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04/02/2010

Durbar Square

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P1070785.jpgUn peu d’histoire :

Bien  qu’il existe des traces millénaires de l’occupation de la vallée, c’est à partir du 16ème siècle que s’est développée  Katmandou, telle qu’on la découvre aujourd’hui à travers son centre historique.

L’accès au Royaume fut interdit aux étrangers jusqu’en 1951 !

C’est à partir de cette date que les premiers hippies commencèrent à confluer vers ce pays pratiquement vierge de toute « modernité » !

Après des années d’instabilité, d’âpres luttes de pouvoirs, une guerre civile (1996) qui fit 13000 morts et le massacre perpétré en 2001 par le prince héritier  (qui élimina 10 membres de la famille royale dont ses parents les souverains !), la monarchie sera définitivement abolie en 2008… 

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(Les "faux sâdhu" sont bien les seuls attrappe-touriste du coin !) 
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(28 et 29 janvier 2010)
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(28 et 29 janvier 2010)
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On trouve des « Durbar Square » dans les trois  principales villes de la vallée. Ces places (au sens large du terme) étaient à la fois le centre politique et religieux (et donc historique aujourd’hui) de la cité, où se mêlaient sanctuaires, résidences royales, marchés et enclos à éléphants !

Les dizaines de temples (petits ou grands, en briques ou en pierres, carrés ou rectangulaires, à deux, trois ou quatre toits superposés) sont dédiés aux innombrables divinités composant le panthéon hindouiste. Ils abritent des sanctuaires de quelques mètres carrés où les Népalais viennent accomplir la puja, acte religieux visant à honorer le dieu au moyen d'offrandes.

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(28 et 29 janvier 2010)
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(La cour intérieure de la demeure de la Kumari)

Le Kumari Bahal se dresse sur la place. Cette belle demeure de brique et de boiseries finement sculptées est depuis des siècles la maison d’une déesse vivante ! Personnifiée par une jeune vierge, la Kumari est en effet considérée comme l’incarnation de la déesse Taleju.

La jeune fille reste cloîtrée dans son petit palais durant plusieurs années (on ne la « sort » en procession qu’à l’occasion des grandes fêtes religieuses) jusqu’au moment de sa puberté … où une nouvelle vierge prend alors sa place !

Les anciennes Kumari, jadis adulées, se retrouvent du jour au lendemain presque ostracisées : Elles ont même des difficultés à trouver un mari car, selon la tradition populaire, épouser une ancienne Kumari porterait malchance…

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(L'ancien Palais royal)

 À quelques pas de là se trouve l’ancien  palais royal (Hanuman Dhoka) qui, maintes fois remanié depuis le XVIIe siècle, reste un bien curieux mélange avec sa façade blanche toute « victorienne » et ses toits et ses cours traditionnels !

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(Hanuman)

Devant l’entrée principale du palais trône sous un dais Hanuman, le dieu-singe. Drapé d’une longue cape rouge, on ne devine même plus son visage, perdu qu’il est sous l’épaisse couche de pâte rouge appliquée depuis des lustres par les fidèles…

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(Juste à côté du Palais, l'ancien "parking" à éléphants)

Le charme incroyable qui se dégage ici (malgré les pollutions d’engins motorisés !) réside dans le fait que ce complexe n'est ni « sanctuarisé » ni  « ripoliné » : La population continue donc d'en occuper librement tout l’espace, des porches aux gradins, vaquant aux même tâches quotidiennes qu’il y a des siècles…

02/02/2010

Katmandou, la Cité glorieuse

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Katmandou est située au coeur d'une vaste dépression qui porte son nom : la Vallée de Katmandou, qui s'étend de 25 km d'est en ouest et d'environ 20 km du nord au sud. Son altitude moyenne se situe à 1 300 mètres.

Katmandou porte aussi le nom de Kantipur : La cité glorieuse.

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(Katmandou, 28 et 29 janvier 2010)
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09.jpgLa capitale du Népal offre au premier abord le visage d'une ville sale et assez délabrée (ce qu'elle est certainement...). Les détritus, mis en tas au bord des rues, sont juste brûlés, donnant ainsi une odeur âcre au petit matin !

Ici pas de poubelles ou de sacs à ordures : Les vaches (mais pas tant que cela), les chiens et les poules s'en donnent à coeur joie pour y dénicher leur pitance. 10.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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(Katmandou, 28 et 29 janvier 2010)
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(Les Marigolds, les omniprésentes fleurs jaune-orangées, destinées en premier lieu aux offrandes)
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07.jpgLes rues cahoteuses sont encombrées de motocyclettes, de scooters, de rickshaws et de vieilles automobiles : Le concert de klaxons et de clochettes règle la circulation !

Hérités de l'Inde qui n'en veut plus, de gros camions Tata déglingués, parés de dessins aux couleurs flamboyantes, soulèvent sur leur passage des nuages de poussière qui vont mourir au-dessus des étals de fruits et de légumes.

Ici, on roule à gauche, à la manière britannique...

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(Des assiettes d'un jour, à la fois pour manger mais aussi pour les offrandes...)
Dans les rues étroites du centre ville on trouve partout de vieilles maisons chancelantes et de petites échoppes (aux chambranles en bois sculptés) où l'on entasse, vend et répare toutes sortes de choses.
Des hommes chargés comme des mulets déambulent à petits pas et les femmes en sari aux couleurs chaudes tâchent de s'y frayer un chemin... 
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(On découvre les nouvelles...)
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(Katmandou, 28 et 29 janvier 2010)
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Pourtant, malgré le bruit, les senteurs et la pollution, le charme opère.

Cette ville pauvre démunie de tout superflu, nous offre "sa"vie" : Une fresque absolument incroyable, saturée de sons, de couleurs et de mouvement.

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(Katmandou, 28 et 29 janvier 2010)
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30/01/2010

Une douce schizophrénie

Déjà plus de douze heures que l'avion s'est posé. Et pas moi...

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C'est définitivement une incroyable expérience (même si elle peut sembler ridicule parce qu'illusoire), que de s'envoler pour seulement trois jours au bout du Monde (opportunité professionnelle il va sans dire, mais saisie avec la même passion de la découverte !).

Parti donc par une froide après midi le mercredi, je me retrouve dans un Paris givré, aux aurores du samedi suivant ! 

Entre-temps, moults décalages horaires, des aérogares qui ressemblent aux Galeries Lafayette, des nuits bousculées, un beau soleil qui réchauffe la poussière et le coeur, des rues trépidantes de bruits et de couleurs, des langues inconnues, des odeurs d'épices et d'encens mêlées à celle d'ordures qui se consument, des rickshaws bariolés, des temples centenaires plantés au milieu de places moyenâgeuses, des regards et des sourires ! 

Comme un voyage dans le temps qui aurait duré un bref instant...

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Dés mon retour à la maison j'ai chargé les photos sur l'ordinateur, avant de m'apercevoir que je n'avais pas vraiment envie de les découvrir si vite ! Je préfèrais laisser, pour encore quelques heures, toutes ces bribes de souvenirs vagabonder dans mon esprit, un peu comme dans un rêve éveillé... 

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Depuis l'avion on a parfois la chance de vivre des moments de grâce (si l'on est près du hublot :) qui font un peu oublier les longues et pénibles heures de vol (une trentaine en trois jours!) et participent ainsi du "voyage". 

La "grâce" fut cette fois la découverte de l'immense et surprenant delta bangladais où les eaux sacrées du Brahmapoutre et du Gange viennent, dans un étourdissant ballet d'arabesques, rencontrer celles salées du Golfe du Bengale, ...et bien plus encore l'impressionnante apparition de l'Himalaya (enfin, une infime partie de ses 2400 km de long !) quelques minutes avant l'atterrissage à Katmandu...

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(28 janvier 2010)

26/01/2010

Au pied du Toit du Monde

indeb.jpgAprès la petite escapade au Sri Lanka de décembre dernier - (ici) et (là) -  , me voici de nouveau reparti dans les airs : direction tout au nord du grand sous-continent !

Ce sont en effet la vallée de Katmandou  et les contreforts de l'Himalaya (Népal) qui seront "le bel écrin" de cette nouvelle (mais bien courte) mission...

23/01/2010

Palmes de Canard

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(Le Canard Enchaîné du 20 janvier 2010)

19/01/2010

Rêve de pauvre : Galapagos sur Seine

A court de lecture dans le métro, j'ai daigné ramassé un torchon (euh, un gratuit, comme on dit !), histoire de voir à quoi cela pouvait bien ressembler...

00galapagos.jpgPassé les derniers films à l'affiche, les ventes de chiots chiwawa, deux articles pseudo-culturels et quelques invitations ciblées (Véronique très coquine, Claudia magnifique sirène et Marie tendre femme bien chaloupée), je tombe sur la rubrique "Evasion" : Les Galapagos !


Et là, surprise !

Au lieu de juste vous faire rêver à ce que vous n'êtes pas prêt de voir (comme dans un GEO du bout du monde), vous avez droit à un descriptif qui vous concerne "vous".

C'est digne du Figaro Magazine, le papier glacé en moins.

Après une présentation détaillée des Iles arrivent les précieux conseils en tout genre pour réussir "votre" voyage :


- ne vous attendez pas à des températures caniculaires

- prévoir votre anti-moustique et une crème solaire

- pensez à emmener un adaptateur, les prises étant à 110 volts

- n'oubliez pas un bon appareil photo ou une caméra

- évitez de boire l'eau du robinet et prévoyez dans vos bagages un anti diarrheique

- il vous sera possible d'apercevoir des requins blancs, alors n'oubliez pas votre matériel de plongée (sic !)

J'en passe...


Ah oui : S'ils citent le prix du billet d'avion (1000 euros dans le meilleur des cas depuis Paris), ils ne disent évidemment rien sur le coût de la croisière de 7 jours, qui doit être au minimum de  4000 $ par personne (en saison creuse) .

Je résume : ce "gratuit" vous conseille donc une semaine pour deux pour la modeste somme de 8000 euros !

Pour un journal (!) qui s'adresse à des millions de franciliens transportés comme du bétail et qui ne sont même plus en mesure (intellectuelle ou financière) de lire autre chose, le rêve semble donc sans limite ... même si tout cela me semble, à moi, bien plus que limite...

(torchon "A NOUS" n° 464)

13/01/2010

Palmes de Canard

Afin de vous faire patienter jusqu'à un prochain post (je sais ils se font plus rares !) j'inaugure aujourd'hui cette petite sélection des 2 ou 3 meilleurs dessins (en toute subjectivité, bien sûr !) parus dans le Le Canard Enchaîné de la semaine.

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(Cardon, Canard Enchaîné du 13 janvier)
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(Petillon, Canard Enchaîné du 13 janvier)

03/01/2010

Montmartre, à l'aube...

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(Place du Tertre, 8h du matin et 0° !)

Cela faisait longtemps que j'y songeais : me retrouver seul (ou presque) sur la Butte à découvrir Paris qui s'éveille ... et si possible sans touristes !

Le premier "voyage-expérience" de cette nouvelle année s'est donc déroulé tôt ce matin. 

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(Montmartre, 03 janvier 2010)
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J'ai eu le loisir de déambuler durant près de deux heures sans  rencontrer (ou presque) âme qui vive, si ce n'est les vendeurs de primeurs,  déjà occupés à leurs étalages ou les balayeurs de la ville chargés de redonner un peu de lustre aux ruelles sapées de la veille. 

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(La place Saint-Pierre, au pied de la Butte)
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(Les marches de la rue Foyatier)
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(La rue du Mont-Cenis)
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(La place du Tertre)
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Les cafés et les boulangeries maintenant ouverts, ce fut au tour des "artistes" de la place du Tertre de venir prendre possession de leur petit territoire, tableaux et pinceaux sous le bras...

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(De bien délicieux croissants, rue Norvins)
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(Les rues Norvins et Sainte-Rustique)
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(Les vignes de Montmartre, rue Saint Vincent, le patron des vignerons !
Elle se situent sur le versant Nord de la Butte)
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(Buste sur la place Dalida dont on ne caresse pas que les joues, peut-être un peu trop hautes !
Sa maison de la rue d'Orchamps - qu'elle a habité durant 25 ans- se trouve à moins de 200 mètres de là)
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(Lieu mythique de la Butte, au même titre que le Bateau-Lavoir, ce cabaret fut le repère d'une multitude d'artistes qui habitèrent Montmartre au tournant des 19ème et 20ème siècles (Picasso, Utrillo, Derain, Braque, Modigliani, Appolinaire,...), mais aussi la première scéne pour de nombreux chansonniers (Rina Ketty, Pierre Brasseur, Annie Giradot, Claude Nougaro,...)
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(C'est Jean Marais qui réalisa cette sculpture en hommage à Marcel Aymé et a son fameux roman "Le Passe-muraille" -1943- dont l'intrigue se déroule dans le quartier.
Puisqu'il y habita, cette place porte également son nom...)
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(Autre lieu incontournable, le Moulin de la Galette , immortalisé par Renoir, Toulouse-Lautrec et tant d'autres...) 
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(La rue Berthe)
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(Montmartre, Paris, 03 janvier 2010)

Puis le jour s'est définitivement levé, alors je suis rentré...

01/01/2010

"Il faut essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour montrer l'exemple"

Cette maxime, attribuée à Jacques Prevert, ressemble fort à celle d'Alain : "C'est un devoir aussi envers les autres que d'être heureux" (Propos sur le bonheur).

Si elles se "rejoignent" en fin de compte, celle de Prévert est définitivement moins docte, ...et d'autant plus "lumineuse" et pertinente !

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(Vers 1985 ; scan d'un tirage papier)

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J'accompagne ce mini-post d'un cliché assez "ancien", mais définitivement personnel (c'était au début des années 80, une époque -somme toute assez brève- ou je developpais mes films argentiques, puis tirais les photos sur le bord d'un évier, sous une lampe rouge !).

TRES BONNE ANNEE à tous !

23/12/2009

JOYEUX NOEL !

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Mes petits santons ... rapportés d'Egypte !