10/12/2008
De retour de Venise...
Je viens de rentrer de Venise, et il était temps : L'eau commençait de nouveau à monter ce matin et il pleuvait des cordes !
Les jours précedents furent plus cléments (sans pluie donc) mais avec un brouillard à couper au couteau, et qui mettait des heures à se dissiper...
J'ai néanmoins eu le droit à de très beaux moments ensoleillés, comme durant ma visite dans l'île la plus colorée de la lagune : Burano.
Enfin, entre de nombreuses visites culturelles, j'ai pris le temps de me perdre dans des quartiers pas vraiment touristiques, et découvrir les particularismes de ces îliens vraiment pas comme les autres...
10:46 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vacances, voyage, italie, venise
06/12/2008
Sérénissime...
Je fais ma valise !
Pour m'échapper du froid parisien, j'ai opté dans un premier temps pour l'hiver... vénitien !
Avant Noël, je partirais quelques jours au soleil.
Ou ? : Surprise...
09:25 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vacances, voyage, italie, venise
01/12/2008
Pour ne pas oublier !
Mes voisins sont charmants...et de bon goût :)
On ne risque pas ainsi d'oublier que les Fêtes approchent à grand pas !
15:03 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris, gambetta
26/11/2008
De d'Enfer à Denfert
A l'heure des octrois (de l'Ancien régime au 19 ème Siècle), la place d'Enfer était juste l'une des portes de la barrière des Fermiers généraux, sise entre Paris et Montrouge.
A la mort de Pierre-Philippe Denfert-Rochereau, Franc-comtois et héros de la guerre de 1870 contre les prussiens, Bartholdi (celui de la statue de la Liberté) proposa pour cette place une (petite) réplique en bronze du monumental lion en grès rouge toujours visible à Belfort.
La "Place d'Enfer" devint alors "Place Denfert-Rochereau".
Le Passage d'Enfer qui se trouvait pas très loin a, lui, subsisté...
22:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
20/11/2008
Musée Haut, Musée Bas, bas, bas...
Pour un "vrai" critique, il ne doit pas être aisé de parler en mal de ce "machin", au risque de se mettre à dos le Tout-Paris du cinéma et du théatre, 120 seconds rôles se partageant le premier !
(La liste des acteurs "connus" est si longue que je vous laisse le soin de la découvrir par vous-même)
Jean-Michel Ribes nous propose là un instantané de la foule des visiteurs de musées, dont vous et moi. A part quelques rares ( et parfois savoureuses) fulgurances, l'ensemble est plutôt plat et décousu. Pas d'histoire ni de scénario, juste une succession de saynétes plus ou moins drôles.
Le "peuple" des musées ainsi représenté ressemble à s'y méprendre au "peuple" des cinémas : mouton ou inculte (ou les deux !)
Ce "machin"était au départ une pièce de théatre. elle aurait du le rester. Au pire on aurait pu en faire un téléfilm, au mieux un prime time d'avant le journal télévisé (genre Un gars une fille ou Samantha oups) pour un mois de délire...
Payé 10 euros au cinéma pour voir un épisode du genre "Palace" (du même auteur), c'est plutôt désolant.
(Quant à l'apparition dans le "film" -même furtive, et réservée seulement aux initiés cultivés et parisiannistes - de C. Girard, adjoint à la culture de Delanoé, c'est tout bonnement du mauvais mélange des genres...)
(Vu le 19 novembre 2008)
12:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/11/2008
L'inclassable iconoclaste
La Mairie de Paris nous propose donc (gratuitement qui plus est) un parcours thématique dans la vie de ce parisien dans l'âme.
En effet, Prévert, cet enfant du Siécle (né en 1900), étonne encore et toujours. Dans la mouvance des Surréalistes, très tôt ami de Queneau, Breton, Picasso, Giacometti, etc..., il s'épanouira d'abord (dès 1932) dans le cinéma (Carné, Renoir...) comme scénariste et dialoguiste.
Après (ou concomitament à) la sortie de nombreux chef-d'oeuvres (Quai des Brumes, Les Visiteurs du Soir, Les Enfants du Paradis..., servis par des artistes mythique : Arletty, Brasseur, Barrault, Gabin...) il se lancera dans l'écriture de recueils divers (Choses et autres, La pluie et le beau temps, Fatras... que j'ai lu, adolescent), puis dans la chanson (pour Mouloudji, Piaf, Gréco, Montand...) en laissant là encore quelques perles : Les Feuilles mortes, Barbara, etc.. Il travaillera de concert avec son ami et compositeur Vladimir Kosma.
Puis ce sera la découverte des fameux "collages", et même les textes d'un dessin animé qui sortira sur les écrans 3 ans après sa mort (Le Roi et l'Oiseau, 1980)
Prévert fût tout au long de sa vie l'ami de nombreux photographes (Doisneau, Brassaï, Man Ray, Dora Maar...) et d'artistes (Miro, Calder, Ernst ou Chagall) avec qui il travaillera ponctuellement. Il fût également un citoyen politiquement engagé (à gauche toute, mais aussi anticlérical : Notre père qui êtes aux cieux / Restez-y / Et nous nous resterons sur la terre")
L'expo retrace tout cela (et tant d'autres choses encores) à travers des manuscrits inédits, des tirages d'époque, des extraits de films, de chansons ou d'interviews... Plein de collages également, dont certains sur des cartes postales envoyées à ses amis artistes...
Un vrai plaisir des sens !
14:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, expo
18/11/2008
Palais Garnier
Petite visite hier à l'Opéra de paris, que l'on dénomme "Garnier" depuis la création de son alter ego de la place de la bastille.
C'est toujours un plaisir de se prommener dans ce haut lieu de l'Art, voulu par Napoléon III et inauguré en 1875.
Dans une débauche de marbres, de mosaïques et de bronze, il représente la synthèse, parfois oppressante, du savoir faire des artistes de l'époque.
La coupole est interessante à double titre : D'abord pour son plafond peint par Marc Chagall, et qui a recouvert en 1964 l'oeuvre originelle (elle n'a cependant pas été détruite, la seconde toile étant accroché sous la première).
La pièce maîtresse de la grande salle est le grand lustre de cristal. D'un poids de huit tonnes, il était à l'origine hissé à chaque représentation et disparaissait totalement sous la coupole (il est électrifié depuis 1881).
Enfin, on peut également visité la bibliothèque (en plus des livres, on découvre de nombreuses maquettes) et un joli musée consacré principalement à la Danse...
13:07 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris, sortie, visite, opéra
16/11/2008
Promenade : Varsovie d'hier et d'aujourd'hui
Varsovie est une ville attachante ; Elle parait si petite après Le Caire ou Paris.
Peu de chose ont changées en 4 ans, à part, comme partout (sauf au Caire), quelques nouveaux aménagements pietons (certains me rétorqueront que tout le Caire est piéton :) , et bien sûr de nouveaux buildings qui poussent un peu partout depuis une dizaine d'années et démontrent la vitalité de l'économie...
Il y a d'abord la Vieille ville, partiellement reconstruite à l'identique sur les ruines de la Seconde guerre mondiale (cela peut paraître "Disneyland" à certains : ce n'est pas le cas. Et l'on reste définitivement ébahi devant l'incroyable volonté qu'il a fallu pour parvenir à cette prouesse). La majorité des encadrements en pierre des ouvertures des rez-de-chaussée portent encore les traces du feu nourri de l'ennemi.
Plus rarement, certaines rues dont les immeubles était encore debout sont préservées. Ce sont maintenant des lieux de mémoire.
Comme dans tout ses pays "satellites", l'occupant -ou presque !- soviétique a fait tracer de larges avenues et percer des places monumentales, toutes à la gloire de l'Empire...
Comme souvent aussi, le pays "choyé" recevait un Palais de la Culture, comme celui de Varsovie qui écrasa longtemps de sa hauteur et la ville et le pays tout entier !
A côté de cela on construisit à la va vite, dès la fin de la guerre, d'infames logements pour héberger des millions de sans-abris. C'est souvent ces quartiers là que l'on rénove, en remplaçant des barres "années 60" par des tours spectaculaires.
Varsovie, c'est enfin ses vastes parcs auxquels les habitants restent profondément attachés... et où j'ai personnellement passé tant d'heures...
21:25 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, pologne, varsovie
15/11/2008
Pharaonades polonaises
00:38 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, pologne, varsovie
14/11/2008
Un 11 Novembre en Pologne
Pendant que les alliés commémorent l'armistice qui mit fin à la Grande guerre (signé le 11 novembre 1918 à Rhetondes), les polonais fêtent eux, en souvenir de ce même armistice, leur Indépendance...
La fin de ce doloureux conflit, qui fit 18 millions de victimes, signifie donc surtout pour la Pologne l'arrêt de la mainmise de la Russie sur leur pays.
Les années suivantes ne furent pourtant pas de tout repos (conflit avec la plupart de ses voisins) puis les polonais tombèrent de nouveau sous le joug de l'Allemagne, puis de la Russie, dès 1939. C'est seulement depuis 1989 que la Pologne a acquis une "véritable" et sereine indépendance...
Ce 11 Novembre fut conforme à ceux que j'avais déjà vécu, si ce n'est le temps superbe qui était aussi de la partie.
Les polonais sont encore très "nationalistes", dans le moins mauvais sens du terme, et cela se voit dans la rue ; Des drapeaux partout, y compris sur les balcons et les voitures de particuliers ou les taxis. Tout les scouts sont de sortie et l'on croise souvent de jeunes ados en tenues militaire...
Ce jour est aussi l'occasion de diverses manifestations (marathon, expos, concert), qui, ajoutées aux commémorations et au ballet des voitures officielles, donnent un visage terriblement animé et joyeux à tout le centre historique de la ville.
Je n'avais jamais vu autant de polonais à la fois ! :)
05:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, pologne, varsovie