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29/05/2010

Bucarest (2)

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(L'ancienne Bibliothèque Nationale en reconstruction)
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(Le palais de la Banque Générale de Roumanie)
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(La Place Unirii)
 
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(Le Palais C.E.C, Caisse des Dépôts)
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(Le Palais Cretzulescu)

A croire que Vlad III l'Empaleur (alias Dracula) est indissociable de mon séjour en Roumanie : J’ai d’abord approché son ombre flottant sur le Château de Bran, visiter ensuite Sighişoara où la légende situe sa naissance, et enfin séjourné à Bucarest où le Prince s'installe (dans ce qui n’est encore qu’une forteresse) pour le troisième et dernier de ses règnes; Ce sera aussi le plus court, à peine une année : Vlad III meurt au combat en 1477, à Bucarest.

La ville se développera alors peu à peu et deviendra résidence royale, capitale de la Valachie (au 17e siècle) puis de la Principauté de Roumanie (au milieu du 19e siècle) et enfin capitale de la Roumanie unifiée après la Première Guerre mondiale.

 

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(L'ancienne Cour voïvodale -le Curtea Veche-, plus vieille ruine de Bucarest)

 

Bucarest a donc une histoire assez récente et la plupart des constructions (mis à part les indigentes ruines du Curtea Veche – la cour voïvodale- datant du 15e siècle et  une ou deux églises du 18ème) sont postérieures à la seconde moitié du 19e siècle.

 

Ces centaines de bâtiments (immeubles, petits palais ou grandes villas) ne manquent pourtant pas de charme et reflètent assez bien les diverses influences architecturales venant alors de toute l’Europe.

Malheureusement, 50 années de dictature, les expulsions et les confiscations, ajoutées aux travaux pharaoniques et ravageurs de Ceausescu ont mis bien à mal ce merveilleux patrimoine (Rien que pour édifier le fameux Palais du Parlement et tracer tout autour de grandes avenues, c’est au moins 25% du vieux centre ville qui ont été rasés dans les années 80 !)

 

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 (La Banque Nationale)

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(Bucarest, mai 2010)
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(Bucarest, mai 2010)
 

 

Il faudra des années (et pas mal d’argent) pour sauver ce qui peut encore l’être, mais déjà quelques quartiers sortent la tête de l’eau et retrouvent une vie animée à l’écart des grandes artères de deux fois quatre voies, bruyantes et impersonnelles !

 

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(La Chambre de commerce et d'industrie, l'un des rares bâtiment "moderne" du centre ville)
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(Les câbles apparents sont un vrai fléau dans toute la capitale !)

26/05/2010

Sighişoara

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(Sighisoara, Roumanie, mai 2010)
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Ravis de notre précédant séjour à Brasov, nous décidons, pour mon second week-end en Roumanie, de nous rendre à nouveau en plein coeur de la Transylvanie, dans la fameuse région des "forteresses saxonnes"...

C'est en effet à partir du XIIe siècle que le roi de Hongrie fait appel à des artisans et des marchands d'origine allemande (ces "Saxons" viennent principalement d'Allemagne du sud et de l'actuel Luxembourg) pour venir coloniser et défendre la frontière orientale de son royaume.

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(La Tour du Conseil, au centre du village, est devenu la Tour de l'horloge)
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(Jacquemart-carillon de la Tour de l'Horloge)

Dans la région, il y eut jusqu'à 300 villes, villages ou églises fortifiés. La moitié d'entre eux sont encore visibles de nos jours et c'est un véritable voyage dans le temps et à travers Moyen-âge qui est ici offert au voyageur...

 

(7 de ces églises sont d'ailleurs classées au Patrimoine mondial de l'Unesco, tout comme le centre de Sighisoara)

Après les invasions mongoles de 1241, on élève autour de la ville des fortifications payées par les corporations d'artisans. Chacune des 14 tours (dont 9 subsistent à ce jour) prendront le nom de leur mécènes : Tour des cordonniers, des tailleurs, des étameurs, etc...

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(La Tour des Tailleurs)
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(Sighisoara, Roumanie, mai 2010)
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(La tour des Cordonniers)
L'aristocratie et la bourgeoisie habite alors la ville haute, sur la colline originelle tandis que des faubourgs, peuplés d'artisans et de paysans, se développent dans la ville basse, elle aussi protégée par des murailles et des portes défensives.

Pour accéder du centre du village à la colline ou se trouve l'école et l'église, on construira au XVIIe siècle un escalier couvert en bois de près de 300 marches !

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(L'escalier couvert)
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Vlad II Dracul s'établira pendant une quinzaine d'années dans la cité devenue résidence royale, et c'est ici que naîtra son fils Vlad III l'Empaleur qui est à l'origine de la légende du personnage romanesque de Dracula (voir ici le post sur le Château de Bran)

Pendant les XVIe et XVIIe siècles, Sighisoara comptera jusqu'à 15 guildes et 25 associations d'artisans : Elle sera une des villes les plus puissantes de la région. 

Peu à peu, elle va perdre son pouvoir et restera à l'écart du développement économique du XIXe siècle, ce qui préservera, pour notre plus grand bonheur, son centre historique.

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(Une de portes de la ville)
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(La Place de la cité)
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(Sighisoara, Roumanie, mai 2010)
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(...du Dracul à toutes les sauces !)

19/05/2010

Bucarest (1)

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(La Bibliothèque Universitaire)

La tâche n'est pas aisée !

Parler de Bucarest après une semaine passée à Istanbul (je vous en dirai plus dès mon retour en France !), c'est un peu comme comparer le hameau de Marie-Antoinette avec le château de Versailles !

D'abord, il manque à la capitale roumaine la proximité de la mer, ou tout au moins un joli fleuve qui la traverse; Et puis aussi quelques collines. 

Il lui manque surtout, à l'instar de la ville de Constantin, une longue et incroyable Histoire.

Preuve en est que le petit "village" de Bucarest n'est mentionnée pour la première fois qu'en 1459, à une date où la Basilique Sainte-Sophie domine le Bosphore depuis déjà bientôt mille ans, et que Contantinople, la Nouvelle Rome de l'Empire romain d'Orient, vient de passer sous le contrôle des Ottomans qui domineront le Monde arabe jusqu'au 20ème siècle !

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(Bucarest, mai 2010)
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(Parc Cismigiu)
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(Bucarest, mai 2010)
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(Le Cercle Militaire, de 1912)
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(Le Passage "Egyptien")
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La forteresse de Bucarest fût principalement une résidence des Princes de Valachie jusqu'au 18ème siècle.

Souvent occupée (mais aussi ravagée)  par les Ottomans, les Russes, les Autichiens, etc..., ce n'est qu'en 1861 que la ville acquiert le rôle de capitale de Valachie et de Moldavie ; Après la Première guerre mondiale, elle deviendra enfin la capitale de la Grande Roumanie (qui inclut en plus alors la Transylvanie).

Entre les deux Guerres, Bucarest aura à peine le temps de profiter des influences occidentales qui lui sont chère (et qui la font surnommer à l'époque "Petit Paris" ou "Paris des Balkans") : En effet, les dictatures carliste, fasciste et communiste vont dès lors se succéder, de 1838 à 1989, jusqu'à la chute des époux Ceausescu !

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(Une vieille villa délabrée comme il y en a des centaines à Bucarest ; Il faudra du temps et beaucoup d'argent pour pouvoir les sauver toutes, mais cela commence petit à petit...)
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(La Place de l'Union et le Boulevard Bratianu)
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(Bucarest, mai 2010)
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(Le Palais du Parlement..ou Maison du Peuple)
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(L'Avenue de L'Union)
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(Bucarest, mai 2010)

Malgré que Bucarest ait vraiment souffert de toutes ces vilénies, la ville n'en conserve pas moins un certain charme qui se dévoile lentement à qui sait prendre le temps de regarder, mais aussi de comprendre ce lourd passé. 

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(Le Monastère Stavropoleos, 1724)
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(Bucarest, mai 2010)
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(L'Athénée roumain, construit en 1888 par le Français Galleron)

14/05/2010

Au Château de Bran, sur les traces de Dracula

J'ai un scoop ! : Dracula, les vampires, tout ça n'est qu'une légende !

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Mais comme dans (presque) chaque légende, il y a un petit fond de vérité...

A commencer par un personnage, ou plutôt deux, hauts en couleurs (rouge sang donc !)

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(Château de Bran, Roumanie, 9 mai 2010)
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D'abord le père : Vlad II Dracul (dracul signifie "dragon" en roumain, ou tout simplement le diable !), prince de Valachie au XVème siècle.

Vlad II  rejoint l'Ordre du Dragon en 1431, un Ordre dont l'objectif est la protection des intérêts de la chrétienté et la croisade contre les Ottomans. Le symbole de l'Ordre est le dragon et son vêtement officiel une cape noire sur un vêtement rouge.

En conflit avec certains de ses voisins, Vlad finira assassiné, et un usurpateur prendra sa place sur le trône de Valachie.

C'était pourtant sans compter sur son quatrième fils, Vlad III Tepes (l'Empaleur) qui reprend les choses en mains et d'une manière pas toujours délicate envers ses ennemis, et plus généralement de tous ses contradicteurs.  (le supplice du pal, inconnu en Europe jusque là fût d'ailleurs probablement importé de Turquie par Vlad, qui découvrit la technique lorsqu'il y fit ses études !)

Les deux personnages ne vont vite en faire plus qu'un : Du sang, des dragons, des capes rouges et noires, des sacrifices humains, etc.. , c'était là un bon début... pour un bon romancier !

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(La cour intérieur du château)

Ne manquait plus qu'une jolie demeure pour accueillir les frasques du héros. L'Irlandais Bram Stoker, qui écrit Dracula en 1897, décide après de minutieuses recherches que le Château de Bran fera parfaitement l'affaire. Dans la réalité, on n'est même pas certain qu'un des deux Vlad n'ai jamais mis les pieds dans ce château...

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Pour finir avec la légende, Stoker situera son histoire, plutôt qu'au Moyen-âge, à la fin du XIXème. Quelques années plus tôt avait sévit à Londres un certain Jack l'éventreur...

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(La cour intérieur du château)

Le bon Comte (Dracula) faisant les bons comptes (des marchands du Temple), si vous passez par là, n'hésitez pas à vous arrêter au vampire camping : la région est fort belle, et le château pas si déplaisant :)

En contrebas, un village a été reconstitué dans les années 60 avec de très vieilles bâtisses en bois récupérées ci et là dans la région...

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(Château de Bran, Roumanie, 9 mai 2010)
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(Ruches traditionnelles)
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(Château de Bran, Roumanie, 9 mai 2010)

12/05/2010

Le mystère de la Corne d'Or

C'est aujourd'hui que je prends l'avion pour Istanbul.

A moi les rives du Bosphore, les vestiges de Byzance et de Constantinople, mais aussi la découverte de cette capitale du XXIème siècle. (La métropole a d'ailleurs été choisie comme "capitale européenne de la culture" de l'année 2010 !).

J'espère avoir du (beau) temps pour prendre un maximum de clichés afin de vous restituer, dès mon retour, l'essentiel de mes coups de coeur.

Un peu de géographie : Istanbul se trouve dans la partie nord de la Turquie (le cadre du haut).

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Dans le cadre du bas, et seulement pour le plaisir, je vous situe l'immense Delta du Nil, Le Caire et Alexandrie. Entre ces villes au passé prestigieux s'étend la Méditérranée (la Mare Nostrum des Romains) et la Mer Egée (avec sa myriade d'îles mytiques : Crête, Rhodes, Santorin, Delos, Samothrace, Lesbos et j'en passe...)

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Cette capture d'écran correspond, elle, au cadre du haut de l'image précédente.

On y découvre à gauche la partie "européenne" de la Turquie, et à droite la partie "asiatique". Le Bosphore, long de 32km, est le détroit qui les sépare. Il relie la Mer Noire (au nord) à la Mer de Marmara (au sud).

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De plus près encore, nous découvrons maintenant Istanbul, à l'embouchure sud du Bosphore.

C'est dans le rectangle en bas à gauche que l'on trouve les principaux vestiges antiques de Byzance et de Constantinople. Dans le rectangle au dessus, la ville "moderne", avec toutefois ci et là, les traces d'une histoire pas si "moderne" que cela ! A Droite, les quartiers "asiatiques", qui bien que très anciens sont plutôt résidentiels et aussi beaucoup moins touristiques.

Pour finir, vous remarquerez à gauche la Corne d'Or : C'est l'estuaire qui se jette dans le Bosphore (et l'on revient là au titre de ce post !).

Bien des explications existent quant à l'origine de ce nom de "Corne d'or" ; Je tenais à mon tour à apporter une modeste (et pour le moins, originale) contribution :

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Et voilà !
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Ca vaut ce que ca vaut :)
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11/05/2010

La Roumanie : Latine et orthodoxe

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(Parc Cismigiu, Bucarest, 11 mai 2010)

De pouvoir se déplacer avec son ordinateur (et une connexion wi-fi) peut offrir au voyageur une source intarrissable de renseignements qui ne sont malheureusement pas tous indiqués dans les guides lambda.

Loin de moi de vouloir refaire l'histoire de "l'Europe" depuis l'antiquité, mais suite à seulement quelques jours passés en Roumanie, les questionnements devenaient fréquents : Quid de cette statue de Rémus et Romulus sous la louve en plein centre de Bucarest ; Et quid aussi de tout ces nouveaux mots que je découvre au quotidien et qui me sont si étrangement familiers ?

Ma première surprise fût de découvrir que la roumanie est un pays de langue Latine, au même titre que l'Italie, la France, l'Espagne ou le Portugal !

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(En bleu : les pays de langue latine / A l'est de la Roumanie, la Moldavie)

En effet, bien qu'ayant eu également des influences slaves, germaniques et hongroises, plus de 80% du vocabulaire roumain est issu du latin ! On estime que la population est francophone à plus de 20%, et qu'il est encore plus facile aux roumains de comprendre l'italien ou l'espagnol que le français...

***

546px-Italie_-800.jpgMa seconde surprise est d'apprendre que (dixit Wiki) : Les Latins sont des Proto-villanoviens, populations d'origine indo-européenne issues de la civilisation d'Otomani, dans les Carpathes !

C'est à dire qu'une population "roumaine", installée en Vénétie, puis dans le Latium 12 siècles avant notre ére, est en partie à l'origine de notre langue ! 

(En marron clair sur la carte : implantations des Latins à l'Age de fer)

***

Une dernière considération enfin (car ce n'est pour le coup pas une surprise pour moi !) à propos de l'amalgame récurrent entre Roms (et leur langue le Romani) et les Roumains : Ils n'ont rien en commun !

Les Roms (ou Gitans, Tsiganes, Manouches, Romanichels, Bohémiens, etc...) sont en fait une population nomade dont l'histoire est, par manque de documents écrits, difficile à retracer.

Ce dont on est sûr, c'est que cette peuplade à quitté l'Inde avant l'an mil et traversé l'Iran et la Turquie actuelle  avant de s'intaller en Europe vers le 14éme siècle.

Leur histoire n'a donc rien à voir avec celle des Roumains ou des autres peuples européens, si ce n'est, ici la langue, ici la religion ou les traditions, que les Roms ont fait leur au cours de cette longue périnigration...

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(Population Roms en Europe)

Si les Roms sont très présent en Roumanie, leur population ne  dépasse pourtant pas le 1/2 million, soit moins de 5% de la population !

***

Enfin, pour finir ce "savant exposé", notons que la Roumanie est le seul pays de L'UE à être à la fois de langue latine et de confession orthodoxe !

Cela est évidemment dû à la proximité, dans un lointain passé, avec sa voisine  "Byzance" que je part  découvrir dès demain...

10/05/2010

Brasov (en Roumanie)

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000.jpgC'est au 13ème siècle que les chevaliers teutoniques, désireux de s'installer durablement dans la région, fortifièrent la ville afin de la protéger contre les attaques des turcs et des tatars. Malgré une histoire très mouvementée, la population de Brasov restera majoritairement saxone jusqu'au milieu du 19éme siécle.

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(L'église orthodoxe sur la Place des Conseillers)
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(La maison du Conseil)
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(Brazov, Roumanie, 9 mai 2010)
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Profitant de sa situation géographique et du commerce, la ville de Brasov fut de tout temps une capitale economique régionale (et même la seconde du pays après la Première guerre mondiale !).

La région offre également l'un des plus grand domaine skiable d'Europe de l'est à 160 km de la capitale...

Partiellement détruite par les bombardements de la Seconde guerre mondiale, la ville garde encore des traces de de son passé fortifié et surtout sa disposition d'origine : Le centre ville est articulé autour de la "la Place des Conseillers" avec au centre la Maison du Conseil (1420), et de "l'Eglise Noire" (à l'origine de culte catholique romain, l'eglise, dont la construction commença en 1383, devint de culte luthérien pendant la Réforme. C'est suite à un terrible incendie -1689- que l'on renomma ainsi cette église qui est le principal monument de style gothique de Roumanie).

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(L'Eglise Noire - Biserca Neagra)
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(La maison du Conseil)
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(Une future rue pavée ?)
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Après avoir vécu 3 ans à Varsovie et pas mal visité la Pologne, je ne vous cacherais pas que j'ai trouvé  beaucoup de similitude entre Brasov et de nombreuses villes polonaises !

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(Brazov, Roumanie, 9 mai 2010)  

09/05/2010

Le Château de Peles à Sinaia

C'est là une des visites incontournable quand on découvre la Roumanie.

La ville de Sinaia, située à 150 km au nord de Bucarest, dans la région historique de Valachie, est souvent dénommée "la Perle des Carpates" pour les beautés naturelles qui l'entourent.

(Dans la vallée, au 16ème siècle, se trouvait là un monastère nommé Sinaia ... d'après le Mont Sinaï en Egypte)

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Construit entre 1875 et 1883, mais décoré jusqu'en 1914, le château fut conçu par le premier roi roumain Carol Ier. Il était destiné à devenir la résidence secondaire de la famille royale.

Michel Ier, troisième et dernier roi de Roumanie, né au château, y résidait au moment de son abdication en 1947. L'abolition de la monarchie fut dès lors décrétée par le Parti communiste et le roi contraint à l'exil...

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(Château de Peles, Sinaia, Roumanie, 8 mai 2010)
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(Statue de Carol Ier)
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(Décors des facades)
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Entouré d'un superbe parc paysager, ce château de conte de fées nous rappelle les châteaux bavarois, avec son style Renaissance allemande (version hyper chargée !), très "in" à cette époque.

Le roi, qui était un collectionneur passionné (armes, livres, tableaux,...) et la reine une grande protectrice des arts, choisirent de décorer les 160 pièces dans une impressionnante diversité de styles (Renaissance italienne, Baroque, Rococo, hispano-mauresque), avec des éléments de décorations (boiseries, tapis, tapisseries, marqueterie, vitraux, miroirs, mobilier, etc...) qui venaient des quatre coins du monde.

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(Entrée du château, avec quatre angelots représentant les saisons)
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(La salle d'arme et son étonnante collection)
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(Le bureau du Roi)
 
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(La salle mauresque qui évoque l'Alhambra de Grenade)
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(La salle florentine et ces lustres en verre de Murano)
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(L'impressionnante salle à manger)
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(Le fumoir)

Le château fut l'un des premiers d'Europe à être doté de toutes les facilités modernes : Chauffage central, électricité (une centrale hydrolique fût construite juste à proximité !) et bien sûr l'eau courante.

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(Château de Peles, Sinaia, Roumanie, 8 mai 2010)

06/05/2010

Le Passage Vilacrosse

DSC_0009.jpgArrivé à Bucarest, et à peine posées les valises, j'ai eu le plaisir d'effectuer une jolie promenade de fin d'après midi afin de prendre mes marques pour les jours à venir...

Dans un passage couvert, très 19ème siècle, où m'emmenais mon hôte, je reconnu très vite une odeur familière : celle de la chicha ! 

En effet, les dizaines de terrasses de ce lieu que l'on appelle ici, plus communément "le Passage Egyptien" sont dédiés aux amateurs de narguilé...

Je me serais presque cru de retour au Caire !!!

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Nous sommes ensuite allés nous restaurer de spécialités locales dans un incroyable restaurant, le Carul cu Bere (la charette à bière), café littéraire ouvert en 1879 et dont la riche décoration ne semble pas avoir changé depuis !

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(Bucarest, 6 mai 2010)

05/05/2010

Paris-Bucarest-Istanbul

C'est parti pour les vacances : 1 semaine en Roumanie, 1 semaine à Istanbul, puis retour à Bucarest, pour de nouveau une semaine.

(Bravo à Karen pour sa célérité !)

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Pour ce qui est de Bucarest et de ses alentours, rien n'est vraiment prévu : Je fais confiance à mon hôte Damien et puis un peu au hasard !

Ce qui est sûr, c'est que cette première semaine sera plutôt ensoleillé, avec pas loin de 10° de plus qu'à Paris !

Quand à Istanbul, j'ai déjà un peu déminé le terrain ! (le Golden City, c'est mon hôtel au bord de la Corne d'Or ...) 

J'emporte mon portable, et donc, si les conditions le permettent, je pourrais ici et là poster quelques news !