutent au côté "provincial" et reposant de la cité.

LaosCambodge_0165.JPG

LaosCambodge_0291.JPG

LaosCambodge_0303.JPG

 Temple dans l'enceinte du Palais royal, transformé aujourd'hui en musée national

LaosCambodge_0360.JPG

Les très nombreuses terrasses sur pilotis, en équilibre sur les bords du Mékong ou de la Nam Khan, invitent à la farniente...

LaosCambodge_0436.JPG

LaosCambodge_0473.JPG

LaosCambodge_0456.JPG

LaosCambodge_0361.JPG

Comme je suis resté plusieurs jours à Luang Prabang, c'est par quelques posts thématiques que je vais vous faire découvrir la ville...

LaosCambodge_4082.JPG

LaosCambodge_4196.JPG

LaosCambodge_4199.JPG

(Luang Prabang, février 2012)